Quartier des Grésilles, les bâtiments roses, parfois blancs ou gris, les nouvelles places qui se sont dessinées après une chirurgie esthétique fraîchement terminée nous accueillent les bras grands ouverts pour notre résidence d’une semaine. Il y a pour ce premier week-end toutes les teintes de gris qui se sont déposées dans le ciel comme l’on pourrait voir sur la palette d’un artiste peignant à l’huile et ayant peu d’affinité avec les couleurs vives, ou peut-être une peur du soleil d’Afrique. Ce voile sombre attriste nos visages mais il y a beaucoup d’espoir dans notre cœur et surtout celui des personnes que l’on côtoie. Le sourire de tous les gens que l’on croise ou que l’on rencontre au fil des heures nous rempli d’amour et nous donne tant de force. Le décor se dessine petit à petit pour un joli fond d’écran qui durera une semaine sur les téléphones de nos vies. Il nous aura tout de même fallu deux vraies journées pour se sentir bien et invincible face à la pluie et autres tourments que seuls d’autres artistes pourront comprendre. Chaque mois et chaque projet nous fait grandir. Celui-ci nous promet des pas de géants et de voir se créer des liens sociaux et d’espoir concernant l’espèce humaine. Les grosses gouttes qui tombent du ciel d’un pas décidé et incisif sur le goudron dijonnais nous accueille tout de même avec un immense sourire radieux et chaleureux. Très vite, nous nous rendons compte que l’organisation à laquelle nous avons à faire cette fois-ci est digne des meilleurs festivals internationaux qui n’existent pas et auxquels nous pourrions espérer un jour. Nous ne pouvons pas être tranquille cinq minutes, il y a toujours une personne à nos côtés pour nous venir en aide, pour nous assister ou insister si nous avons besoin de quoi que ce soit. Même si la boue et la nacelle ne font pas bon ménage, nos envies et notre détermination rencontreront vite des jours heureux. Ce qui fut incroyable sur cette aventure c’est que nous n’avons rien vu venir. On s’est pris une grosse claque dans la gueule. Tout s’est monté de manière qu’à la fin du projet, nous nous sommes assis chacun sur le lit de nos chambres d’hôtel à chialer comme une madeleine de Proust tellement c’était fort. Sur le moment c’est difficile de trouver les mots. Nous regardons dans le rétro et on se dit spontanément : « Ah ouais quand même »… Voici quelques mots sur une de nos plus belles aventures de ces dix dernières années. Ça faisait quelques mois que nous l’attendions et croyez nous, nous n’avons pas du tout été déçu.
Nous avons été contactés dans le cadre d’un festival d’art, de graffiti, de street-art, de mural, d’exposition en tout genre, de sérigraphie, d’art urbain : le « Banana Pschitt ». C’est organisé par l’asso « LE MUR Dijon ». Nous connaissons bien RNST qui fait parti de l’organisation. Il nous a très vite fait part de son envie de travailler avec nous. Nous avons une fresque à réaliser dans le quartier des Grésilles, un quartier dit sensible de la ville. Nous espérons que notre réalisation va faire un boucan monstre sur la ville de Dijon et causer des dommages collatéraux jusqu’au centre ville. Le but ultime de cette réalisation à nos yeux est qu’elle parle aux gens du quartier. Nous voulons qu’ils se l’approprient comme un enfant qu’ils adoptent, quelqu’un qui a pris le train en marche mais qui fait maintenant parti totalement de la famille. On veut que chaque habitant se l’approprie et que toutes les personnes qui ont un lien fort avec les Grésilles se disent spontanément : C’est chez nous ça !!! Voici cette mission énorme qui repose sur nos épaules. Mais pour ça nous allons avoir une dizaine de soldats à nos côtés. En parallèle de cette réalisation, nous allons mener différents ateliers avec des jeunes de la MJC et du centre social, tous les deux demeurant aux Grésilles. Pour animer et encadrer cela, nous travaillons aux côtés de Safi et Khalid et bien sûr Zutique Prod, les King du Game culturel et artistique aux Grésilles.
