Certaines des photos que vous venez de voir ont été prises par notre ami Raymond Vernhiet. Merci à lui pour ce partage, et merci aussi pour l’omelette aux cèpes…

Voici maintenant plus d’une semaine que nous avons inauguré notre dernière fresque murale à Biars sur Cère dans le Lot, la finalité d’un long et beau projet comme on les aime depuis longtemps. Après une grosse semaine de travail avec toutes les classes de cette belle école élémentaire comptant pas moins de 120 élèves mais aussi seul sur le grand mur, nous sommes très fiers et très heureux de vous présenter nos dernières réalisations et le récit de celles ci. Abstrait, figuratif, écriture et graffitis réalisés par les tous petits guident nos pas et ceux des spectateurs venus en grand nombre tout au long de la semaine et aussi ce dernier jour pour l’inauguration. Nous pouvons aujourd’hui dire, avec un peu de recul, que ce projet est une réussite et nous en sommes extrêmement fiers.

Sur la peinture principale, visible de l’extérieur de l’école il y a une scène avec un petit garçon qui joue avec un train. Ce petit garçon qui joue avec un train fait alors un clin d’œil aux choses, aux valeurs, aux sentiments ou aux situations indémodables, celles qui traversent les époques. Nous avons eu plein de réponses qui nous prouvent encore aujourd’hui qu’il y a beaucoup de choses qui se passent de génération en génération et qui existeront toujours. Ici la ville a été marqué par le travail autour des chemins de fer et nous avons aussi voulu faire un pont avec l’univers ferroviaire et le monde du rail.

Cela fait maintenant plusieurs années que nous mûrissons l’idée de réaliser une fresque sur ce mur puis il y a deux années le directeur de cette belle école nous a affirmé son envie de travailler avec nous, de monter un projet avec « Sismikazot ». Autant vous dire que l’idée nous a vite emballée. Nous avons grandi à quelques kilomètres d’ici à Saint-Céré, la ville voisine, parfois rivale. Mais nous avons beaucoup d’affinité et d’anecdotes avec cette ville de l’autre côté de la Cère et à ‘autre bout de la Croix Blanche. Ici on y a joué au foot, l’AF46NORD, on est venu voir des potes, traîner à Interdiffusion les dimanches pluvieux. On vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Lorsque c’était l’été on s’arrêtait acheté des bonbons en allant à la Saule, un peu plus tard, lorsque le temps s’en allait on passait ici pour aller à la Guinguette ou travailler à l’usine des confitures. Puis, il y a encore peu de temps, dans cette même école y travaillait « Tatie Joe » notre tatie, c’est aujourd’hui qui est la correctrice principale de Sismikazot… Alors ce projet il nous tient à cœur. On aime bouger, faire le tour de la terre, découvrir des contrées lointaines, parfois bizarres mais on aime tellement quand le match se joue à domicile. Dernière anecdote, et pas des moindres, c’est ici que nous avons réalisé nos premiers graffitis, en 2017, derrière la Maison des Jeunes et de la Culture.

Alors, après tant de blabla, il est venu le temps d’arrêter de parler mais de passer à l’action, essayer d’arrêter le temps pour vivre l’action. Nous devons aller dans chaque classe et chacun des élèves devra participer à une fresque qui restera dans l’école où qui servira de décor pour le spectacle de fin d’année. Nous sommes un mardi et c’est le premier jour. Autant vous dire que nous sommes autant stressés que les CM2 lors de leur prochaine rentrée scolaire pour ceux qui ne vont pas redoubler bien sûr. Nous savons d’ores et déjà que nous allons devoir redoubler d’effort et canaliser toute notre énergie si on veut y arriver. Mais ce qui est sûr à mille pourcent c’est que nous voulons y arriver. La météo ne sera pas dans la même équipe que nous mais nous allons tout mettre en œuvre pour gagner ce match qui en plus se déroule à domicile. Avec un stade rempli et tous les supporters derrière nous, on devrait y arriver haut la main même si nous ne sommes pas favoris. Quelques semaines auparavant nous sommes allés chez des amis pour prendre en photo leur petit garçon. Nous leur disons que nous allons réaliser plusieurs shooting photo afin qu’ils ne soient pas déçu mais nous savons bel et bien que ce sera lui sur le mur. Plein d’images correspondent et c’est exactement ce que nous voulons.

