Tout comme en juillet nous nous retrouvons à Arvieu, au fin fond de l’Aveyron pour être pour la deuxième fois de cet été intervenants « peinture, graffiti » dans un colonie de vacances. C’est la même configuration que le mois d’avant. Nous vivons dans la même tente et nous sommes dans le même camp. Il y a un premier groupe qui est en pêche Rémi, Armand, Luc, Nicolas, Lahyan et Arthur, encadré par Eddy comme le premier mois et une deuxième équipe avec nous, composée de Léa, Orane, Amandine et Simon. C’est clairement les meilleurs. Nous nous en rendrons compte très vite et il y aura une forte confirmation lors de l’évolution du projet et encore plus à la fin mais nous vous laissons le découvrir au fil des lignes de ce récit. Ensuite la directrice n’a pas changé car on ne change pas une équipe qui gagne. Il y a deux animateurs qui sont les mêmes, Arno et Joan et deux nouvelles animatrices Céline et Calypso. Nous voilà donc tous prêts à attaquer ces trois semaines de colonie et quatorze jours de travail entourés d’une équipe de choc. Le mois de juillet s’était bien déroulé mais avait été très difficile pour plusieurs raisons. Nous voulons alors essayer de nous servir de certaines erreurs que nous avons fait pour ne pas les reproduire. Et à la grande différence du mois précédent, cette fois ci nous nous rendrons beaucoup dans le village car nous réaliserons la fresque finale, qui est le fil conducteur de notre projet, au cœur du village. Lorsque nous disons cœur c’est vraiment cela puisque nous sommes au pied de la médiathèque, dans le jardin public. Le mur que nous peindrons est celui d’une ancienne salle de spectacle et de vie qui va être en réhabilitation d’ici quelques mois. Lorsque nous avons fait la démarche auprès de la mairie pour savoir des propositions de murs qu’ils pourraient éventuellement nous mettre à disposition, il n’était pas forcément question pour eux de nous donner celui-ci sachant qu’il serait détruit peu de temps après. Mais nous avons insister car même s’il n’existera plus dans un temps plus ou moins définit nous voulons marquer les esprits et faire quelque chose qui marque les esprits comme les Golds, la Compagnie Créole ou Manu Chao restera gravé à jamais dans l’histoire du village. Tout ce projet est entièrement financé de A à Z par la CCAS et nous remercions la ville d’Arvieu d’attraper, sans trop se poser de questions la perche que nous leur tendons. Qu’est ce que la CCAS ? Nous vous faisons un petit rappel, ce qui est normal, pour que vous compreniez bien dans quelle dynamique cette aventure a été conçue. La CCAS est la Caisse Centrale d’Activités Sociales. Il y en a 69 en France et c’est eux qui gèrent les activités sociales des salariés des Industries électriques et gazières en France, principalement EDF et GDF et leurs filiales mais aussi les entreprises locales de distribution de gaz et d’électricité soit 158 entreprises. Depuis plus de 50 ans, la CCAS est au service des électriciens et gaziers. Elle s’efforce de promouvoir la place de l’humain dans la société et défend le droit aux vacances pour tous, l’accès aux loisirs, au sport, à la culture. Elle développe aussi des solutions nouvelles pour l’accès à la santé et à la restauration. Schématiquement c’est le comité d’entreprise des électriciens et gaziers en France. Voici donc le déroulé d’une aventure qui pourrait paraître banale au premier abord qui deviendra vite pour nous quelque chose de fort et marquant dans notre histoire. Bonne lecture à tous.
Nous arrivons le lundi pour, en tout, 14 jours de travail. Le lundi nous commençons par le repas, chose qui ne nous déplaît pas. Nous avons deux voitures et arrivons avec quelques longues minutes de décalage. C’est assez drôle de s’installer autour d’une table où nous ne connaissons aucun jeune et nous commençons par nous poser plein de questions, savoir qui va bosser avec nous. Les jeunes ne comprennent pas encore notre humour et nous ne savons pas d’ailleurs s’ils vont le comprendre au fil du séjour. En juillet l’ambiance était assez spéciale mais nous sentons dès le départ que le groupe va être différent. On commence vite à voir qui va travailler avec nous. L’équipe sera composée de trois filles et un garçon. C’est assez drôle parce qu’on a l’impression que nous devons tout recommencer à zéro et effectivement c’est le cas. Nous retrouvons vite notre motivation des débuts et cette envie de transmettre un peu de notre vécu, de ce que nous avons acquis et que nous travaillons au fil des jours, au fil du temps. Nous reprenons vite nos marques et après le déjeuner nous allons vider nos voitures et défaire nos sacs, reprendre place dans nos tentes que nous n’avions pas entièrement vidées.
