Tout d’abord, pour tous ceux qui ne connaîtraient pas et qui ont loupé cette étape de notre vie artistique, (même de notre vie tout court) avant de parler de ce projet que nous venons de terminer à Granville nous aimerions refaire un petit topo afin de rappeler qui est Fauve et quels sont les liens qui nous ont unis.
Le nom FAUVE s’inspire du titre du film « Les Nuits Fauves » de Cyril Collard (1992). Le mot a été repris parce qu’il résumait précisément la volonté et les aspirations des membres de Fauve quant à leur projet : pouvoir créer avec honnêteté et sans compromis.
L’appellation « collectif » plutôt que « groupe » vient de ce que Fauve rassemble des personnes exerçant dans des domaines variés : texte, musique, vidéo, photo, graphisme, web, textile, technique, peinture…
Cette notion de collectif à géométrie variable est résumée par le terme « CORP ». On peut donc parler aussi bien de FAUVE que de FAUVE CORP. Fauve rassemble aujourd’hui une trentaine de personnes.
Nous intégrons le collectif au début de l’année 2015 et avons participé à ce projet en amenant notre savoir-faire artistique en matière de peinture notamment en réalisant des fresques comme à Paris, Lille ou encore dans l’Arena de Genève et aujourd’hui Granville. Nous avons suivi le groupe lors de la tournée des Nuits Fauves dans les Zenith faisant participer le public pour différentes peintures sur toiles. Ce fut simplement une expérience de dingue.
Le 1er avril 2016 le groupe sort l’album live. Ce sera le quatrième disque. C’est un condensé de plus de trois ans de tournée, une aventure exceptionnelle. C’était très important pour nous de réaliser cette fresque en tant qu’artiste et artiste du collectif de marquer l’aventure Fauve et tous les moments qui ont été forts pour beaucoup de gens aussi bien acteurs que spectateurs. Il y a beaucoup d’attaches à Granville au sein du collectif. Nous voulions que tout le monde s’approprie cette peinture et pour cela nous avons demandé aux gens et aux suiveurs de Fauve de participer. Nous avons alors récolté des phrases via les réseaux sociaux ou directement au près des granvillais. Ces écrits, nous les avons inscrits sur le mur. Ce sont des témoignages de live, des anecdotes, des ressentis de tous les membres du collectif mais aussi du public au sens large.
Une semaine avant d’arriver ici, nous ne savions pas encore que nous serions dans la petite Monaco du Nord pour réaliser ce projet. Nous avons eu plusieurs contacts dans différents endroits (nous les remercions tous), mais notre souhait le plus cher était bien évidemment Granville. Disons que c’est la ville de coeur de Fauve. C’est ici qu’a été enregistré le premier EP et c’est ici qu’on été tournés les clips de Voyou ou encore le tout premier de l’histoire du groupe : Kané. Nous avons alors senti un réel intérêt de la mairie pour nous recevoir chez eux dans les meilleures conditions malgré le délai très court. Car même si nous recherchons un mur depuis nos retours de vacances fin janvier, nous discutions avec Granville seulement trois semaines avant notre venue. Et il faut savoir qu’en France il est très difficile d’avoir des autorisations en très peu de temps, sauf si nous traitons directement avec le propriétaire. Mme Deniau, adjointe à la culture et aux droits des femmes s’est alors pris au jeu et de manière encore plus efficace que Stephane Plaza pour les appartements, en 48 heures nous recevons sur notre boîte mail une dizaine de propositions de murs. Dans un premier temps nous en enlevons cinq de notre listing puis nous nous rendons vite compte que nous aurons jamais les autorisations pour les cinq autres. Nous ne baissons pas les bras et de son côté notre chercheuse de mur au côté de Delphine Deysmard s’active pour trouver ce que nous désirons. Nos deux critères très important sont la taille environ 5 m par 20 et une texture assez intéressante à travailler. Puis trois jours avant de partir de chez nous alors que nous sommes très occupés sur une notre fresque, nous recevons une réponse positive. La fresque pourra être réalisée à Granville sur le mur du CTM en face de l’ancienne caserne des pompiers. Nous voilà soulagés et prêts à bondir.