Le premier jour que nous passons aux côtés des plus grands se déroule sans accro et disons même parfaitement. Cela nous fait un bien fou et nous enlève cette pression supplémentaire de jouer à la maison. Mais lorsque la journée s’achève, comme souvent une deuxième commence et celle ci sous le signe de l’orage puisque une pluie démentielle s’abat sur nous. Le soir nous devons tracer la silhouette du petit garçon sur le mur mais en fin d’après midi rien n’est gagné. On ne se prend plus tête et on verra ce que cela donne. On se dit au fond qu’on y arrivera bien. Au final on va y arriver. Puis les jours vont se dérouler petit à petit avec autant de joie, de bonne humeur et de passion chaque jour de la part de tous, des grands comme des petits, des élèves comme de leurs professeurs. Le mercredi soir, il y a une « conférence », même si l’on aime pas trop ce mot c’est comme ça aussi que nous pouvons la définir, disons une rencontre, un moment de partage autour de notre travail. Il y a du monde et nous en sommes ravis. Les gens sont curieux et s’intéressent à notre démarche. Nous sommes ravis de voir autant d’enthousiasme de la part de tous et on a déjà hâte d’être au lendemain pour continuer. Mais après le pot de l’amitié, nous invitons toutes les personnes qui le désirent à découvrir le « tracé » sur le mur. On se retrouve à 21H et il y a énormément de monde. Certains, grand comme petit nous donne un petit coup de pouce. Nous irons nous coucher quelques heures plus tard, fatigué mais surtout maintenant confiant sur la suite des événements. Puis les jours défilent à toute allure comme les photos à la fenêtre du train. On a nos petites habitudes et au fond on aimerait que celles ci ne s’arrêtent jamais. Les enfants nous apprécie et c’est réciproque. Chaque jour une nouvelle classe. On rabâche les mêmes choses et si on arrive à leur faire se rappeler d’une petite chose on se dit que c’est gagné. On montre des vidéos et des photos sur notre travail, on fait des « pendus » pour leur faire découvrir et apprendre la différence entre abstrait et figuratif. Pour qu’ils aillent tous graffiter un peu on compose des équipes avec des noms aussi farfelus qu’il y a d’enfants. C’est alors que certains sont fiers d’être sous le maillot des chatons ou des hirondelles, des Hachis parmentier, pizza ou burger, d’autres encore porte haut et fort la couleur de leur blason, celui de Marcel Duchamps, Paul Cezanne ou Pablo Picasso… Sur des plaques ou sur les murs directement chaque a laissé une trace marqué à l’encre indélébile que ses parents ou grands parents verront chaque jour en l’amenant ici mais aussi dans quelques années (le plus longtemps possible) verront lorsque eux amèneront leurs enfants dans l’école de leur enfance. Cette école est belle, grande mais ce qui nous a marqué et qu’on est pas prêt d’oublier ici c’est le mélange culturel, présent de manière indéniable, le reflet de la société avec laquelle nous avons grandit et que nous voulons voir grandir. En plus de tout à cet âge les petits ne se rendent pas compte de cette force. Dans la cour de cette école non loin de la marelle, sous les panneau de basket, sur le terrain de foot, proche des plantes, non loin des maîtres et  des maîtresses, sous les fenêtres, à côté du portail d’entrée ou de sortie il y a plein de gamins venant de tout horizon, toutes classe sociales et le mélange et la solidarité est frappant. Cette richesse va nous faire grandir et accompagnera nos adultes de demain vers une ouverture d’esprit, de partage et d’entre aide encore plus fort.