Pendant ce temps les jeunes finissent leurs tâches ménagères et nous nous retrouvons en tout début d’après midi. Il fait beau et presque chaud ce qui est plutôt rare ici pour un départ de projet. Nous nous installons à l’ombre sous les grands et hauts arbres du camp où nous vivons. Pendant de longues minutes et de courtes heures, nous discutons. Nous nous présentons à tour de rôle, parlons tous des choses qu’on aime, qu’on apprécie. Nous posons pleins de questions aux jeunes et ils nous posent pleins de questions. Nous apprenons doucement à nous connaître et à nous apprivoiser. Arnaud un des animateurs et Isa la directrice sont restés avec nous. Ça fait quatre jours que les jeunes sont arrivés sur le camp et cet exercice leur permet aussi de connaître leurs encadrants d’une manière différente et de mieux se connaître aussi. Pour le quatre heures traditionnel, nous nous ferons tout de même une pause glace, très importante aussi et très constructive. Jusqu’à la fin de cette belle après midi ensoleillée nous continuerons les présentations du projet et les présentations personnelles. Nous leur parlons tout de même de notre appréhension sur leur investissement comparé au projet de juillet. Mais nous sentons dès le départ que nous allons avoir un groupe impliqué. Dès le mardi nous nous mettons rapidement au travail. Nous retrouvons dès le matin pour parler de la thématique et réaliser ce que nous appelons le shooting photo qui est une partie assez stressante et plutôt rigolote. Le mur que nous réalisons est voué à être détruit nous nous sommes inspiré de ça pour le thème que nous voulions aborder. Nous allons alors parler de l’éphémère. Pour le visuel nous cherchons quelque chose de court mais intense, un moment que nous avons vécu mais que nous n’ oublierons jamais. Nous allons poser comme questions aux gens, Qu’est ce qui dans votre vie a été éphémère dont vous vous souviendrez toujours ? Est ce que vous avez été marqué par la rencontre de quelqu’un ou d’un événement ? Qu’est ce qui ne dure jamais mais que vous appréciez ou qui vous fait du bien ? Les réponses nous dirigerons vers plusieurs styles de pensées. Les gens nous parlerons alors des vacances, des grands parents, de l’amitié, de leur jeunesse dans le village, devant chez eux. Les passants nous diront qu’ils aiment se balader. Certains feront allusion à leur départ en retraite, leurs marches sur le bord de la mer ou encore le petit château de sable fait par les filles au bord de l’eau. Il y aura plusieurs ressentis, une odeur et le soleil… la naissance du petit, le resto quatre étoiles, l’odeur du pain frais à la boulangerie, les petits rayons de soleil sur la terrasse, les Gold à Arvieu il y a quinze ans, la sortie en vélo entre amis, le pastis après une course de 140 km, le café Brue à Arvieu, le coucher des enfants en espérant qu’ils ne se réveillent pas, les retrouvailles en fin de journée, le mariage avec un mari et la naissance des enfants. C’est aussi un sentiment incroyable de se réveiller et de se dire que c’est les vacances. Une autre personne qui nous racontera cette histoire : « Quand j’avais 17 ans, je suis rentrée d’une petite fête entre amis. Nous étions en mobylette avec cet homme qui peut être allait devenir mon chéri. Heureux, heureuse… Si la mort venait à un virage je t’accueillerais avec plaisir. » Et tant de choses encore qui dorment dans les crânes… Ce jour, c’est notre premier réveil dans le camp pour cette deuxième session. Aujourd’hui est un jour très important à nos yeux puisque nous ne savons pas encore ce que nous allons faire. C’est donc toujours un grand stress tant que nous ne savons pas ce que nous allons faire et si la maquette nous conviendra. Dès le matin nous approfondissons et peaufinons au mieux la thématique et ce que nous allons demander le lendemain aux gens. Puis nous nous attaquons à la séance photo. Les jeunes vont être de très bons acteurs et nous savons à quel point c’est un bon exercice plus ou moins difficile selon la personnalité des adolescents. C’est toujours un moment très fort et que l’on aime ou pas, on oublie rarement. Avec à peu près 500 photographies dans notre carte SD, nous sommes quasi sur qu’il y aura de la matière pour travailler. Nous faisons une pause repas avant de reprendre. Pendant ce temps là nous laissons un peu reposer ce qui s’est passé le matin. L’après midi, Rémi fera aux jeunes un atelier photo afin qu’ils puissent avoir tous les outils nécessaires pour réaliser des images tout au long de notre séjour. Nous laissons deux appareils photographiques à disposition pour que nos ados puissent comme nous le faisons dans notre quotidien prendre pleins de photos. Le premier, celui de Rémi est un Réflex, qui demande un minimum de prise en main et l’autre celui de Sismikazot est un très bon compact qui permet d’être transporté un peu partout. Il est tout terrain. Cette journée fut donc vécue sous le signe de la photographie.