Concernant les ateliers, dans notre idéal et dans le meilleur des cas, nous aimons travailler avec des jeunes, 10, 12 au maximum, au delà c’est très compliqué pour nous concernant notre fonctionnement pédagogique et notre manière de travailler aussi. De fil en aiguille, culture de quartier et générosité abondante oblige, nous nous retrouvons à 17, voir 19, on ne sait plus trop. On s’adapte et on fait avec. Très vite cette équipe s’appellera « LA DREAM TEAM GRESILLES ». Nous nous rendons vite compte qu’à nos côtés, nous avons les meilleurs, les meilleurs du meilleur, le haut du panier, les Kylian M’Bappé du Street Art, les boss des boss. Nous sommes tellement fiers et heureux de cette rencontre et de cette équipe qui sera la notre pour une semaine.
Très vite, en dehors de tout ça, on nous a proposé une expo dans un lieu hyper cool qui s’appelle La Coursive. Nous avons relevé le défi et nous sommes très heureux de ce que nous avons fourni. L’exposition est visible jusqu’au 20 décembre.
Une fois les présentations faites et le décor planté, nous rentrons dans le vif du sujet. Nous allons avancer pas après pas, les coudes serrés, les sourires scotchés sur les visages et nos baskets formés pour courir, marcher, sauter, avancer quoi qu’il arrive. Nous avons déjà hâte de vivre ça à fond, profité de chaque minute, chaque heure de cette aventure. On a envie de voir les jeunes heureux, bien dans leurs souliers remplis de virgules et de crocodiles inoffensifs. On espère laisser une trace indélébile au quartier des Grésilles. Toutes ces fresques réalisées avec les jeunes seront gravées dans la roche, ces petites choses où il y aura un petit bout de nous tous. En plus de tout ce projet, on a la dalle, la rage d’y arriver, l’envie de créer une œuvre dont on est fier et qui appartiendra à la ville, au quartier, aux gens… On va faire des graffs mais c’est loin d’être la seule et unique activité que l’on va faire. Nous voulons montrer à notre équipe avant tout que vivre de sa passion, être son propre patron, c’est possible, seulement si on travaille dur et que quoi qu’il arrive on ne baissera pas les bras. L’atelier d’écriture et l’atelier théâtre abstrait rentrent en jeu pour appuyer nos dires et développer au maximum ce que nous souhaitons faire et mettre en place. Chaque heure et chaque jour passés avec les jeunes sont des moments privilégiés et important pour nous mais aussi pour pouvoir aborder des thématiques qui nous tiennent à cœur. Au lieu de leur donner seulement des techniques, nous préférons « essayer » de leur transmettre des clés qui pourront les aider à évoluer, grandir, s’enrichir, avoir cette envie et cette niaque de croquer la vie comme dans un raisin rempli de pépins (les jeunes comprendront la référence).
