La joie de vivre…

« Au mois de mai 2014, un air frais est venu souffler aux portes du Lycée Jean Lurçat, à Saint-Céré… Cette brise légère s’est accompagnée de quelques sprays d’aérosol, d’acrylique et de nombreuses discussions. Retour sur image, retour sur mémoire avec la présence active de deux artistes issus de la mouvance du Street Art, saint-céréens d’origine et de cœur, Rém et Paul, Sismik et Azot.

Ces deux personnages aiment à jouer avec le support, la couleur, à prendre place dans la ville, à marquer leur empreinte tout en rendant visible une mémoire et des êtres voués parfois à l’invisibilité. C’est un véritable dialogue à cœur ouvert, une passerelle entre les êtres, un arbre à palabres, des traces de vie qu’ils donnent à voir sur ce pend de mur à côté du Lycée. Un condensé de vies, générateur d’une gentille pagaille le premier jour de réalisation! A chacun sa petite phrase sur son enfance, à chacun son coup d’aérosol sur le mur, à chacun son moment d’éternité! Cette peinture murale, L’insouciance, annonce la couleur: deux pratiques différentes et complémentaires sont en présence, hyperréalisme et abstraction, le tout ponctué d’un écrit faussement léger. Ce mélange des genres peut surprendre les amoureux des classifications normatives, mais cette hybridation renvoie aux réalités d’une vie d’homme entre monde matériel et immatériel. De cette belle « insouciance » va naître l’exposition à la Maison des Consuls… C’est cette approche singulière et polymorphe qui est présente à l’exposition intitulée La joie de vivre, de ce début d’été 2014, Place du Mercadial à Saint-Céré. Cette exposition hommage à Jean Lurçat, est une exposition sur les traces de cet artiste pluriel dont les œuvres oscillent elles aussi entre figuration et abstraction, avec cette vision humaniste si caractéristique.

Pourquoi ce choix de thème pour une exposition?

Travailler autour d’un artiste comme Jean Lurçat à Saint-Céré peut paraître évident, mais ce choix reste audacieux. Faut-il se comparer, s’inspirer pour mieux se révéler? Ou tout simplement, il convient peut-être de faire en sorte que ce grand nom reprenne vie, soit remis dans l’actualité de notre époque, porte parole intemporel d’un humanisme que certains voudraient vacillant. Je pense qu’il faut parler d’une aura émanant de Jean Lurçat, aura d’un homme simple, d’un créateur, au regard tourné vers le monde et vers la jeunesse en particulier. « Ah le spectacle de ce nouveau monde qui s’entrouvre devant vous et qui requiert tout votre courage et toute votre lucidité, comme il vaut la peine d’être vécu en spectateur et en acteur! Bonne chance jeunes gens, bonne chance jeunes filles; vous êtes chanceux, d’ailleurs vous vivez une aube!». Voilà ce qu’écrivait Jean Lurçat pour son discours de Distribution des Prix au Lycée, en 1964, phrase témoignant du souci de l’autre et de sa foi en la jeunesse active et participative…

Avec cette exposition, il y a donc rencontre entre la mémoire liée à cet homme et ces deux jeunes artistes, avec des points de convergence évidents entre pratique et regard humaniste.

A la gravité d’un monde en suspend, Sismik et Azot répondent par une joie de vivre débordante, une douce contagion communicative. Ils interpellent autrui, l’autre, alter égo du quotidien, l’autre générateur de leur œuvre, l’autre grâce à qui l’œuvre prend vie par le regard… Cette forme d’humanisme que l’on voudrait nous faire croire mortifère dans nos sociétés contemporaines, est là bien présente pour qui veut la voir et la partager. Sismik et Azot travaillent sur le lien social, inter générationnel et ils trouvent par les rencontres et l’écoute, par leur mode d’expression, la peinture et par la variété des supports un lieu privilégié de contacts et d’échanges au sein de la cité. Leurs regards sur Jean Lurçat parviennent à rester libres malgré la densité de ce père spirituel. Une belle approche, une joie de vivre comme antidote à la morosité ambiante.