Le mercredi matin, nous nous rendons au marché du village afin de récolter pleins de phrases auprès des habitants et de communiquer le plus possible auprès de la population. La veille nous avions réalisé des flys que nous distribuons. Celui-ci présente le projet et invite les gens dans un premier temps à la conférence du mardi soir et ensuite pour l’inauguration de la fresque qui aura lieu le samedi d’après. Cette belle aventure matinale se terminera par un petit coup à boire au café du village avec la présence de notre ami Gilles, le maire d’Arvieu et donc le premier contact entre les deux partis. Ensuite, après un beau pique-nique au soleil avec pleins de pizzas maison nous passons clairement aux choses sérieuses. Comme on dit dans le métier, c’est le moment de passer la seconde. Nous amenons, le plus proche possible du mur, nos deux voitures afin de les décharger et de ranger le matériel dans la salle des Tilleuls où nous passerons beaucoup de temps. Nous sortons et ordonnons au mieux notre matériel. Les dizaines de pots de peintures acryliques, les centaines de bombes aérosols, échafaudages, échelles, escabeaux, bâches de protection, bacs, capuchons, sacs, spatules, pinceaux, rouleaux et tant de choses encore prendront place dans une petite salle annexe… Nous voilà donc un peu chez nous, comme si nous étions dans dans notre atelier. Une fois que nous avons fait tout ça, nous devons faire ce que les jeunes catalogueront assez rapidement de tâche officiellement « chiante » qui est de peindre le mur en blanc. Nous le répétons à chaque fois mais il est important pour la durabilité de l’œuvre dans le temps (même si celle-ci disparaîtra) pour accrocher la peinture sur le mur et pour que les couleurs ressortent. Cette belle expérience du blanc prendra plusieurs heures. Nous réalisons aussi dans des pots tous les mélanges et toutes les couleurs qui nous serviront pour le mur. Nous avons choisi les teintes en fonction de l’environnement du mur et toutes les couleurs que nous retrouvons sur les murs et les bâtiments qui entourent notre œuvre.
Le jeudi matin, nous allons dans un premier temps réaliser un dossier de presse afin de contacter un maximum de journaux et de presses et communiquer au mieux sur notre projet. On se divise en deux groupes. Certains seront sur internet afin de récolter le plus grand nombre de contacts et de pouvoir tous les appeler afin d’avoir les mails nécessaires pour notre communication. Léa se charge des appels téléphoniques et dégottera les meilleurs contacts des journaux locaux à la presse presque nationale. Simon et Amandine rédigeront les textes de présentation nécessaires pour constituer un dossier de presse béton. Par la suite nous constituons notre journée marathon et nous prenons une heure en début d’après midi afin de donner plusieurs techniques aux jeunes pour pouvoir participer au grand battle graff, nouveauté de la saison estivale 2016. Tous les quatre s’affronteront lors de plusieurs épreuves graffitis devant un jury composés de pêcheurs, animateurs, directeurs et même un grand nombre de gens venus du camp qui rentraient d’une rando et qui ont jugé les dernières épreuves. Nous sommes rentrés en lice pour la finale. Afin de vexer personne, nous ne parlerons pas des vainqueurs. Puis pendant deux longues heures nous restons avec notre groupe et ferons pleins de graffitis et de superposition de tag afin de former une œuvre collective. Il est déjà 19h30. Après le dîner, nous partons tous à Arvieu, sur notre mur afin de tracer la maquette au rétroprojecteur. Nous terminerons cette épreuve assez tard, bien après minuit et rentrerons au camp avec beaucoup de souvenirs pour une seule journée mais très heureux de tous les moments vécus. Nous arrivons à respecter notre planning et sommes bien dans les temps.
Après une courte nuit de sommeil, le vendredi nous allons faire ce que l’on peut appeler une journée administrative ou une journée paperasse. Malgré le soleil, nous allons rester toute la journée dans notre tente d’activités afin de préparer une soirée hip hop qui se déroulera fin de semaine prochaine. L’idée est de trouver au maximum de questions et de réflexions autour de la culture hip hop. Il nous faudra aussi créer une playlist pour un blind test. Ensuite l’après midi, nous commençons à préparer notre conférence de la semaine prochaine. Cette conférence est importante pour nous et pour les jeunes pour présenter notre projet, prendre la parole en public et pouvoir faire comprendre aux gens notre démarche. Puis il est 17h et ce sera le week end… Lorsque nous rentrons, nous sommes très heureux de voir que notre groupe a pris du temps pour réfléchir à plein de belles choses pour le projet ou