Pendant une longue semaine en Bourgogne, nous nous sommes laissés guider par le temps, la météo et notre quotidien bien rempli. C’est incroyable ce que l’on peut entasser comme souvenirs en si peu de temps, des discussions fortes sans effort et d’autres sans thème qui nous remplissent chaque jour un peu plus. Les guirlandes de moments inoubliables flottent au dessus de nos têtes. Aujourd’hui nous avons fini un grand projet. Nous fermons une porte mais qui restera ouverte dans le cœur « Sismikazot » et dans notre histoire à tout jamais. Nous pourrons toujours l’entrouvrir un instant et se laisser surprendre par toutes ces images : l’accueil de Kenza dans les rues dijonnaises, son premier sourire et sa bienveillance naturelle et débordante, le premier samedi au centre social avec les jeunes, le vernissage de notre expo, les rigolades et l’installation avec Randy et Bénédicte, la conférence devant les amis graffeurs, les jeux et les grands moments de chambrage, les dizaines de litres ou de kilos de rires écoulés chaque jour. Nous verrions dans cette boîte des dizaines de sourires ou de la peur sur les visages de nos enfants, les rues désertes du quartier des Grésilles un dimanche de pluie, les desserts et le thé de ce même jour. Les jeunes cagoulés, certainement pour le froid, accrochés à leur moto faisant plus de bruit que la sortie de la crèche et le cri des enfants. On oubliera pas les centaines de post it tapissant les murs de ce resto vietnamien au cœur de Dijon, soigneusement déposé autour du portrait du roi. Le premier check avec Pierre-Loup, ce claquement de main, un regard comme si nous nous connaissions depuis toujours, puis il y a tous ces moments un peu off où on a même réussi à ne pas penser ou ne pas parler de la fresque. Chaque soir, on faisait un resto, un voyage différent opposé à ce que nous avions vécu la veille, toujours bien accompagnés, toujours des plats et des gens formidables. Dijon est une belle ville. Ça se sent. Ça se voit. Ça donne envie d’y retourner vite. Chaque soir après des belles journées de travail, après une douche chaude qu’on aurait souhaité interminable, nous savons que nous irions rejoindre nos amis et flirter avec la vie, danser avec une nouvelle amitié en devenir. Il y a beaucoup de choses dans ce petit tiroir avec ce fond interminable. On y verrait aussi tous ces moments d’énervement, cette colère omniprésente lors des ateliers et à la fois cette envie de tout, cette passion et cette soif de découverte et de réussite. Au fond, il y a peu de choses qui valent la peine d’être vécu après avoir passé un moment au milieu de cette prairie de bitume à l’ombre des bâtiments, installés sur des fauteuils de plage, s’écouter des paroles de rappeurs misogyne, que personne ne comprend ni acquiesce mais que tout le monde écoute et chante à tue tête. C’était magique. Les blagues à rallonge très mal racontées se succèdent comme les tasses de thé, les gâteaux sucrés et les compliments des habitants. Les enfants nous montrent du doigt comme si l’on avait fait une bêtise. Les mères trouvent toutes une ressemblance entre les enfants peints et leurs fils. Les caddies sont à la rue puis au fond la similitude avec une voiture de course est tellement flagrante que pourquoi s’en priver. Les différents ateliers que nous avons menés se sont enchaînés à la vitesse des jours et de la lumière. On a fait des graffitis dans le quartier, au milieu de cet immense terrain de jeux. Chacun a graffé un mot que nous avions choisi juste avant et la spontanéité de cette réalisation est belle. Le mélange de ces couleurs se fond avec les arbres aux dorés et marrons de l’automne. Très vite, la fin du projet arrive. Nous faisons le bilan avec les jeunes. Nous ne nous attendions pas à quelque chose de si positif, de si fort. Merci pour vos mots et vos retours. Vous êtes l’essence du moteur Sismikazot et c’est grâce à vous qu’on continue nos aventures et que nous sommes fiers de faire notre métier.
Nous avons fait au mieux pour mettre quelques phrases et quelques images sur des moments vécus. Nous savons que les mots ne seront jamais assez forts pour décrire ce que nous avons vécu et que ceux qui étaient là sur le terrain l’on ressenti avec nous. A la fin, nous sommes montés sur le toit, tous ensembles et à ce moment, cet espace temps hors de tout, nous avons compris que la vie, le partage et la sincérité sont plus forts que tout. Notre stop à Dijon est un moment de notre histoire qui restera gravé à jamais. Cette semaine, grâce à vous tous, nous avons grandi ensemble. L’avenir n’appartient qu’à nous, nous espérons de tout cœur tout faire pour revenir vous voir, donner et prendre des nouvelles. Belle route à tous et encore mille mercis.