Nous partons de notre atelier le vendredi à 15 h puis arrivons vers minuit à Granville. Alors que quelques gouttes tombent dans la nuit noire de la ville, nous nous empressons de nous diriger vers le mur afin d’avoir un premier contact physique avec celui ci. Nous sommes fatigués par la route mais très excités par ce nouveau projet qui se dresse devant nous… Nous envoyons un message à Mireille (adjointe à la culture) afin de lui dire que nous sommes arrivés et que nous sommes devant le mur mais nous sommes dans un état incontrôlable, un mélange de fatigue, stress et d’excitation au lieu d’envoyer à nos copines nous écrivons à l’adjointe à la culture que nous avions encore jamais rencontré : « nous sommes bien arrivés mon petit chat, le mur est top !!! » Ce qui plante le décor et qui annonce une belle semaine en perspective. Puis nous allons très vite nous coucher car nous avons besoin de prendre des forces pour le lendemain… Nous arrivons dans un très joli coin de Granville et nous allons récupérer dans une cachette magique les clés d’une maison que nous ne connaissons pas. C’est un endroit magnifique. Nous ne pouvions pas rêver mieux pour passer cette semaine. Nous nous réveillons dans ce cadre magique le samedi matin avant d’attaquer une grosse journée de travail. Les deux premiers jours sont très souvent les plus longs et les plus laborieux pour la mise en route d’une fresque !!!
Nous commençons le samedi avec un rendez vous, le meilleur de notre vie. Si nous devions le décrire ou lui donner un titre, ce serait : Le coup de foudre avec Mireille. C’est la première fois que nous la rencontrons. Nous avons rendez vous à la mairie avec elle afin de récupérer des pots de peinture. Nous en profitons pour faire un petit tour en ville sous un soleil Normand plus beau que tout. Nous allons au marché sous une halle couverte et nous nous promenons dans des ruelles de la ville. Sur le marché nous trouvons et achetons un outil que nous cherchons depuis nos débuts, une très belle perche de 7 m où nous mettrons nos rouleaux et que nous pourrons utiliser pour grimper encore plus haut sur nos murs et se surpasser. Celle-ci nous servira énormément dès l’après midi même. Bref avant de commencer le travail, nous allons boire un café dans une brasserie très sympa du centre ville où nous rencontrerons certaines « huiles » de la mairie de Granville. Il y a déjà une ambiance très décontracté même si à ce jour les gens qui nous entourent ne savent pas encore ce qui va se passer (et nous non plus). Nous arrivons sur le mur en fin de matinée et c’est parti pour plusieurs heures de gros œuvre. Nous devons gratter le mur afin d’enlever la mousse présente puis peindre toute la surface en blanc, avec deux couches à certains endroits. Cette couche permet de bien préparer le mur et que la prochaine épaisseur de notre peinture accroche et surtout que les couleurs que nous travaillerons ressortent de la bonne manière. Puis une bonne préparation de mur permettra aussi une meilleur durabilité dans le temps. Après cette longue journée de travail interminable nous décidons quand même, après avoir couru pour respecter notre planning et à force d’en avoir entendu parler, aller nous balader en bord de mer. Nous découvrons un endroit merveilleux et comme à notre habitude dans ces moments là, nous sommes comme des gamins. Puis, avant que les magasins ferment, nous faisons quelques courses. Puis nous devons travailler un peu, la maquette, imprimer des feuilles et nous retournons sur le mur jusqu’à un peu tard pour faire des tracés au rétroprojecteur.
Le lendemain, (le dimanche), après une petite nuit de sommeil, nous commençons une première grosse journée de vrai travail. Rémi commence a travailler entièrement à l’acrylique, faire la veste du personnage principal tandis que Paul travaille tout le fond afin de pouvoir accueillir des longues lignes d’écriture. Pour ce projet, nous laissons beaucoup de place à l’écriture. Nous récoltons alors beaucoup d’écrits. Nous avons questionné via notre page facebook les gens, notre communauté et celle de Fauve pour qu’ils nous envoient des anecdotes, des ressentis de live et des phrases sur l’Histoire que nous avons vécu aux côté de Fauve. Ce sont alors des spectateurs, fans, suiveurs mais aussi des acteurs du projets, tout aussi bien les membres actifs que les musiciens, les tourneurs, les premières parties ou même le chauffeur de bus. C’est donc vraiment en famille que nous avons monté et construit ce projet.