différents exercices qu’ils auront à réaliser. Le mardi, nous commençons la peinture du mur. C’est enfin parti pour le grand départ, ce que l’on appelle dans le métier, passer la troisième. Il nous reste très exactement cinq jours avant l’inauguration. Nous formons deux équipes, pour l’instant Simon et Léa seront avec Paul pour la réalisation du fond abstrait et Amandine et Orane se chargeront de la réalisation du personnage. Les jeunes sont à fond sur leurs travaux et après une première après midi de peinture, nous arrêterons vers 18h car trente minutes après nous donnerons notre conférence. Nous nous préparons. Cette conférence a lieu dans la salle des tilleuls, là où nous réalisons la fresque. C’est une vieille salle qui ne sert plus où très peu et en parler serait très difficile mais il y a une âme ici, un cachet particulier et on s’y plaît bien c’était donc très important pour nous de la faire ici. C’était génial et les jeunes ont adoré. Ça leur a permis d’avoir un premier contact direct avec les gens et aussi de connaître un peu mieux notre travail. Le mercredi, jeudi et vendredi nous continuerons la fresque et lorsque les jeunes n’ont plus trop de choses à faire ils vont nous laisser la place pour faire les finitions et continuer d’avancer. Pendant ce temps là ils devront eux aussi faire leur fresque sans nous. Le mercredi nous avons fait une demi journée d’atelier abstrait sur des toiles de 1m par 1m qui seront exposées le soir de l’inauguration. Ça leur donne encore un outil supplémentaire pour concevoir leur œuvre collective. Pendant toute la période où ils bossent sur leur mur personnel nous n’interviendrons pas et ils veulent nous faire la surprise. Le jeudi, ils nous rendent visite sur le mur pour voir l’avancée des travaux et nous en profiterons pour prendre du temps un peu de théâtre. Nous ferons au pied du mur quelques jeux d’improvisation. Et nous aurons le droit à une fin d’histoire improvisée par Léa extraordinaire. Digne d’une génie. Bravo. Le vendredi nous passerons toute la journée sur le mur, nos jeunes viendront pique niquer avec nous et avancer sur certaines choses, cartels, et préparation du discours pour l’inauguration. Puis nous continuerons de donner le meilleur de nous pour se rapprocher du but final. Paul finira sa partie et il restera à Rémi à faire les cheveux. Puis, lorsque nous rentrons de notre longue journée de travail, Isa, et quelques jeunes nous attendent pour faire ce qu’ils appellent : « un repas à l’aveugle ». Pour tout vous avouer, nous sommes très fatigués et avons qu’une envie, celle de manger et d’aller au lit. Nous nous asseyons à une table et jouons le jeu. Nous nous retrouvons alors autour de deux couverts avec des bandeaux sur les yeux comme si nous allions embarquer pour un long vol. Première étape, on nous amène un bol et une grande cuillère et nous dégustons un gaspaccio. Nous trouvons tous les ingrédients et le repas commence très bien. Ensuite, ce sera lasagne saumon et épinard et pour finir crème de marron fromage blanc. Nous n’avions pas très envie mais ce fut très très bon et sensationnel. Un très bon souvenir.
Et nous voilà déjà le samedi, le temps passe bien trop vite. Il nous faudrait une belle journée ensoleillée pour finir dans les temps et sans problème de temps mais la météo ne s’est pas trompée. Même si les agriculteurs ont l’air de dire qu’il ne pleuvra pas et même si une certaine personne que nous ne citerons pas a vu un ciel rouge la veille et nous indique que c’est signe qu’il n’y aura pas de pluie, nous nous réveillons sous une pluie torrentielle. Nous avions regarder la veille la météo et nous sommes très inquiets pour ce début de journée et surtout son déroulé mais on va y arriver. On se divise en deux. Rémi part sur le mur et malgré la pluie de cette dernière journée arrivera à finir car ce soir c’est l’inauguration. Pendant ce temps là, Paul et les quatre jeunes passent leur matinée dans la salle d’activité à faire du slam et des improvisations. Personne ne sait trop ce qu’il s’est passé pendant ce petit temps mais les personnes concernées garderont ces quelques heures dans leur mémoire jusqu’à dans très longtemps. Ensuite après le repas du midi, Orane terminera d’écrire le discours, très beau discours. Pendant ce temps tout le monde s’activera pour préparer l’inauguration. Nous avons eu de la chance car il n’a pas plu une goutte comme si le ciel était avec nous et environ 150 personnes sont venues à nos côtés pour célébrer cette fresque. Ce serait difficile pour nous de tout décrire et de trouver les bons mots mais les jeunes ont vécu quelque chose qu’ils n’oublieront jamais et pour couronner le tout, ils ont eu l’honneur d’avoir la médaille du village.