Et tout à la fin, une semaine jour pour jour après notre arrivée, on se dit rapidement que c’est une fois de plus un projet que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Les coups de soleil nous marquent la peau comme s’ils étaient rédigé à l’encre indélébile ou tatouer sur notre corps, puis les jeunes comme on les appelle à longueur de journée nous donne la force nécessaire pour travailler tous les soirs sur le grand mur. Le bilan est positif. Si nous devions revenir en arrière, on aimerait que tout se passe de la même manière. On repense à tous ces moments incroyables où les supporters s’amassent par dizaine et le parking de l’école, où nous réalisons la fresque, devient vite un passage prisé du street art dans le Nord du Lot. Les visiteurs font même du « drive art » et se posent beaucoup de questions. Nous n’avons pas assez d’un seul estomac pour engloutir tous les encas que l’on nous amène en grand nombre. Le ciel change de déguisement toutes les heures et nous ne sommes pas prêt d’oublier celui avec son tee shirt brandissant le drapeau gay derrière la barre d’HLM, cette même muraille de fenêtres qui nous regarde de haut depuis le début de la semaine, elle qui d’un sourire narquois contemplera jusqu’à la fin ce petit garçon et son train. Chaleur, pluie, soleil, fraicheur, les alertes météos jouent avec nous. Nos chiens sont bels et bien présents et ils nous accompagnent dans notre exercice d’art plastique. Les coulures questionnent autant que nous les trouvons belles et élégantes. La nacelle avec le blason de la cité lotoise nous accompagne dans cette quête du bonheur. On y est presque. Quoi demander de plus. Tous les ingrédients sont réunis pour concocter le meilleur des plats. Et ça a marché grâce à vous, tous ces gens, inconnus ou habitués, amis ou étrangers, élèves, professeurs ou parents d’élèves mais aussi un peu à cause de nous. Aujourd’hui la fresque a été aimé et partagé, en bas du mur mais aussi sur les réseaux sociaux. Preuve d’une certaine contemplation et admiration ainsi qu’une part de fierté et nous en sommes ravis.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas mais nous prenons nos habitudes et nos repères très vite. Toutes ces choses sont gravées dans nos têtes et tout ça, ça existera toujours : les enfants qui pleurent, qui rient, qui courent, qui gaspillent de l’énergie qui sera rechargée le soir même sans efforts, les ballons qui dansent dans le ciel au dessus de la cours d’école, des portes manteaux remplis d’habits de toutes les couleurs, les cartables indémodables, ceux avec les dessins animés du moment,  le sas avec l’hôtesse d’accueil comme dans les grands hôtels avant d’entrer dans la cantine, puis ce bruit permanent dans ce lieu si mystérieux, le sourire des dames qui nous servent le repas et qui rendent la nourriture bien meilleure. Les tags et les graffs sans retenues, la conférence avec beaucoup de monde et de gens attentifs que l’on remercie fortement, les marelles dessiner sur le sol, des ballons de toutes les formes, des répétitions pour le spectacle de fin d’année… Tant de moments coincés dans notre mémoire, la clé perdue à tout jamais. Toutes ces classes, tous ces sourires, des mots, des lettres, des chiffres, des couloirs, des pauses café, des bombes et des pinceaux pour colorier nos rêves avec cette fois l’autorisation de déborder et de sortir du cadre, des parties abstraites et des bouts de lettre contournée avec passion, des photos de classes, un vernissage réussi, des discours émouvants, un maire content et heureux, des professeurs avec ces mêmes sentiments… toutes ces belles pensées inscrites à tout jamais dans le cœur de l’école.

« L’art et les rêves sont indémodables. » Justine CM2

Merci du fond du cœur à tous les jeunes, tous sans exceptions, du CP au CM2 pour avoir réalisé un travail de dingue. On a réussi a passé un bout de temps avec chacun et chacun d’entre vous a mis un coup de bombes ou de pinceau sur les nombreuses fresques réalisées dans l’école. Vous êtes tous très différents les uns des autres et c’est grâce à un travail d’équipe monumental que nous avons réussi à faire tout ça. Sans vous, on ne serait pas allé bien loin. On ne vous oublie pas et même si on sera un peu à l’étroit on vous garde prés de nous dans le cœur de Sismikazot. Vous avez été géniaux, ne changez rien. Jean Lurçat a dit (et nous le pensons fortement) « Le monde qui s’ouvre devant vous vaut la peine d’être vécu en tant que spectateur mais aussi et surtout en tant qu’acteur. » Nous à notre âge on a fait tout ce qu’on pouvait, le reste n’est que bonus. Mais vous, vous avez toute la vie devant vous. On vous souhaite plein de bonheur.

Merci aussi à tous vos professeurs et vos encadrants, au directeur de l’école qui y sont aussi pour beaucoup dans cette victoire haut la main sur ce match du quotidien. Cela faisait longtemps que nous avions, vous et nous, cette idée derrière la tête. Ça y est, on y est arrivé et nous en sommes très heureux. Le dernier repas que nous avons fait ensemble est le reflet de la semaine que nous avons vécu. Chaque bouchée, un véritable voyage. Vous êtes une équipe soudée et incroyable. Si ce n’est pas le cas vous êtes alors tous de très bons comédiens. Merci infiniment. On ne vous oublie pas non plus et on espère vous revoir vite. Prenez soin de vous et de vos petits. Encore merci. Il reste encore quelques murs alors si vous nous en gardez quelques uns nous reviendrons avec grand plaisir. Puis même s’il n’y a pas de mur nous reviendrons avec grand plaisir. On vous souhaite plein de belles choses personnelles et professionnelles.