Le lundi, nous nous sentons bien et c’est à partir de ce moment là que la machine est lancée. Nous nous sentons bien sur le lieu, commençons à avoir nos habitudes, les mêmes gens qui viennent nous rendre visite. Nous commençons à connaître le voisinage et c’est aussi un moment où les gens se rendent compte que nous ne sommes pas là simplement pour faire de la maçonnerie ou de la peinture blanche de façade. Le mardi notre journée se déroule particulièrement bien, il fait beau et nous avançons bien… Mais nous nous arrêtons assez tôt car c’est un jour spécial. Nous donnons une conférence à l’amphithéâtre. Ce fut un moment magique. Nous avions peur qu’il n’y ait pas énormément de monde puis finalement à 18H30 nous nous retrouvons devant environ quatre vingt personnes pour raconter notre parcours. C’est assez drôle, car c’est la première fois que nous avons des micros, que l’écran est immense et que nous sommes dans un amphithéâtre. Nous avons adoré cet exercice et remercions tous les gens venus aussi nombreux. Ensuite, nous allons dîner avec Mireille, Delphine (de la mairie) et Emma (la fille de Delphine). Nous nous passerons de trop de détails et resterons un peu pudiques mais nous avons passé un dîner sensationnel et mangé de la viande… Extraordinaire. A côté de ça, nous avons des potes de l’équipe qui nous ont rejoint et avons adoré partager plein de moments au bord de la cheminée ou au restaurant vu sur la mer pendant qu’une grosse tempête s’abattait sur la côte. Nous n’avons pas pu travailler mais rattraperons le temps perdu le lendemain. Puis nous terminerons cette belle journée « off » par un dîner/repas chez nos amis Antoine et Elisabeth et leur fils Titouan à refaire le monde, autour d’assiettes de fruits de mer en tout genre et une mousse au chocolat splendide, la meilleure mangée à ce jour. Nous aurons même la chance de s’en être fait livrer le lendemain pour le dessert.
Le jeudi nous continuons et avançons un max. Les copains sont encore là et les gens défilent de plus en plus. Nous avons même des de classes de lycéens qui nous rendent visite. Le jeudi soir, il nous reste pas mal de boulot avant de repartir mais nous sommes invités pour une Interview qui nous ne le savions pas encore sera la meilleure jusqu’à ce jour de notre toute petite carrière. Nous arrivons alors à l’endroit du rendez vous, chez Marie Jeanne… L’ambiance est donnée ici nous payons presque en franc, les cendres du dernier chien sont sur une étagère et nous fumons des clopes à l’intérieur du bar. Il faut y être pour pouvoir ressentir l’odeur qui se dégage des murs et voir la décoration à l’antipode d’un appartement témoin chez Ikea. Nous nous retrouvons avec Julien de Marée Moderne. Julien nous a envoyé un message facebook et il est venu nous rencontrer sur le terrain pour passer du temps avec nous et prendre quelques photos. Puis dès la première question de son interview, nous sentons une manière atypique d’aborder les choses et nous trouvons ça très intéressant. Nous voilà alors très excités et sommes impatients de découvrir chaque question autour de notre coca fraise et verre de perrier. Et maintenant, nous sommes impatients de découvrir son article, alors un très grand merci à toute son équipe de Marée Moderne. Après cet interview, nous commençons à piquer du nez comme on dit et nous ne ferons pas long feu…
Le vendredi est notre dernier jour. Nous avons pris un peu de retard à cause de la tempête mais nous faisons au mieux car nous aimerions finir le plus tôt possible pour ne pas prendre la route trop tard. A 8h nous avons un rendez vous avec les directeurs du lycée général et professionnel de Granville. Nous réfléchissons à un projet que nous pourrions avoir pour 2017. Nous arpentons alors les rues du lycée afin de trouver un mur qui correspondrait à nos attentes. Nous visitons tous les ateliers et la dynamique de la direction et des profs d’art plastique nous donne envie de donner suite favorable à cette future aventure qui nous permettrai aussi de revenir à Granville. Rendez vous terminé, nous arrivons sur le mur vers 9h et nous nous attaquons à ce que l’on appelle : la dernière ligne droite et tout simplement les finitions. Et, pour la première fois de l’histoire de Sismikazot Rémi terminera quelques minutes plus tôt que Paul. Il est déjà 15H. Quelques fidèles et personnes devenues nos amis nous attendent en bas de l’échelle et nous donnerons notre dernier coup de pinceau sous un tonnerre d’applaudissement. Puis nous nous attaquerons à un dernier exercice qui est : la photographie finale. C’est la course au soleil car pour une fois nous aimerions qu’il ne soit pas présent. Il donne des reflets à notre peinture et nous oblige à prendre la photo d’un seul angle. Lui qui s’est caché toute la semaine, ou même qui a très peu montré son nez ce dernier jour ne veut plus nous quitter et faire briller la fresque le plus possible. Nous ferons alors la meilleure photo possible. Nous passons encore quelques instants avec Mireille, à discuter, rigoler et même voir dans nos yeux et ressentir dans nos cœurs que nous sommes quand même un peu triste de partir. Mais nous ne pouvons pas traîner car nous sommes très souvent super serrés au niveau du timing et là : c’est quand même chaud. Nous avons presque 8h de route. Nous prenons la voiture assez tard mais nous avons réussi à terminer en temps et en heure notre projet. Dernier petit effort, toujours accompagnés de Mireille. Nous rangeons nos affaires et la grande maison que nous avons puis nous partons vers 18H.