Nous sommes arrivés ici peut-être sans attentes particulières avec la même motivation que d’habitude, mais parfois il y a des merveilleuses surprises, des choses auxquelles on ne s’attend pas. Ici, c’est le cas. On a pris une belle gifle en pleine gueule. Nous avons fait des rencontres incroyables qui nous ont fait très vite oublier les galères et la pluie, le manque de sommeil et les imprévus. C’est donc maintenant l’heure des remerciements, et croyez-nous , la liste est longue. Nous tenons à faire un énorme big-up à notre poto Guillaume, Mr RNST, comme tu dis, il s’en est passé des choses depuis le cheval de Troie à Nîmes. C’était en 2015 et depuis nous avons avancé au galop sans trop se poser de questions, franchissant les obstacles et marchant dans la boue sans se poser de questions sur quel terrain nous allons arriver sur la prochaine étape. Merci à toi pour nous avoir invité et mis sur le plan de votre festival. Ça vaut la peine de le vivre, d’être là au premier c’est une fierté pour nous. Merci pour les discussions, les échanges, tes encouragements et tes remarques pertinentes vis à vis de notre travail et notre démarche. On espère à bientôt. La route est longue, on se recroisera bientôt. Merci au festival Banana Pschit, nous sommes si heureux d’avoir fait parti de l’affiche. Vous pouvez être fiers de vous, vous avez tué le game des festivals sur cette planète terre. Sincèrement, pour avoir pas mal bourlingués, et même si nous ne sommes pas des hommes de festival, nous sommes honorés et reconnaissants pour cet accueil, digne de ce nom. Vous êtes les premières personnes que l’on rencontre capable de ramener le soleil. Bravo. Merci infiniment à nos nouveaux amis de Zutique, équipe de choc, incroyable. Merci d’ouf à Pierre-Loup, aka Piloup. On peut dire qu’après trois heures à tenir un parasol en pleine nuit, sous une pluie battante au milieu de la cité, les relations sont différentes. Tu nous as donnés une force incroyable ce soir là. T’es merveilleux. Sans oublier, tous les autres moments privilégiés que tu nous as offert durant cette semaine. Même si tu nous as gonflés avec ta chartreuse quotidienne et tes blagues toujours plus crades… Haha, tu nous manques poto (mot pour désigner un ami). Merci pour ton énergie, ton investissement et toutes les idées que tu véhicules.
Merci de tout cœur à Kenza, nous n’avons pas eu besoin d’une histoire de parapluie au milieu de la nuit pour créer des liens forts mais nous avons partagé des histoires de cheese-cakes aussi dense que gros qui ont sellé notre amitié à tout jamais. Dès notre premier échange sur la « fausse » place de parking dans les rues dijonnaises remplies de Punk vibrant sur des sonorités très rock… une fois parké, on a compris dans ton sourire que tout allé bien se passer. Nous étions rassurés. Prends soin de toi et nous espérons à bientôt !!!
Et aussi un immense merci de tout cœur à Clara, encore une personnalité différente des deux loustics précédents mais une personne formidable qui nous a guidés vers la réussite de ce projet. Merci beaucoup Clara d’avoir été là à beaucoup d’ateliers, merci pour ta patiente, ton investissement, ta curiosité… Tu nous as quand même offert le plus beau stationnement de notre parcours, arriver à se garer si près de la voiture voisine sans la toucher, bravo… Cette image restera gravée longtemps dans notre tête. Et puis sache que l’on sera toujours là pour faire en sorte que tu sois sur la photo finale même si le mec du journal local ne veut pas de toi sur la photo finale.
Nous tenons aussi à saluer et remercier l’équipe de la Coursive qui nous a très bien accueillis et permis de mettre en place notre expo. Le temps va passer visible jusqu’à Noël. Merci Randy et Bénédicte, vous avez assuré de ouf !!! Merci pour vos retours et votre accueil… Vous avez été notre vrai premier contact sur Dijon et pas des moindres. Merci beaucoup, on vous souhaite plein de belles choses pour les années à venir.