Le dimanche, parce que nous ne pouvons pas arrêter le projet ainsi, nous partons à Rodez. Nous nous retrouvons à 9h autour du minibus, Isa, toujours directrice et Céline, toujours animatrice nous accompagnent dans cette balade du dimanche. Nous partons à la découverte de Soulages et donc de son musée. Sur la route nous nous arrêtons une demi heure dans un vide grenier à Canet de Salart quelques kilomètres après notre départ. Ce n’était pas prévu mais nous avons tous très envie d’y aller. On se regarde tous et on se gare. Nous sommes tous très excités à l’idée de trouver un petit truc à ramener chez nous. Isa et Céline rentreront bredouilles alors que tous les autres trouveront leurs petits bonheurs. Simon achète un petit cendrier rasta, comme nous avons tous eu envie d’avoir quand nous avons quinze et dont nous nous rendons rapidement compte qu’il n’est pas nécessaire à la décoration de notre premier appartement. Amandine a chiné un livre, Rémi a débusqué une longue vue plutôt old school avec une très belle pochette. Il en était pas mécontent. Orane tant qu’à elle est arrivée le sourire jusqu’aux oreilles avec de nouvelles chaussures qui habillent ses pieds. Elle est très ravie de pouvoir rentrer chez elle avec une nouvelle paire de Kikers, toute belle et toute brillante. Léa est revenue dans sa plus tendre enfance en achetant une nintendo DS lite avec pleins de jeux qui lui occupera beaucoup de temps en commençant par les trajets en bus pendant que ses coéquipiers dorment. Et enfin Paul, est reparti avec deux poches pleines d’objets en tout genre mais particulièrement un presse agrumes des années 70 à pile plutôt incroyable. Puis après cette petite course magnifique entre amis nous reprenons la route et arrivons plusieurs dizaines de minutes plus tard au musée. Et nous voilà partis, nous pour la deuxième fois de l’été, dans les rues d’un spectacle pictural d’un grand artiste aveyronnais, internationalement connu. Soulages est le seul artiste français à avoir un musée à son nom. La condition pour qu’il accepte cela était aussi de partager son musée avec d’autres artistes et de faire des expositions temporaires. En ce moment nous avons tous eu de la chance car c’est au tour de Pablo Picasso d’être présent dans la ville aveyronnaise. Ce qui fut génial, c’est de sentir l’importance que nos jeunes ont pris pas après pas à découvrir cet univers qui ne plaît pas à tous mais qui ne peut pas laisser indifférent. Par la suite vers midi et demi ce sera l’heure de rentrer au camp afin de manger, prendre un peu de temps pour nous et retourner en fin d’après midi à la salle des Tilleuils, là où nous avons réaliser le mur afin de ranger et récupérer tout le matériel. Après avoir charger les échelles, trier les bombes par couleur et entasser le matériel dans nos voitures nous retournerons au camp CCAS afin de préparer la fameuse soirée Hip Hop que nous avons concocté. Notre équipe commence à fatiguer mais il va falloir trouver la force parce que cette soirée, c’est notre soirée. Pendant que Rémi est à la recherche d’internet afin de créer la playlist du soir et certaines musiques qui nous serviront de fils conducteurs de la soirée. Nous avons une petite heure pour transformer notre habituelle cuisine en immense snack et restauration rapide que nous appellerons KIKI BURGER avec le fameux et glorieux slogan : C’est qui les meilleurs, C’est Kiki Burger. » Chacun s’est changé afin de se mettre le plus possible dans une dynamique hip hop… C’est alors que les débardeurs, les tresses plaquées, les créoles, les casquettes au crocodile et les polos de la même marque, les chaussettes sur le jogging et les baggys, les bobs, les baskets, les tee shirts avec des chiffres ou des gros logos tagués sont de sortis. Puis vers 20 heures nous déclarerons notre fast food ouvert alors que le kiki bar avait pris place quelques minutes auparavant. Même fatigués nous avons tous adoré ce moment, les dj, les rappeurs, les danseurs et représentants de la culture hip hop ont été présents et nous nous oublierons pas les américains et les glaces exceptionnelles conçues pour l’occasion.
Le lendemain, le réveil devient de plus en plus difficile mais nous partons ce lundi matin tôt afin de nous rendre à Millau pour une journée nature et découverte. Tout le monde à pas mal traîné la veille et se retrouve dans le bus pour une grande sieste collective. Les jeunes sont plutôt calmes mais nous pensons au fond très heureux de se retrouver ici. Puis la fin approche et cette fois-ci, nous savons que ça ne va pas être facile. Nous arrivons vers 10 heures dans la ville du gant. Nous retrouvons Eddy, le guide pêche présent sur la colo avec un autre groupe. Nous réussissons à réserver deux bateaux pour le soir et nous sommes très contents. A 10 heures nous partons faire une randonnée afin de découvrir une partie de la faune et de la flore. C’est très intéressant pour les jeunes après avoir passé presque trois semaines proche du lac de Pareloup de découvrir autre chose notamment sur le causse aveyronnais. La thématique de notre fresque étant l’éphémère nous avons eu la chance de découvrir l’Ephémère qui est une larve vivant dans certains cours d’eau. Ensuite ce fut une balade riche en Histoire. Nous ferons aussi un beau pique nique au bord de l’eau ainsi qu’une sieste qui restera gravée longtemps dans nos esprits et nos mémoires. Ensuite, nous irons à la découverte des graffitis de Millau lors d’une balade dans certains endroits de la ville puis avant notre longue route sur l’eau, nous avons quartier libre dans la ville. Les jeunes partent dans leur coin et nous nous donnons rendez vous à 17h. Trente minutes plus tard nous voilà sur le Tarn au bord d’un bateau. Nous nous sommes laissés guider par des bateliers et au fil de l’eau afin de partager une passion et de nombreux trésors d’une belle région. C’est un monde fascinant de l’histoire et de la préhistoire, tout comme cette longue journée nous répondons à de nombreuses curiosités géologiques, de la faune et de la flore préservées de cette belle rivière et de la puissance des dernières prouesses technologiques avec, en surplomb, une vision époustouflante du plus grand viaduc du monde présent à Millau. C’est une sensation extraordinaire de découvrir le viaduc de Millau en passant dessous embarqué sur un bateau. Enfin, nous prendrons la route avec le mini bus de la colo. Le soleil dans les yeux, déjà nostalgique d’un beau séjour nous regarderons tous avec passion les beaux paysages de notre campagne profonde française. Après un repas plein de rigolades et de beaux souvenirs, nous passons notre soirée à travailler avec un petit goût parfois désagréable de fin.