Merci aussi mille fois à l’association « Les amis de l’école » qui ont financer une partie du projet et qui de ce fait nous ont permis de réaliser cette peinture. Sans cette motivation et l’intérêt que vous avez porté à l’égard de notre travail, nous n’aurions pas vécu cette histoire. Alors merci aussi beaucoup. Nous espérons qu’il y aura dans un futur proche encore plus de parents présents dans l’association et que vous continuerez tous d’œuvrer pour de vrai et pour l’épanouissement des enfants.

Merci aussi du fond du cœur à la mairie de Biars-sur-Cère qui a cru en nous. Monsieur le maire merci et merci à toute votre équipe. Nous espérons que ce n’est pas le premier et dernier projet chez vous. Merci et à très vite.

Merci à tous les partenaires, sponsors et toutes les personnes extérieures qui ont accompagné cette aventure.

Enfin, nous remercions toutes les personnes, dont les enfants et les professeurs, mais aussi les amis, passants, parents d’élèves, gens du voyage, voisins, grands, vieux, blonds, petits, gros, à pied, en vélo ou en cheval… tous aussi nombreux, d’être venus nous encourager. C’était génial.

Sans oublier Ben’j, Marie et Max. Sophie qui a elle aussi bossé, nos chères voisines Françoise et Marie, Jean Paul et tatie Joe bien sûr, la meilleure des taties, les cantinières, femme de ménage, services techniques…

Une fois de plus, nous ne sommes pas prêt d’oublier cette aventure qui est presque passée trop vite.

Si jamais nous avons malencontreusement oublié des gens nous sommes sincèrement désolé mais sachez vraiment que le cœur est là.

Pour trouver une meilleure direction artistique, pour se retrouver à fond dans ce que nous faisons et ce que nous sommes, aussi pour que les gens comprennent mieux notre démarche, pour illustrer notre fresque, à chaque réalisation, nous posons des questions autour de la thématique. Cette fois, nous avons voulu travailler et nous questionner sur les choses, les valeurs qui sont indémodables, ici représenté par ce petit garçon qui joue avec un petit train électrique. Voici alors ci contre trois questions que nous avons posé à tous les élèves de l’école élémentaire ainsi qu’à leurs professeurs. Vous trouverez alors certaines réponses d’enfants du CP au CM2 ainsi que des adultes ou des passants venus nous encourager. Le titre de notre fresque « ça existera toujours » est issue du groupe Fauve dont nous avons intégré le collectif il y a quelques années. Au fil de la lecture, des réponses, des anecdotes nous avons pensé que c’est exactement cela que nous avons voulu imager. Car l’amour, le partage, les échanges, les souvenirs, les cadeaux, les anniversaires, la joie, la peine, la vie, la mort et tant de choses encore… ça existera toujours…

> QUELLES SONT LES CHOSES AUTOUR DE VOUS QUI ONT TRAVERSE LES GENERATIONS ET ANIMENT VOTRE QUOTIDIEN OU CELUI DE VOS ENFANTS ENCORE AUJOURD’HUI ?

Le plaisir d’être ensemble, la joie de se retrouver, partager des moments, se fabriquer des souvenirs, écouter, ressentir, vibrer au son de la musique. / Jardiner. / Aimer dessiner. / L’amour. / Les repas de famille. / Fêter noël. / Jouer au tennis. Pratiquer le rugby, l’équitation ou le foot. / Les voyages. / Vivre avec beaucoup d’animaux domestiques. / Fabriquer des choses par soi même. / Danser. / Ecouter la musique./ Faire les vendanges. /Aller ramasser des champignons. / Fabriquer des objets en argile, en pâte à sel. / Faire des confitures, des barbecues. / Cuisiner, faire des crêpes. / Réparer des objets cassés. Aller à l’école. / Aimer l’école. / Faire l’armée. / Aimer les belles voitures. / Inviter des amis. / Aller en vacances. /  Mon fils m’a dit : « S’il y a quelque chose dont je suis fier c’est ma famille et mes amis. » / Repas de famille. / L’apéritif du week end. L’espagnol. / La communication. / Le lien familial. / Le don de soi. / La phobie des serpents. / Le goût du travail. /  Le chou farci de mamie Lucienne. / Les repas de famille du dimanche soir. / Le goût de la lecture. / Parler ou comprendre le patois. / Faire le potager et les conserves de légumes. / La pescajoune. / Les recettes. / Le savoir faire (couture, tricot…) Les réunions de famille. / Les habitudes (boire du café toute la journée, faire son potager, bricoler…) / L’espoir. / La cuisine. / La tarte bourdalou et la truffade. / La joie et la bonne humeur. /  Faire du foot avec mon père. / Des trésors et des objets. /  Le jardinage./ La piscine, les anniversaires, les repas de famille à noël./ Un grain de folie et la fraternité sont des choses importantes dans ma famille./ Les choses autour de moi qui ont traversé les générations sont : la montre de mon arrière grand père. C’est même devenu le trophée des cousinades lorsqu’une équipe gagne./  Tous les ans repas de famille./ Le courage, la force et la moto./ Le dessin. /  La maison de mes grands-parents./  De la vaisselle et des bijoux./ Le passé./ Je possède un collier qui appartenait à ma grand mère./ Je vis dans la maison de mes grands-parents qui se passe de génération en génaration./ La vaisselle des grands-parents, des vases, un moulin à café, des voitures et des fleurs en tissu./ Les recettes de cuisine./ Ma langue d’origine./ Les voitures « Combi »