A voir de toute urgence pour un moment de vrai plaisir!  »              Isabeau le Blanc

Nous remercions Isabeau Leblanc, professeur d’art plastique au lycée de Jean Lurçat à Saint-Céré (46), qui a rédigé ces quelques lignes pour introduire notre exposition. Encore merci pour toi, ton écriture, et ta réactivité.

Voici donc avec cet article, ces quelques photos un retour sur quinze jours d’exposition à Saint-Céré. C’est pour nous un des textes le plus long à rédiger et le plus compliqué car nous ne voulons rien oublier et surtout essayer de retranscrire au mieux ce que nous avons ressenti durant cette expo. Dans son texte Isabeau a dit beaucoup de choses, nous allons donc nous lancer dans les remerciements et la tâche n’est pas facile. Désolé d’avance à ceux qu’on va oublier et nous tenons à souligner qu’il n’y a aucun ordre de préférence comme ça pas de jaloux…

En premier, tout de même, nous remercions Séverine Breil, chargé de communication à la Mairie de Saint-Céré, mille mercis pour ta joie de vivre, ton sourire, ta motivation, tu ne nous as jamais rien refusé et tu as même répondu à nos caprices de futures stars. C’était un réel plaisir de bosser avec toi, tu vas nous manquer. On a passé beaucoup de temps tous les quatre. Je remercie donc Marie-Claire, pareil t’as été au top, encadre ton annonce d’accordéon et accorde l’encadrement pour annoncer. On se revoit vite et on croise les doigts pour Cornac, comme ça vous viendrez manger.

Merci à la mairie de Saint-Céré, et à Monsieur Destic, le maire, pour nous avoir soutenus. Une de nos œuvres sera mise dans la prochaine médiathèque et vous ne vous rendez pas compte, mais, à moins de 30 ans c’est une très grosse fierté pour nous. Cela veut dire, que si un jour on a des enfants (j’en doute fort) leurs petits enfants pourront dire que c’est leurs arrières grands parents qui l’ont fait. ça peut aider pour emballer au Casino lors d’une soirée guinguette. Merci à Michèle Kiefer, Première adjointe culture, pour nous avoir suivis depuis le début et pour avoir cru en nous, t’as été au top, encore merci. On sera toujours là pour quelconque projet.

Tant qu’on est dans la mairie et tous les pôles qui gravitent autour, une pensée à tous les services techniques, (qui je sais on a dû saouler) pour nous avoir aidés pour tous nos événements, merci. Une pensée bien sûr à tous les conseillers municipaux et les employés communaux.

Lors de notre vernissage et dévernissage, il y a plusieurs jeunes qui sont venus nous donner un coup de main, ils ont été géniaux et si professionnels que l’on va faire au mieux pour vous payer des billets d’avions si on expose à Rio de Janeiro, Casablanca ou Londres. Sans vous ça n’aurait pas été pareil. Des milliards de mercis et surtout n’oubliez jamais que, où que l’on soit, nos portes vous sont ouvertes. Vous faites partis de la famille quoi. Jean Lurçat avait dit aux jeunes lycéens pour une remise de prix en 1964, « Le monde qui s’entrouvre devant vous vaut la peine d’être vécu en tant que spectateur mais aussi et surtout en tant qu’acteur » alors merci pour lui et merci pour nous. On a failli oublier de vous citer… Julia, Julie, Ugo, Enzo, Lucie, Marine… (et vos parents) merci.

Ensuite on voulait souligner, qu’à chaque expo et travaux que nous réalisons, il y a l’envers du décor et toutes les personnes qui bossent dans l’ombre mais sans qui on n’arriverait à rien. La palme d’or est décernée à Been, Binette, Nebee, Greg ou Grégory comme vous voudrez, il était là pour nous aider à tout monter. Je pense que sans lui le vernissage aurait eu lieu quatre jours après. Merci pour ton soutien et ta motivation. La bise à tes parents Françoise et Denis en passant, ta sœur qui on sait, aurait aimé être là. De plus, cimer (merci à l’envers) à Romain, Paulo, Olive, Fanou, pour le piano, ça pèse ces outils là, à Jérôme et Magalie, Olivier et Gérard. Vous êtes des amours. 10 pour l’aventure piano… Esther sans qui le piano n’aurait servi à rien, merci d’être venue jouer, c’était un honneur de t’avoir à notre soirée de clôture et Gaspard aussi à la contrebasse.