Nous arrivons très tard à l’atelier. La route se passe très bien, Rémi récupère le volant une demi heure en fin de course ce qui est déjà top. Il faut savoir que depuis toujours dans Sismikazot, Rémi ne conduit pas énormément ou si il le fait son sommeil prend vite le dessus. La dernière heure de route se termine alors comme à notre habitude, Paul chauffeur poids lourds toutes catégories confondues et Rémi en tant que meilleur copilote que cette terre n’aie jamais portée. Nous sommes et resterons un vrai binôme jusqu’au bout. Il est presque 3 h quand nous sommes enfin dans notre lit.
Le samedi nous nous réveillons donc dans notre atelier sous un soleil extraordinaire avant de partir en week end chacun de notre côté et retrouver nos vies amoureuses. Nous rangeons le matériel et préparons le camion pour la suite car dès le mardi nous serons à Toulouse. Nous regardons les articles de presse de la semaine et les photos de ce projet. Déjà avec beaucoup de nostalgie. Nous choisissons la photographie qui nous plaît le plus afin de programmer une publication pour la fin de journée sur notre page facebook.
Ce fut comme d’habitude la course, mais une course à laquelle nous ne regrettons pas une minute d’avoir participé et surtout une course qui nous a fait découvrir une région sensationnelle et des gens formidables. Tout le reste c’est du bonus et une fois de plus nous avons eu ce bonus. Nous garderons un excellent souvenir de tout ce voyage à Granville et cette aventure qui nous laisse sans mots.
Nous tenons à remercier dans un premier temps la mairie de Granville, madame le Maire et tout son conseil municipal. Et surtout une très belle dédicace, avec notre plus belle plume et notre plus belle écriture, celle du dimanche, pour Madame Deniau, Mireille, Mamie Patouille pour avoir accueilli notre projet et pour s’être démené comme elle l’a fait. Nous sommes en Mars et tu es déjà notre coup de cœur 2016 et même 2017… Merci infiniment pour tout. Ce projet était beau tu la rendu exceptionnel !!!
Puis aussi bien sur, nous remercions tout un tas de gens. Pour Thierry Caens, Michel et son épouse, Marion (trop fiers d’avoir rencontré la famille du plus beau garçon de Granville et le meilleur sur cette planète!!!) A Barbara (on a passé une journée au top à tes côté, ce fut très fort… Merci vraiment pour tout… Sans toi Paul serait encore en train d’écrire sur le mur…) A Nicolas, Quentin et Dan c’est tellement bien que vous soyez venu partager ça avec nous !!! A Ninon, Marie et Marine, les tambours ce sera pour la prochaine fois… A Joël le meilleur des journalistes. Pour Emma et Delphine bien sur vous avez été au top, encore merci pour tout.. A Antoine Elisabeth et Titouan… Notre ami JJ et certainement que nous devons oublier beaucoup de gens mais vous êtes dans notre cœur. Merci pour tout infiniment.
Un immense remerciement à tous les jeunes de l’Arche institut Henri Wallon… une équipe extraordinaire !!!
A tous les journaux et presses papiers ou télévisées qui se sont intéressés à notre travail.
Une grosse pensée à tous les animaux que nous accompagné dans cette aventure à Bidule et Coyotte, qui sont passés nous voir à plusieurs reprises et qui ont participé malgré eux au bien être de cette réalisation.
Big up aux copains venus de Paris en tant que grand supporter et surtout pour partager d’excellent fruits de mer et passer du temps ce fameux jour de tempête.
Enfin un immense big up à toute notre team Fauve, à ce que l’on appelle le Corp… Voici quelques prénoms Tristan, Noki, Siz, Thibault, Marbury, Quentin, Pitou, Sammy Davies, X-Man, Le Belge, Clément, Romain, Jamaal, Guigui, Victorien, Oliv, Le Blizzard, V-R, Manu, Angelito, Loyal, Hugo, G-Man, Big Lulu, Claire, Gros Nico, Marie, Mathilde, Dan, Seb, Marin, Aleksi et même si on en oublie forcément le cœur est là…
Cette aventure n’est que le début, on vous aime fort les gars et merci de nous avoir fait vivre tous ces trucs de fou !!! <3
Bien sur un dernier putain de gros big up à notre ami Gaspard…
Voilà, l’article s’arrête là et pour les plus courageux voici toutes les phrases ou du moins une grosse partie que nous avons récolté… S’il y a des fautes sur cette partie c’est un peu votre faute !!!