> QU’EST CE QUI POUR VOUS EST INDEMODABLE ?

L’amour. Indémodable parce que indispensable à la vie. Indispensable de s’aimer, d’être aimé, de se sentir aimé, d’aimer les autres, d’aimer ce que l’on fait. Sans amour il n’y a pas de transmission, car pour transmettre quelque chose, il faut de l’implication, de l’émotion, pour marquer, pour s’ancrer, pour rester. On souhaite transmettre ce qui nous touche, ce que l’on aime, ce qui nous a marqué à jamais, ce qui s’est inscrit en nous et qui a laissé une empreinte émotionnelle. / Il y a plein de choses indémodables pour moi, mais l’amour est vraiment au dessus… Vous connaissez mon amour pour la musique mais pour moi c’est pareil. Peu importe de quoi il s’agit tant qu’il y a de l’amour… C’est aussi une valeur que je veux vraiment transmettre, ne jamais oublier que c’est mieux quand c’est fait avec amour. / Le jeu, comme la poupée, les petites voitures, jouer dehors aussi, à cache-cache… / La nature. / Les animaux. / La joie. / La vie. / Le golf. / La famille. / La classe./ Le sport./ Le vin. / L’apéro. / Le rugby. / Le bonheur. / Les gâteaux. / La passion. /  Les amies. / Faire la fête. / Le travail. / Les anniversaires. / L’amour./ La musique. / Le respect. / L’humanité. / L’ouverture d’esprit. / Les albums photos. La danse./ Les prénoms. /  L’amour, l’amitié, la haine, la musique. / Amitié. / Amour. / Fête. / Les tartines à la confitures de fraises. / La beauté du monde. / Le sourire d’un enfant. / Une chanson douce. / Le chant des oiseaux. / Une farandole. / Le chant des oiseaux. / La guerre./ Le racisme. / La musique. / Une fois par an de tous se voir en famille, tous les cousins, les papys et les mamies, les taties et les tontons. / La playstation, le parc et le trampoling. / Le cirque./  Ce qui est indémodable, c’est le voyage./ La famille./  Les grands barbecues l’été en famille./ L’école, le parc et les magasins./ Les animaux de compagnie./  Les arts et les rêves sont indémodables. Tout le monde a des rêves. Il suffit de les trouver. / Les choses indémodables pour moi sont : les cousinades, Noël, les anniversaires, les mariages, les baptêmes…/ Pour moi, ce qui est indémodable, c’est la musique et la piscine./  Ce qui est indémodable pour moi c’est le travail./ Le sport, l’école, la nourriture et les jouets./ Les devoirs./  Pour moi, ce qui est indémodable, c’est l’amour que l’on partage, les sentiments, joie ou tristesse./ Les lits en bois sont indémodables, le rugby, les bijoux, le sport, les jouets, la télé, les grands couturiers, les bonbons, la douche, l’école./ Les héritages./ ACDC/ Les repas et les fêtes./

> DES CHOSES, DES VALEURS OU DES SITUATIONS QUE VOS PARENTS, GRANDS-PARENTS AVAIENT, QUE VOUS CONNAISSEZ, AVEZ CONNU, QUE VOUS ADOREZ… ET CERTAINEMENT QUE VOS ENFANTS AURONT AUSSI ET TRANSMETTRONT A LEUR TOUR…