Et comme chaque bonne chose a une fin, nous mettrons fin à cette expérience inoubliable le mardi 23 Août 2016 en tout début d’après midi. Même si les larmes sont présentes et que les blagues ne sont pas assez fortes pour réchauffer nos cœurs nous garderont à tout jamais gravées en nous ces pages et ce chapitre que nous venons d’écrire. Nous n’oublierons jamais tous ces rires, ces litres de peintures déversées, ces coups de crayons sur les feuilles, ces longues minutes à réfléchir, les échauffements, les explications, la soirée hip hop et les casquettes à l’envers, les repas, les heures de vaisselles, les veillées, l’extinction des feux, les papotages jusqu’à pas d’heures, les discussions autour des styles vestimentaires ou des envies de baisers de colo, l’envie de premier amour ou de se conforter sur le fait qu’on peut plaire, les cheks bien à nous, les bises du matin, les blagues du matin même quand on a la tête dans la brume le matin. Nous n’oublierons jamais cette cicatrice sur la tête, la peinture sur nos doigts en fin de journée, les musiques redondantes que nous avons écoutées en boucle, cette instru de Nekfeu, ces blablas assis sur les marches… Alors quoi qu’il se passe, quoi qu’on vive dans les années à venir, ou les mois qui approchent nous n’oublierons jamais les jeunes ce que vous nous avez fait vivre et si parfois on vous a fâché on est très fier de ce que nous avons fait. Bravo à vous. On vous porte dorénavant haut et fort. Vous êtes autant Sismikazot que nous et nous continuerons de faire briller le blason de notre équipe pour nous mais en gardant toujours dans un coin de notre tête et de notre cœur ce que vous avez fait pour nous. On vous décerne clairement le titre de meilleurs éléments. On continue d’avancer avec nos trésors en tête et vous faites clairement partis de nos trésors.
Sur ce genre de projet, ça va forcément être difficile de n’oublier personne mais voici l’heure des remerciements. Nous tenons alors à remercier dans un premier temps la CCAS pour avoir financé ce projet et nous permettre de mener de telles actions. Ce que nous avons compris récemment et qui nous plaît fortement dans la démarche, c’est que ces actions sociales sont menées aussi et beaucoup à la campagne, dans les terres et pas seulement sur des pôles touristiques en bord de mer. Nous sommes des provinciaux, des mecs de la terre et de la campagne donc forcément ça nous parle. Un immense clin d’oeil alors à la CCAS et lorsque nous rentrerons de vacances, nous aurons l’occasion de faire un déjeuner afin de faire un bilan de cet été et peut être de discuter de notre devenir et ce que nous pourrions faire dans le futur. Nous avons eu beaucoup de contacts mais nous tenons à remercier du fond du cœur, Séverine et Nicolas pour leur écoute et leur motivation pour les projets à venir. Merci Carole la nouvelle Franck et Franck pour avoir suivi notre projet du début jusqu’à la fin, merci aussi Benoît le big boss. Merci de croire en nous et de nous donner l’opportunité des choses aussi grandes.
Ensuite, une immense pensée à Isabelle, directrice de cette colonie. C’est la deuxième année que nous travaillons ensemble maintenant, donc le quatrième groupe, le deuxième été et nous avons vécu des moments très forts à tes côtés qui contribuent au succès et à la réussite de ces activités. Nous savons à quel point ton rôle est le plus difficile. Bravo une fois de plus pour ton investissement et ces deux moi passés à tes côtés. On se revoit vite de toute manière. Tu peux d’ores et déjà réserver les meilleurs restaurants typiques du nord parce qu’on a déjà hâte.
Un gros big up aussi aux quatre animateurs de cette session Arno et Joan pour cette deuxième année consécutive toujours au top les gars !!! Putain le Kiki Burger restera gravé longtemps dans les annales… Belle dédicace aussi à Céline, meilleur tenue de la soirée hip hop, merci pour le linge et ravis de t’avoir rencontré, et Calypso aka Anette de Premiers Baisers pareil ravis de t’avoir rencontré… Ravis d’avoir bossé avec vous et d’avoir fait votre connaissance. C’était vraiment top.
Dédicace bien sur aux grands, très grands Raff et Jean Vincent. Raff est la fille d’Isabelle, la directrice et Jean Vincent est donc son futur beau fils, je vous raconte pas le bordel, d’ailleurs pensez à nous pour le mariage et le baptème, nous serons d’excellents parrains et témoins. Nous les avions rencontré l’an passé lors de la même colo. Ils se prennent toujours quelques jours ici et partagent de bons moments avec nous. Un an c’est long mais nous avons eu l’impression de les avoir quitté hier. Alors on viendra acheter des clopes chez vous et surtout on ne vous oublie pas. Ça serait même super cool de se voir en mars lorsque nous venons à Valenciennes puis il faudra bien qu’on se retrouve autour d’un burger et d’une belle soirée Méli Mélo.