Merci et à très vite.
« Merci au public, merci à vous d’avoir fait tout ce bien aux miens »
« La première fois où je suis monté sur la scène c’était au Cabaret Vert, face à 20.000 personnes. Je me suis chié dans les bottes. Et là je me suis demandé « Comment ils ont réussi à faire ça à chaque fois sans tomber dans les vapes ? ». Surréel »
Les Nuits Fauves c’était une promesse, et vous l’avez tenue. J’y tenais. Je tiens. Grâce à vous.
Il est impératif que le Merch soit représenté sur la Fresque donc soit « J’ai plus que des M et des L mais ça taille grand » soit « Attends 2 secondes, on a oublié la télécollecte sur l’appareil à carte »
« Le Corp est étonnant. On est tous hyper différents, on aurait jamais du se croiser, on vient de villes différentes, de milieux différents, on a des jobs différents… et pourtant nous ne sommes qu’un, tous unis. Reliés par cette expérience hors du commun. On se prend dans les bras comme de vieux amis et on sait qu’on a vécu quelque chose de beau, quelque chose d’unique, quelque chose de grand. On est une famille. »
It’s a record… Peter, you owe me 5 bucks, I’m gonna tell Simon to get you whacked
Si les hommes acceptaient leurs différences y aurait pu’d guerres, p’tet qu’on se ferait chier. on l’écœure, l’écœure !!
Merci pour ce no stress tour.
Ce que j’ai trouvé dans les Nuits Fauve, c’est bien plus qu’une tournée. J’y ai rencontré de l’amitié, des rires, des saveurs, de l’énergie et avant tout une expérience commune hors du temps. »
« Bonsoir, on s’appelle FAUVE. Merci de nous accueillir »
« Qu’est-ce qu’on lâche ? RIEN ! Qu’est-ce qu’on donne ? TOUT ! »
« Vous nous avez donné, mais gardez-en pour vous : de la bonté, de la rage, de la fierté… À votre grandeur, merci pour tout »
« Ça existera toujours »
« Vieux frères, c’est ce que j’attendais depuis tellement de temps… »
« Tristanou / Noki / Siz / Tibz / Marbury / Q / Pitou / Sammy Davies / X-Man / Le Belge / Clément / Romain / Jamaal / Guigui / Victorien / Oliv’ / Le Blizzard / V-R / Manu / Angelito / Loyal / Hugo / G-Man / Big Lulu / Claire / Gros Nico / Marie / Mathilde / Dan / Seb / Marin / Aleksi / Paul / Rémi » (j’en oublie sûrement d’ailleurs)
« Debout les petits chouchous, on est arrivés, il faut se lever »
« Sexy boy, sexy girl »
« On attendait qu’une chose, c’était de partir le plus souvent possible »
« On a pris la Clio, on est descendus. On avait des duvets pour le soir »
« Ça a été vécu comme une respiration »
« On allait vers quelque chose, mais on savait pas du tout où ça allait s’arrêter »
« Le trac se transforme en adrénaline, parce que maintenant : ça y est »
« Le bruit de la foule, c’est ce qui te reste le plus »
« Tu t’habitues jamais à ça »
« T’es dans un grand bateau, qui roule à 100km/h, avec 18 de tes copains à l’intérieur »
« Ces tournées, ça ressemblait vraiment à des colonies de vacances. Et à des colonies de vacances de plus en plus grosses »
« T’es pas prêt pour ça »
« C’est comme si on était dans les eaux internationales »
« On l’a fait aussi pour ça : pour voir ce qu’il y avait au bout de la nuit, pour buter notre routine »
« Ils pensaient que c’étaient des ouvreurs de la salle »
« Le Bataclan, on en a fait notre lieu »
« Il faut que tu te souviennes de ça »
« Ce que tout le monde a donné à la vie de ce projet (…) ça existera toujours »
« Garder ces moments-là comme des moments d’ivresse »
Très beau souvenir en ta compagnie en ta compagnie et à fredonner le titre « le blizzard » qui est à mon sens la chanson qui permet de relativiser, d’être optimiste et de mieux appréhender l’avenir.
Je repense à ces moments par intermittence et ça me fait sourire.
Une vraie histoire d’amour qui commence sur des vraies chansons d’amour, ou plutôt des chansons d’amour vraies.