La bienveillance, l’humilité, le respect, la joie de vivre, le goût du jeu, du partage. Les parties de carte et de pétanques en famille. Les batailles de guilis. Et puis nos failles, nos fragilités, la sensibilité, l’émotivité, l’anxiété, la timidité. Car même si elles nous mettent en difficulté, elles nous caractérisent, font de nous ce que nous sommes. / Après réflexion, les choses qui ont traversé les générations et qui animent mon quotidien et qui je l’espère animera celui de mon garçon, c’est l’envie de bien faire les choses. L’envie de créer du lien, de vivre sa vie en essayant de ne pas la rêver. C’est super important pour moi. / Lieux permanents : l’école, la pépinière familiale, le collège où j’ai passé de bons moments avec mes amis. / L’amour pour le travail. / Faire la sieste ou une grâce matinée. / Transmettre des bijoux de famille, des médailles gagnées à la guerre. / L’amour pour les animaux. / La maison des grands parents. / Les parties de rigolade en famille. / La gourmandise. / Aller manger à la cabane en famille. / L’amour des autres. / Les poupées en porcelaine. / Les photos anciennes. / Les albums. / Un berceau pour un bébé. / Les coussins./ Le petit train. / Déménager souvent. / Faire des dons d’objets non utilisés. / Le lien familial. L’autodérision. / La cuisine espagnole. / Faire le jardin. / Bijoux de famille. / Faire des dessins, de la peinture, du pastel. / La guerre d’Espagne. / La politesse. / L’amour « un coeur ». / Le travail : apprendre les lettres et les chiffres. / Aller voir des spectacles avec les parents. / Je veux être pompier comme mon papa pour sauver des gens et éteindre le feu. / Mon grand père a fait la guerre et il m’en a parlé. / Ma mamie a donné son livre de mariage avec des photos. / Le tricot de ma mamie. / Mon papy et mon papa ont le même parfum. / Mon papy a donné son lit à mon papa qui lui me l’a donné. / Chez mamie je joue avec les légos de papa. /  Des bijoux de famille. / Des objets anciens, des livres. / Des meubles anciens. / Des jouets que l’on retrouve chez les grands-parents. / Le plaisir des retrouvailles de famille. / Faire la fête. /L’entraide, l’amour et l’honnêteté. / La joie de vivre, profiter des amis et de la famille. / S’occuper des autres et le faire avec plaisir. / Les photos, les jeux de société. / Les jouets, les chapeaux, les meubles. / Les biens, la maison familiale. / Se réveiller en pleine nuit et se rendre compte qu’en fait il reste encore deux heures à dormir. /  Résister : se battre contre l’injustice. Oser dire doucement l’importance de la différence. / Transmettre la philosophie du Colibri. / Partager un repas. / Accueillir en souriant. / Lutter contre les préjugés. / Liberté, égalité, fraternité. / Se souvenir des bonnes choses : l’odeur des foins, regarder le vent pousser les nuages, écouter l’eau du ruisseau, sucer son pouce, la caresse maternelle. / Les livres. / L’encrier. / Depuis des générations dans la famille on a un don. C’est d’enlever le feu. / L’aide et l’entre aide. / La générosité, l’entre aide./  Tous les anniversaires où nous nous réunissons en famille./ Les pierres précieuses. / Les anniversaires./ Les photos./ Les cassettes vidéos de nous lorsque nous étions petits, et celles de nos parents./ La vie, l’espoir, la confiance et les rêves sont des choses indispensables à transmettre. Ça vient de nos parents. Mes frères et soeurs me disent de croire en moi, de profiter et d’avoir confiance./  La joie de vivre./ Le rire./ Faire la fête./ La convivialité./ La politesse./ Le partage et la gentillesse./  Les balades en forêt./ La joie de vivre car on peut profiter de dessiner, de jouer ensemble, de faire des repas de famille./ Mes grands-parents m’ont transmis une tasse et à mon tour je voudrais la passer./ Le bonheur, la gentillesse, les origines, l’amour de la famille./  Jouer./ La couleur de nos yeux, aimer le sport, être gentil, l’amour des jeux, mes origines malgaches et espagnoles./ L’amour, la pêche et l’école./ La cuisine./ Un franc./ Des vêtements./ Ce que je transmettrai à mes enfants c’est la passion, et pas que pour la saga « STAR WARS ». Je partage mon avis, les balades et toutes les réponses aux questions précédentes./