Big-up à tous les artistes que l’on a croisé ici et là durant le festival, merci à notre ami Maye, dès qu’on passe un peu de temps avec toi on a l’impression que t’es un vieux pote du collège et on a envie de te voir encore et encore. C’est tellement cool de passer du temps avec toi, d’échanger, de discuter et de rigoler… Putain une fois de plus on s’est bien marrer !!! Big-up aussi à ton pote Momies, super rencontre et ravis d’avoir partagé tous ces temps. Bravo pour votre wall et trop bien l’idée du numéro de la sérigraphie au crayon à papier… On se revoit bientôt nous espérons. Merci à Bretzel Film, Matthieu et Sophie et toute l’équipe, merci pour le temps passé, les photos. On ne s’est pas revu avant notre départ mais on vous fait un petit coucou ici. Merci Mathieu pour la peinture du mur en blanc, avec ton pote, on croit que c’est Yako, si c’est le cas, gros big-up à tous les deux, vous avez assuré en temps et en heure.
Nous faisons un sincère merci à toutes les personnes que nous avons croisées au pied du mur, avec qui nous avons échangés, tous ces gens qui sont venus nous féliciter, nous ou nos jeunes ainsi que tous les coups de klaxons qui résonnent encore dans nos têtes.
Il y a aussi une équipe qu’on ne peut pas ne pas remercier, nous avons eu cette semaine des enfants en or, mais nous avons aussi eu des parents et surtout des mères formidables. Toute la semaine, vous avez été présentes pour nous faire du thé, des gâteaux et tant de choses dont vous ne mesurez certainement pas l’impact. Vos sourires, vos blagues, vos colères et votre générosité nous ont portés toute la semaine. On va revenir voir vos enfants c’est sûr et on en profitera pour passer boire un thé ou manger un rfissa chez une de vous. On vous souhaite plein de bonheur et de belles choses pour la suite. Vous avez des enfants adorables, mais c’est normal quand on voit les parents.
En parlant de bouffe, nous faisons un réel clin d’œil à tous les restos que nous avons côtoyés cette semaine, tous aussi bon les uns que les autres. C’était si beau de manger dans tous les pays du monde à Dijon. Dijon est une très belle ville qui donne vraiment envie d’y retourner.
Une énorme pensée et un gros big-up au Centre Social et à la MJC des Grésilles. Ce genre de structure doit exister partout, pour offrir un accès à l’éducation populaire pour tous et donner la capacité à la jeunesse d’évoluer dans cette jungle de béton. Merci à ces deux structures de nous avoir accueillis et de nous avoir confiés les deux animateurs Khalid et Safi avec qui nous avons travaillés main dans la main et qui nous ont donnés de la force pour la suite. Vous avez été au top les gars !!! Merveilleux la famille. On espère ne pas trop vous avoir choqué avec nos idées et nos manières de travailler. Merci de vous être laissé guider et d’avoir joué le jeu jusqu’au bout. Vous pouvez être fiers de vous et de vos petits jeunes. On ne pouvait pas rêver mieux.
Enfin, nous gardons tout de même les meilleurs pour la fin, l’équipe qui s’est rapidement et naturellement surnommé la DREAM TEAM Grésilles, les meilleurs, les numéros unos, les numbers one, les kings, les boss, les best du best, les nec plus ultras, la mafia grésilloise, les tueurs artistiques dijonnais, le street-art réincarné, les banksy de la tess, les Zinedine, Mbappé… un mélange de ferrari et de super 5, de air force et d’atémi à scrach… Un gros gros big-up à ceux sans qui tout cela ne serait jamais arrivé, nos jeunes, nos enfants pour quelques jours, nos amis pour la vie…
Louis, Amine, Fafa, Dgébrane, Fethi, Wassim, Saraphina, Ayoub, Raynisse, Sabrine, Oumayma, Shams, Sarah, Yelena, Lena, Manelle, Yousra, Oumayma, Faris… et mille excuses si on en a oublié un dans le lot. Vous allez vraiment nous manquer bande de petits C**S. On espère que vous retiendrez des petits trucs de cette aventure. En tous cas, sachez que vous nous avez apportés beaucoup de choses. Même si on s’est parfois mis en colère (ça fait parti du jeu) vous avez été merveilleux, aussi relou que bons. L’effet de groupe est parfois compliqué à gérer mais croyez nous, vous avez tous un cœur énorme et des capacités inépuisables, une intelligence et une capacité artistique et culturelle bien développé. Maintenant faites ce que vous voulez de tout ça mais surtout soyez heureux. Le reste nous importe peu. On se revoit bientôt In Challah et une chose est sûr, on ne vous oubliera jamais. Vous nous avez marqués à vie.