Et puis les lives, les kilomètres pour vivre en direct la magie de notre histoire : Nantes, Angoulême, Paris et Tours pour la tournée des festival. De la scène aux coulisses, devant la fresque ou derrière le merch, avec les doigts d’honneurs bien placés dans les rideaux de chaînes, les rencontres inoubliables, les agitations frénétiques de Thibault, les sorties de scène camouflage de Quentin, et mon amoureux sur scène avec son drapeau.. Merci pour cette putain de belle histoire.
C’était nos débuts… .Nous nous draguions avec des paroles de Fauve par sms… Nous rêvions chaque nouvelles fois de vivre ces nuits fauves… Nous marchons aujourd’hui main dans la main et enculons le blizzard sans retenue. Peut être que sans Fauve notre couple ne serait pas aussi fort aujourd’hui. Nous cherchons encore chaque jour les hautes lumières. Nous avons des centaines d’anecdotes de concerts… La surprise ou plutôt les surprises, les pieds qui pendent au dessus de la foule, la dernière chanson assis sur le crash barrière avant de retrouver le mersh… Les câlins, les photomatons, la valse sur en haut du gradin ou la folie sur Tallulah, et même les serviettes de Patrick Sébastien… Nous nous plongions dans nos regards et nous avons compris ce jour là que nous ne pourrions plus vivre l’un sans l’autre…
Je repense à ces moments par intermittence et ça me fait sourire »
Rideau de maille, lumière de feu, emportée, hypnotisée.
La foule crie mais il n’y a que nous. J’ai envie de te prendre contre moi et te dire que je t’aime. Heureuse et enfin vivante.
Lors du concert il s’est produit quelque chose de magique en chacun de nous, il n’y avait pas besoin d’avoir pris des substances pour apprécier ce moment, comme ils disent « quelque chose de grand qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard! » Les larmes ont surgi toute seule, les empêcher d’apparaître sur nos visage émerveillés, étais aussi impossible qu’essayer de tenir de l’eau entre nos doigts.
FAUVE a permis des rencontres magnifiques, avec d’autres fans, d’autres personnes ou avec d’autres groupes. FAUVE restera gravé dans mes années de jeune adulte. FAUVE aura été un remède efficace contre le noir qui avançait petit à petit. FAUVE restera FAUVE à jamais.
La reconnaissance est le sentiment qui reste quand je pense à tout ce qu’ils ont fait pour moi.
FAUVE m’a beaucoup fait voyagé, j’en ai fait des kilomètres, mais je ne regrette rien, jamais.
Le corp nous a laissé entendre qu’on pouvait participer à la fresque. So, je soumets ma phrase.
La fois où Quentin est tombé. Ah mais non, il y en avait au moins un qui tombait à chaque fois!
Cimer les gars !!!
C’était le meilleur moment de ma vie, sans doute le plus émotionnel.
J’me sentais chez moi, comme si j’avais trouvé ma place entourée par tous ces gens qui criaient et qui sautaient en musique, j’avais l’impression qu’enfin je pouvais hurler et pleurer sans me sentir ridicule ou jugée par d’autres, que je pouvais être qui je voulais sans problème.
C’était beau vraiment.
Fierté et papillons…
3 juillet 2015, Rouen, la tête dans les étoiles et dans les Hautes Lumières en partageant une soirée dans les coulisses avec les fauves…
Fauve, ça rapproche, c’est une sorte de communauté. Avec, on fait des rencontres uniques. Lors de concerts, dans la vie de tous les jours.
Je suis allée au concert avec une amie. Une douleur vive me tordait le ventre, de l’excitation oui, mais aussi une peur d’être déçue de ces gars que personne ne connaît.
Le résultat fut magique. Débouler sur « Nuits Fauves » en rappant, c’était euphorique. Je lâchai tout, tout et n’importe quoi dans ce concert, sautillant comme une dingue, vibrant au son de la musique, gueulant des paroles à un débit élevé, faisant des fucks hauts les mains, hurlant que le Blizzard allait se faire enculer. Un rappel. Et les larmes aux yeux lors de la fin de « Hautes Lumières ». Parce que je savais que ce serait la dernière. Regardant les étoiles à la fin de cette chanson, bras levés en mouvement.
Maintenant, quand je regarde les clips lives, une mélancolie m’envahit. Parce que jusqu’à lors, aucune musique n’avait réussi à me faire sortir de ma torpeur existensielle. Quand j’écoute Fauve, je m’évade, des images flous passent en boucle dans ma tête, des images belles et inexplicables.
Fauve est unique ≠
Même si tu ne m’aimes pas, j’ai passé un très bonne nuit après le concert à tes côtés Zoé ≠
Pour ma part, mon plus beau souvenir concernant le groupe c’était à l’ancienne Belgique, il y a un an. Voir tout ces gens qui chantaient et souriaient à chaque notes, ça me donnait des frissons.