Merci à nos mamies, taties, mamans, amis, amies, pour nous avoir vraiment aidés pour la préparation de l’apéritif au vernissage. Merci à nos papas pour leur soutien.

Raymond Vernhiet pour une grosse partie des photos.

O Sam Pub, merci pour tout Mesa t’as assuré, on a adoré être ton voisin pour ces quelques jours.

Sans oublier les artistes locaux qui nous ont soutenus et qui ont partagé un bout d’expo avec nous en laissant quelques œuvres. Louis Deverdal, Jluc Laborie, Jacques Fourneaux…

Big up Boris et La mèche avec qui on a l’habitude de travailler pour nos sérigraphies. On refait ça bientôt.

Merci Arborati, marque de vêtements, amie avec qui nous travaillons. Et merci bien sur à la maison Carlin Pinson, vigneron et ami du Sancerrois qui nous soutiennent dans de nombreux projets. Le vin que nous avons pu déguster au vernissage vient de chez eux 😉 Merci d’être venus chez nous 😉

Decibel FM, et Radio Présence… La dépèche, La vie quercynoise, France 3, Bobby tv, All city…

Enfin quelques gens qui nous touchent, désolés si on en oublie… Vous avez tous été au top, on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait un tel intéressement et engouement autour de l’expo, vous avez été nombreux, on a reçu plein de messages, on a vendu plein de toiles, plein de sérigraphies. Le bilan est donc positif et on vous envoie un sincère Merci.

Grégoire, Laeti, Olive, Sarah, Stef, Margot, Julien, Salima, Roman et sa moitié de frère, Pierre-Marie, Julie, Léo Sacha, Arlène, Fred, Roman, Jojo, Leeza, son chéri et ses enfants, Jaloul, Mika et les profs de Souillac..Elisa, Sylviane, Jazon, Valou, Faustine, Aloïse, Ahmed, Nabil, Coulou, Emilie, Marine (fois 10 putain la tête quand je t’ai vu), Kegrea et sa chérie (trop content de la surprise) Jean phi, Elodie, Lyly, Btissam, Nadia, Fabien, Illam, Julien, Nicolas, Marina, Renaud, Ilann, Olivia, Mathieu, Sylvie, Michel, Jp, Mathé, Josette, Gérard, Françoise, Denis, Maïté, Farget, Axelle, Adri, Lolo, Laurie, Marine, Ladie Soul, Félicien, L’instant t, Odélice, La pizzeria, La fondue lotoise, Pat à Piz, Faouzi, Chaouki, Laeticia, ses enfants, Monique, Jean-Luc, Marie Agnes, Céline, Simon, ses parents…. Angéline et son chéri Domi et Guy, Tonton Pierre et tatie Lulu, Tonton Philippe, et tatie Isa, JeanPhi, sa cops, Alex, Zoé et Bryan, Alix, Nico, les commerçants, Nathanaël et sa famille, aux familles Mazet, Frescaline, Amatach, Fournier, Soquet, Gréner, Tournier, Pagès, Trin, Lebecq, Blin, Chaussadas, Chataigner, Roussillhes, Farran, Clamagirand, Pierrot et sa petite famille… Pierre et tous les jeunes de l’espace jeune.

Sans oublier nos partenaires, la Mairie de Saint-Céré, Andros, La vie Quercynoise, Bricorama, Boulangerie RS, La Mèche, Osam Pub, Gaec Boviland…

Bref on va forcément en oublier… Merci à ceux qui sont venus de loin, ceux qui n’ont pas pu venir, tout le monde quoi.

Enfin, pendant notre expo Enzo a perdu sa mamie une sincère pensée pour elle et de là où elle est, elle peut être fière de son petit fils il est en or, pensée à toute la famille.

Et une autre très grande pensée pour Corentin alias Coco qui nous a quittés trop tôt, 17 ans… Tu vas manquer à notre ville et ton sourire reste gravé dans les mémoires de tous. Notre exposition La joie de vivre t’es entièrement dédiée.