Pour terminer, chacun de la Dream Team Grésilles a pris la parole pour écrire et donner son ressenti sur le projet. Vraiment, nous vous remercions tous encore une fois pour vos mots, vos mercis, vos pleurs, vos peurs, vos joies, vos peines… Merci d’avoir rendu ce projet encore plus beau, plus fort que ce que l’on pouvait imaginer. Vous avez été magique… Merveilleux. Bonne lecture et merci pour vos ressentis.
DJEBRANE : La semaine était trop bien. Rencontrer des artistes très connus (Sismikazot), rencontrer de nouvelles têtes, parler de pleins de choses nouvelles. On a appris à graffer, écouter et faire du théâtre. Je ne pense pas pouvoir refaire une semaine comme celle-ci car c’est beaucoup de travail. Je n’aime pas trop mettre le réveil pendant les vacances. Mais au final, c’était une des meilleures semaines de ma vie.
RAYNISSE : J’ai bien aimé cette semaine, C’était incroyable quand on a fait de l’abstrait et exprimé ce qu’on ressentait. Grâce à cette semaine on a appris à s’entraider et se dévoiler… Et ne pas avoir peur du regard des gens. On a aussi appris différents types de peinture, de façons de peindre…
SARAH : Dans cette semaine, on a décrit un croissant, son goût : par exemple : moelleux, fondant, et après on a fait un exercice sur l’écriture. C’était une phrase avant de crever je voudrais… On a fait du graffiti, on devait mettre une blouse pour faire le graff. On a pris une bombe, on a mis une caps, et après on a colorié et peint. Mon mot c’était UNIS. Et après on a fait en exercice pour être concentré et on a commencé à peindre notre toile avec plusieurs couleurs. A la fin on a vu l’œuvre finie. On devrait mettre le vernissage. Rémi et Paul ont fait l’œuvre.
YELENA : Cette semaine, j’ai aimé l’atelier théâtre et le graffiti. Je me suis bien amusé. On a bien rigolé. J’ai appris à graffer mais pas que… J’ai appris plein de choses. Et aussi et surtout ne pas avoir peur des regards des autres.
AYOUB : Je veux dire que je suis heureux pour vous que vous ayez trouvé votre métier. Il vous va bien. Continuez votre carrière. Des jeunes comme moi, on a besoin de gens comme vous. J’espère que vos amis sont fiers. Puis, on vous remercie de votre art, de votre travail, puis on a passé un bon moment avec vous, on a bien rigolé. Si vous avez un jour ou deux de repos n’hésitez pas à revenir. Si vous revenez, nous allons préparer le barbecue, et quoi qu’il arrive votre art sera toujours là…
SAFI : Quelle belle aventure humaine, artistique et forte en émotions. Deux artistes « authentiques » SISMIKAZOT ou « PAUL et REMI », une structure associative Zutique Prod porteuse de savoir faire, deux animateurs porteurs des valeurs relatives à l’éducation populaire, faire ensemble et agir sur le monde dans lequel nous vivons et des jeunes tous avec leur sensibilité et leur histoire de vie, ont partagé des moments forts, peint sur le béton. Comme dit Ayoub, merci les amis…
LENA : J’ai beaucoup aimé cette semaine mis à part mon premier jour avec l’atelier écriture. Ce que j’ai aimé le plus pendant la semaine était l’atelier Graffiti qui m’a appris à utiliser des bombes et à connaître de nouvelles choses comme le nom des caps. J’ai été très contente d’avoir écrit sur le mur de mon quartier les mots qu’on avait choisi. Ma deuxième activité préférée : la peinture abstraite qui m’a permis d’évacuer ce que je ressentais en moi sur une toile. J’ai partagé des moments magiques avec mes amis dans différentes activités que j’aurais jamais fait si Paul et Rémi n’avaient pas été là. Merci Paul et Rémi d’être venus nous voir et de nous avoir appris plein de choses. C’était une semaine de malade !!!