Devant chaque nous clips, nouveaux et anciens je suis nostalgique et je n’ai qu’un souhait : que cela ne s’arrête jamais.
Alors l’année dernière, le 23 mai, je suis allée au concert avec une amie, et c’était mon premier concert. Tout l’monde hurlait de partout et moi j’avais pas l’habitude, au bout d’un moment je me suis décidée de me lancer et de crier à mon tour, sauf qu’à ce moment là personne n’a hurlé et j’ai fait un petit cri de « tapette ». Vous imaginez la honte et le fou rire avec mon amie.
Encore merci pour tout, je vous aime tellement. Ce fut le plus beau jour de ma vie.
Les clips me rappelles leurs concerts, leurs festivals, leurs routes, leurs envie et surtout tous les mains échanger avec Stéphane !
Bonjour, en grande fan de Fauve je me devais de vous écrire, et en plus ce 6 mars 2016 cela fait 1 an exactement que j’ai assisté à leur concert, alors voici quelques petites choses pour votre mur… Je me rappelle que durant leur concert lors de la chanson TRW les vieux frères ont prononcé cette phrase : « il est temps d’aboyer pour combattre la peur » et s’en ai suivi sur le refrain toute une foule en délire qui aboyait et hurlait de tout leurs poumons un peu comme des sortes de loups dans la nuit. Je n’ai pas besoin de vous décrire à quel point ce moment été puissant et magique. Il y a aussi un texte anonyme que j’avais trouvé sur Tumblr il y a longtemps qui résume parfaitement ce que je pense de Fauve, je sais pas si ça vous intéresse mais voilà :
« Quand t’écoutes Fauve la première fois, c’est moche.
Tu trouves ça violent, dur, vulgaire. Il y a très peu de rimes, pas de mélodie. C’est saccadé et ça fait mal.
Ça fait mal mais tu écoutes jusqu’au bout. Puis tu écoutes un autre morceau, puis un autre. Puis tu les écoutes tous, deux fois, trois fois, en boucle. Tu te reconnais dans chaque chanson. Tu oublies ta peine et ta solitude, la musique t’aide et te fais du bien. Tu te dit qu’il te reste des chances de t’en sortir et que t’es pas tout seul à te battre. Les mots te heurtent, te bousculent, mais ce n’est pas violent, c’est puissant. Et ce n’est pas dur, c’est fort. Et ça fait du bien.
Écouter Fauve, ça peut être très laid.
Mais ressentir Fauve, c’est beau à en pleurer. »
En espérant vous avoir aidé un petit peu…
Hi, My message, if I have one: Fauve ≠ Live or at home = goosebumps! and a hell lot of Love!
Xxxx PS: THANK YOU TO ALL OF YOU AND GOOD LUCK
Profites de la vie, manges, bois, aimes et souris »
J’ai une anecdote toute particulière, à propos Danube affiche qu’ils m’ont dédicacé. Ils avaient entre autre écrit « Force & Courage », et je pense que pour n’importe qui ça peut être encourageant !
Je vous envoie deux petites phrases par rapport au concert auquel j’ai assisté à Lille le 23 avril 2015! Les voici: « J’ai senti mon coeur battre plus grand, que c’était bon de se sentir enfin vivante » et « J’ai enfin connu les nuits fauves, et comme promis, c’était dément »
Bonne continuation à vous les gars, et merci pour tout ce que vous faites, c’est magnifique!
Bises vieux frères,
Quand j’écoute leur musique je dirais « la beauté de la nature enivrer »
Leçons de psy, claques dans la gueule, les aperçus de l’album live donnent l’eau à la bouche, ça devient compliqué de rester patiente!
C’est beau Fauve.
Alors je me suis retournée et j’ai vu les mains du public trouer la lumière diffuse des projecteurs et c’était beau toutes ces mains en l’air qui perçaient la lumière.
Elle m’a laissé passer devant elle pour voyou, elle m’a enlacé la taille avec un de ses bras et j’ai pleuré en chantant.