Merci du fond du cœur à Alex, Corinne, Fred qui bossent ici et gère le camp. On a passé des supers moments et nous sommes très très heureux de vous avoir rencontrés. Merci pour les cafés du matin, les meilleurs de toute notre petite carrière. Ça va nous manquer tout ça. Merci pour votre investissement et d’avoir passé du temps avec nous. Vous pensez à nous pour votre carrière de Dj car n’oubliez pas que si David Guetta à pris contact avec vous c’est parce que nous vous avons inscrit à notre soirée hip hop. Bon courage pour la dernière ligne droite et on espère vous recroiser un jour. Une belle pensée aussi à tous les gens que nous avons croisé ici dans le camp, qui ont joué le jeu, qui se sont intéressés à notre travail et avec qui nous avons pu échanger ou partager un moment. Une pensée aussi à Pauline bien sur, Adrien, à Jean Michel, au petit Milan le beau gosse et aux parents d’Arno et nous devons certainement en oublier à la team d’ici !!!
Merci à Gilles, monsieur le maire d’Arvieu, et tout son conseil municipal, madame l’ancienne maire, Charlie. Merci d’avoir une fois de plus apprécié notre projet et de nous avoir donné l’opportunité de le le réaliser. On commence à croire qu’à Arvieu tout est possible et surtout on espère revenir très rapidement. On compte sur vous pour nous dégotter un truc et trouver une belle raison à notre future venue. Une fois de plus, vous avez médaillée nos jeunes avec la médaille du village d’Arvieu. Bien plus fort qu’une médaille d’or aux JO, on vous remercie du fond du cœur et merci de la part de nous deux pour votre précieux cadeau de réaliser un tour en montgolfière. Si ça continue nous allons acheter une maison ici et même prendre notre carte d’électeur à Arvieu.
Merci aussi et très belles pensées à toute la famille Bounhol, Gilles, encore, parce que oui il y a le maire, mais il y a aussi l’homme. Pensée à Mimi et sa cuisine exceptionnelle du mercredi soir, Raphaël et Marie, les enfants que nous connaissons, le barbecue mexicain bien sur et une très très belle pensée à Sibelle, la chienne de la famille.
Nous faisons aussi, un grand clin d’œil à tous les gens que nous avons croisés sur le marché le mercredi matin. A tous les gens qui nous ont suivis sur ce projet, qui nous ont donnés à manger, qui sont venus à notre rencontre, Sophie de la médiathèque, à la meilleure des Scops présente à côté du mur avec qui nous avons partagé de nombreux repas, on pas trouvé le temps de visiter les locaux mais promis ce n’est que partie remise. Merci aux voisins, ce qui sont venus nous voir, qui nous ont montré leur vielle voiture de collection, ou encore qui nous ont proposé des repas ou des visites de leurs maisons… Bref, tout ça on ne l’oublie et Arvieu vraiment merci.
Enfin un gros big up et grand merci aux colons « pêcheurs », à toute la fine équipe… Merci les gars c’était un plaisir de vous croiser chaque jour, même si vous n’avez pas eu les couilles pour certains trucs que nous ne citerons pas ici bravo quand même… Bravo aussi pour tous les excellents plats que vous avez cuisinés, en vrai vous avez assuré de dingue. Merci pour tout et merci à Eddy le gars sur de cette colo et surtout le meilleur de tous. On connaissait toutes tes blagues, tous ces bons moments qu’on avait passé autour d’une table et de bons petits repas mais on a découvert le dernier jour tout ton univers, ta ville, ta passion, ton amour de l’eau, de la pêche, de la faune, de la flore et c’était génial. Tu nous as amené dans les meilleurs spots graffiti de la région et les meilleurs magasins de rando. Eddy, à très vite on se revoit pour tout ce qu’on s’est dit.
Ah si on a faillit oublier le plus important et surtout nos numéros 1 de tous, nos petits chouchous, les boss des boss, nos rois et nos reines, nos graines de graffeurs, nos frangins, nos frangines, nos potes, nos élèves, nos maîtres, nos gars et meufs sûrs qui charbonné ça comme des chinois, nous avons nommé Léa, Amandine, Orane et Simon. Vous avez réussi à prendre ce qu’il y avait à prendre et vous nous avez jamais déçu. Votre fresque est encore plus belle que ce que nous avons fait dans le village d’Arvieu. Vous nous avez touché, ému, fait rire, rager, surpris, époustoufflé. Bravo. Comme on vous a dit au discours, choisissez votre voie, et votre voix, faites ce que vous avez envie de faire, prenez le chemin que vous souhaitez mais soyez heureux. Ce serait tellement une chance. Dans la ville où nous avons grandi et où nous avons notre atelier, il y avait un célèbre peintre tapissier Jean Lurçat qui aujourd’hui est décédé. On vous en parle parce que c’est un exemple pour nous. Et il y a cinquante ans il avait fait un discours aux jeunes lycéens en leur disant : « La vie qui s’offre à vous et qui arrive à grand pas vaut la peine d’être vécue en tant que spectateur mais aussi et surtout en tant qu’acteur… » Alors les gars on compte sur vous parce que nous on est bientôt à la retraite. Prenez soin de vous et profitez à fond parce que la vie va vite en vrai !!! Nous terminons ce long texte en laissant la parole aux meilleurs acteurs de ce projet et ceux sans qui tout cela ne serait jamais arrivé. Léa, Amandine, Orane et Simon. Merci mille fois..