MANELLE : Cette semaine, c’était trop bien !! J’ai fait des choses que je n’ai jamais fait auparavant. Merci à vous d’être venus et un grand merci de nous avoir appris à faire du graff.
FETHI : J’ai bien aimé toute la semaine passé a vos cotés. J’ai beaucoup aimé quand je suis monté sur la nacelle. J’ai super bien aimé le graffiti. C’était la première fois que je faisais du graff avec un artiste et ce que j’ai trouvé drôle c’était l’activité abstraite car on était entrain de se déchaîner sur une toile mais en vrai c’était quand même joli. Je vous aime. MERCI…
LOUIS: La semaine s’est passée avec les artistes SISMIKAZOT. J’ai été très épanoui avec le graff, l’art abstrait. Les exercices de respiration m’ont appris à me détendre. J’ai super bien aimé être sur la nacelle avec Rémi mais je n’ai pas aimé les exercices d’écriture car on parlait de la mort. J’ai adoré le quizz car il mélangeait toutes les cultures du hip-hop…
SHAMS : Cette semaine était pleine d’émotion, toutes ces activités qu’on a partagé ensemble ont été magique. On a bien rigolé et aussi bien travaillé. Nous avons partagé beaucoup de choses ensemble comme des repas ou des activités. Paul et Rémi vous nous avez apportés beaucoup de bonheur et aussi beaucoup d’émotions. Paul et Rémi vous êtes les meilleurs, restez comme vous êtes, ne changez pas. Je vous dis du fond du cœur que je vous adore et bon courage dans votre travail. PS : Passez le bonjour à Badofle et aux deux petites chiennes de Paul.
FARES : Cette semaine, j’ai pris connaissance de SISMIKAZOT et ZUTIQUE PROD. Au début j’ai vraiment cru que c’était pourri mais bon ça allait le faire. J’ai bien aimé comment Paul et Rémi travaillent. Cette histoire est vraiment magnifique.
YOUSSRA : Cette semaine j’ai bien aimé le graffiti. L’écriture et le quizz d’hier à la soirée m’ont beaucoup plu. Je suis contente de venir cette semaine. Ca m’a vraiment fait plaisir de vous rencontrer, vous parler et faire des activités ensemble. On a bien rigolé, cette semaine était génial MERCI.
OUMAYMA : Lo que me a gustado a sido que e podido hacer amigos,Me a costado mucho pero llegado a consegirlo tambien lo que me a gustado a sido la cola vocacion en grupo , Lo del grafiti a es todo bastante bien…
WASSIM : Cette semaine m’a beaucoup plus et elle a été riche en émotion. On a été en collaboration avec SISMIKAZOT, ZUTIQUE et le centre social. Ceci a permis de connaître des personnes que je ne connaissais même pas. Ca m’a aussi plu pour les activités qu’on a pu faire comme le théâtre, le graffiti, les toiles, le quizz et le blind-test. Si ce projet serait à refaire. Je le referais avec grand plaisir. Je garderais ses souvenirs au fond de mon cœur. Ca m’a fait très plaisir de tous vous rencontrer, surtout Paul et Rémi et j’espère que vous reviendrez nous voir…
OUMAYMA : La semaine s’est bien passée. J’ai rencontré deux artistes peintre et je suis très heureuse d’avoir travaillé avec le centre social et la MJC.
SARAPHINA : J’ai vraiment kiffé à fond tout d’abord parce que Paul et Rémi m’ont appris beaucoup de choses. J’ai aimé car il y a eu des moments géniaux passés avec tout le monde : des fous rires, de l’apprentissage et des moments de joie. Tout ce que je voulais dire c’est MERCI ENORMEMENT. Je voulais aussi remercier : KENZA, CLARA, PIERRE-LOUP, SAFI, KHALID, REMI et enfin PAUL.
Merci d’avoir était là les deux artistes du monde entier. J’espère qu’on se reverra bientôt Rémi et Paul. A bientôt !