Un briquet à la main, nous avons été le temps d’une chanson les hautes lumières parisiennes
« Que nos deux coeurs battent au rythme des nuits fauves »
« Pour se dire, pour se rappeler. Je suis veilleur, tu es musée. »
« Y’a quelque chose de magnifique dans son histoire, de savoir que si tout foire il nous en reste dans les tiroirs. »
« On doit encore parcourir la Terre, on doit trouver cent mille soeurs et cent mille frères pour plus jamais être seul dans les cimetières. »
« Faut pas que tu désespère, perds pas espoir. Promis, juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. »
» Emmène moi revoir une dernière fois cet endroit qui faisait taire le vacarme de nos idées noires. »
« Je sais pas d’où ça sort, je sais pas d’où ça vient, je pourrais pas te l’expliquer et je comprendrais que tu me prenne pour un dingue, je t’en voudrai pas. C’est juste que quand je te vois ça fait des flashs dans ma tête, y’a des images qui se répètent en boucles et j’ai besoin d’en le coeur net.
Je nous vois danser au ralenti sur du rub a dub et toi tu me déposes des mots précieux au creux de l’oreille. On se regarde droit dans les yeux, on veille jusqu’au lever du soleil.
Je nous vois sortir marcher boire et partir sans payer, tirer des plans sur la comète et faire l’amour les fenêtres ouvertes. »
Fauve en concert c’est des corps les uns contre les autres qui se cognent avec amour c’est le sang qui bat dans les tempes quand les basses défonce nos coeurs
Fauve on vous aime vous avez fait couler les larmes et réunit des corps et des lèvres
Il y avait comme des centaines d émotions en moi qui voulait s échapper lorsque la musique battait et que nos corps dansaient
Le 2 avril 2015 nous étions des vrais fauves à Lyon
Je n’ai pu voir Fauve malheureusement qu’une fois (enfin c’est déjà ça) et ça m’a énormément marqué, c’était un mélange de quelque chose de magique et de magnifique, difficile à décrire (surtout que je n’est jamais été forte pour m’exprimer)…
Mais je crois qu’une des plus jolies phrase de Fauve est « tenter tout ce qu’il y a à tenter et surtout on aura aimer » dans Loterie car elle représente beaucoup d’espoir…
Pendant le concert en juin dernier, c’était comme si ma peine s’envolait avec leurs musiques, dans la nuit sombre sous la pluie…
Bref, je ne pense pas vous avoir aider car c’est très difficile d’expliquer et de poser des mots sur une chose aussi merveilleuse mais je vous souhaites beaucoup de courage pour votre fresque !
Celle de Paris est déjà très belle alors j’espère que vous ferez celle de Granville aussi jolie (et j’espère avoir la chance de passer prochainement la bas)
Du bonheur,
Des mots pour sauver le monde, pour changer la vie, pour allumer les âmes
« Notre corps vagabondait ; notre esprit disparaissait dans les volutes de fumée ; sur la musique on allait et on venait »
Tous le majeur en l’air pour enculer le Blizzard » Une Fauveliere
Yo! Alors moi pendant leur pot de départ au Bataclan quand le guitariste a sauté dans la fosse et qu’il est arrivée au dessus de moi et bah avec mes petits muscles j’ai pas réussi a le soulever du coup je suis tombée avec lui sur ma tête bon après on m’a aidé pas très intéressant mais je trouvais ça drôle. La bise !
C’était comme si tous les vieux frères et les belles s’étaient réunis pour lever leurs majeurs en l’air et enculé ce foutu blizzard.
Espoir blues
Vous nous avez embarqués, au son de votre voix et aux hurlements de votre cœur, le long du chemin de cette quête inespérée .
Fauve a crié vos maux, vos peurs, vos douleurs et à panser les nôtres…
Vous avez eu les mots justes pour fermer les trous béants qui abîmaient nos âmes.
Le lendemain des étoiles, dans la nuit chaude, là j’ai compris le sens de « tout est à vous » »
Une claque, une caresse, un tremblement de terre, une présence, la conviction que l’amour est la solution, la conviction d’être au bon endroit au bon moment, la plénitude, la confiance, l’explosion de sensations et surtout, surtout, l’envie de me battre, la conviction qu’il faut jamais cesser d’y croire, que tout arrive! Ils ont fait battre mon cœur plus grand <3
Fauve c’est salvateur, révélateur pour les gens comme nous!
Vos mots sur les maux ont dissipés le blizzard
Et puis si vous voulez vous la jouer troll :
On vous aime même si votre bassiste se casse la gueule sur scène.
enfin bref on se marre hein.
Des myriades pourpres, 4000 amis, 4000 îles…
Une vidéo surprise en plein concert à Nantes : louis souhaite un joyeux anniversaire à son ingé son de pere. Il s’en souviendra toute sa vie. C’était beau
À toutes ces merveilleuses soirées de concerts et de vie !
« Si ça s’évapore pour rejoindre le néant
Si ça devient tout, c’est le temps
Le temps seul qui finit par le dire :
Une relation, c’est un potentiel laissé à l’avenir. »