Amandine : « Je n’oublierai pas ces trois semaines passées avec Rémi, Paul, Simon, Orane et Léa. C’est une expérience riche, en rigolades, en émotions. Dans cette colo, j’aurai beaucoup appris de la passion de Paul et Rémi qui est aussi la mienne, ainsi que leur quotidien. Ce qui m’a beaucoup plu et touché c’est la complicité que l’on avait tous ensemble. Et enfin j’ai réussi à comprendre leur humour que je n’oublierai jamais. »
Léa : « En venant ici je ne m’attendais pas à faire partie d’un projet aussi important, j’ai énormément appris durant ces trois semaines tout ça grâce à Paul et Rémi. Ils nous ont fait partager leur quotidien et leur passion et ont réussi à nous transmettre leur savoir faire avec tout l’humour et la classe nécessaire. J’ai adoré partager tous ces moments plus ou moins intenses avec SISMIKAZOT. Une colo dont je me souviendrai toujours ! »
Orane : « Pendant ces quelques semaines passées à leurs côtés, nous avons je crois tous appris quelque chose de ce duo de choc. Nous avons partagé chacun un peu de notre histoire, c’était beaucoup de moments doux où nous avons beaucoup ri tous ensemble. J’ai été heureuse de faire parti de cette petite famille, jamais je ne me serai attendu à faire autant de choses épanouissantes. C’est un moment qui n’a duré qu’un instant mais il restera je l’espère dans mon esprit aussi longtemps qu’un graff apparaîtra dans la rue ! »
Simon : « Quand je suis venu ici, j’étais plutôt sceptique à l’idée que j’allais passer un bon séjour. Au final, il s’avère que je me suis trompé. J’ai ri, j’ai crié, et surtout, j’ai rigolé. J’étais également surpris de rencontrer Paul et Rémi dont j’avais vu une de leur fresque sur une vidéo auparavant. Nous avons passé d’excellents moments avec les filles, Paul et Rémi, et je partirai de cette colo pleine de souvenirs sympas et amusants. »
Et voici pour terminer le discours de nos jeunes le soir de l’inauguration : « Bonsoir à toutes et à tous, alors voilà, nous sommes tous les quatre des jeunes de colo. Amandine du 91 le sosie de Patricia Kaas, Léa de Lyon, la paresseuse, Simon le seul gars super cool de Reims, et moi Orane d’Ardèche, la doyenne qui supervise tous ces petits jeunots. Pendant deux semaines nous avons vécu une belle expérience, vécu le quotidien de Paul et Rémi nos deux intervenants et artistes préférés. Nous sommes plutôt émus de vous présenter notre œuvre finale . Vous le savez probablement mais cette salle va être réhabilitée. C’est un peu comme un bouquet de fleur, un arc en ciel après l’orage, un baiser en colo, une séance de cinéma, ce sont des choses qui ne durent pas tout comme la fresque, mais que je l’espère restera gravé dans votre esprit comme un moment heureux à savourer. Nous aimerions donc remercier tous les gens qui ont pu participé de près ou de loin au projet, au marché, au bar et dans tout le village. C’est avant tout un projet collaboratif. Merci à la mairie, monsieur Gilles le maire et son conseil municipal, merci aux gens venus, ceux qui étaient présents à la conférence. Merci à la CCAS , nos parents qui nous ont payé la colo, merci au camping Campéole pour son accueil, merci à l’entreprise Laétis pour avoir partagé certains repas, Sophie de la médiathèque pour la com et aussi sa gentillesse. On aimerait aussi remercier notre directrice, nos animateurs ici présent et Eddy l’intervenant pêche.
Vous savez les colos ne durent pas toute une vie, c’est aussi un moment éphémère et il faut profiter de ses instants partagés ensembles, de la vie en communauté, de se faire des amis, se mettre en couple,… alors oui allons y, disons le franco ,, et si Amandine sortait avec Luc, Léa avec Rémi, et moi pourquoi pas avec Arthur. Enfin, big up à Paul et Rémi, merci à eux deux, on vous aime, on a appris à nous faire à votre humour, vous allez sûrement beaucoup nous manquer, vous nous avez fait passer un très bel été. On espère avoir été utile pour vous aider à faire cette fresque, bravo et encore merci ! »