LES CARTES POSTALES NE REFLETENT PAS NOS VIES
Avant de commencer le récit de cette histoire incroyable, nous soulignons le fait que les photos que vous venez de visionner sont une infime partie de ce que nous avons vécu, vu et un tout petit bout de la vie de quartier et notamment de l’âme de la cité des Luquettes récemment rebaptisé l’Aspé. Nous avons passé aussi du temps avec des gens que nous n’avons pas pris en photo parce que nous n’avons pas osé ou parce que nous n’avions pas l’appareil ou simplement parce que c’est comme ça. Tant de moments resteront gravés dans nos mémoires et dans notre cœur. Ils ne seront ni sur notre site ni imprimer sur papier glacé mais ça ne leur accorde pas moins d’importance.
Nous sommes très heureux de vous présenter notre dernière réalisation et de vous livrer quelques éléments ainsi que le récit d’un projet une fois de plus unique, atypique et inoubliable. Nous nous retrouvons ici à peindre sur un des murs emblématique du quartier des Luquettes, à Saint-Raphaël (83). Cette réalisation s’intègre dans le parcours « Street-Art » et le festival « Résonances Urbaines » monté et coordonné par la ville de Saint-Raphaël. Afin de mettre un pied dans le quartier et d’intégrer au mieux les gens nous avons travaillé en étroite collaboration avec le Centre Social de l’Aspé avec qui nous avons mené des activités telles des ateliers d’écriture, une conférence ouverte au quartier mais aussi à l’extérieur, des ateliers de peinture abstraite et même des peintures pour décorer le centre de loisirs.
Nous souhaitons une belle découverte et une belle lecture.
Réveil matinal pour un départ imminent. Nos chemins se croisent à Toulouse pour n’en former plus qu’un en direction du Sud-est. Le soleil habille les arbres partout en bord de route et rend leur verdure flamboyante. Le bleu prend toute la place dans le ciel. Radio, musique et les longues discussions de comptoir se passent le relais tour à tour tout le long du trajet. Ce ne sont pas les ralentissements et les nombreux bouchons sur le ring de la ville rose qui nous mettrons en retard ou qui nous couperons l’envie de nous rendre à Saint-Raphaël. C’est ici sur la Côte d’Azur que nous poserons nos valises pour quelques jours. Les panneaux défilent sous nos yeux comme les numéros sur le compteur de notre camionnette qui a déjà la sensation d’avoir fait deux fois le tour du monde. Lorsque nous arrivons à Saint-Raphaël, à 10 minutes de notre point de chute indiqué par le GPS deux directions s’offrent à nous : centre-ville/ plage / port et la direction du Pôle emploi. Vous vous imaginez bien que nous n’irons pas à la plage. Nous nous rendons au quartier de l’Aspé sur les hauteur. C’est l’histoire de notre vie, on va pas vous faire un dessin enfin si mais sur le mur. Il est 14 h lorsque nous prenons connaissance des lieux.C’est à ce moment précis que nous sommes encore loin d’imaginer toutes les choses qui nous attendent, les moments forts, les instants drôles, parfois énervants et tout le reste. Depuis nos débuts nous avons eu la chance de travailler, de s’intégrer, s’introduire dans des cités, des quartiers populaires plus ou moins chaud, des zones dites sensibles. Tous ces lieux sont différents avec leurs particularités, un environnement particulier, le paysage, la population mais tous ces beaux endroits, ces belles bourgades possèdent des codes que nous avons appris à considérer au fil du temps et que nous avons apprivoisé. Ce sont des choses simples pour nous, primordiales mais qu’il faut mettre en œuvre à chaque fois et surtout ne jamais les oublier. Avec le temps nous nous rendons compte que ça marche parce que c’est naturel chez nous. Ce n’est pas du tout calculé. (Une fois que vous avez lu ces quelques lignes ne prenez pas votre voiture pour vous rendre dans la première cité à côté de chez vous ce n’est pas le but). Nous avons aussi et surtout la chance d’avoir la peinture, l’art et la culture pour tendre la main aux gens et faire notre premier pas. C’est un moyen de communication et d’expression précieux à nos yeux. C’est exactement la même chose quand nous nous rendons dans un tout petit village. D’ailleurs constamment nous faisons le parallèle et rencontrons les mêmes problématiques. Développons un peu ce sentiment et les codes à prendre en compte lorsque l’on bosse en quartier.
Première chose : ne pas prendre les gens de haut, leur faire croire qu’on est au-dessus que nous venons faire quelque chose pour eux… Les gens vont nous apporter bien plus que nous allons leur donner et leur offrir. C’est eux qui vont nous faire grandir. Ensuite un autre truc très important : dire bonjour tout le temps sans cesse même 10 fois par jour et à la même personne. C’est comme ça. Si on est en haut de la nacelle on lève la main à la personne qui passe et si elle repasse 10 minutes après on relève la main. C’est basique. Si on croise cette personne en bas, on oublie les gestes barrières on se serre la main, droit dans les yeux. Dans toutes les cités où nous sommes passés le check est différent comme dans les campagnes, les collèges certainement même dans les quartiers riches. Ça se check avec la paume des mains, le point serré, avec la tête… Pour certains après le salut on peut aussi poser notre main à plat sur le cœur par marque de respect. Dernière chose à comprendre et à accepter c’est qu’on ne peut pas imaginer quelle est la vie ici sans y avoir vécu. On ne pourra jamais se mettre à la place d’un jeune de cité si on y a pas vécu. Comme un blanc ne peut pas se mettre à la place d’un noir ou même un homme à la place d’une femme. Quand on réfléchit c’est juste logique. Depuis petit il y a comme une étiquette collé sur leur front d’un jeune d’ici et le rejet fréquent. Donc même nous en tant que personne extérieure au tout début c’est comme si nous avions un Polo de la mairie ou un T-shirt du bailleur social. Les gens sont méfiants et la société leur apprend ça depuis longtemps. C’est comme ça et il faut l’accepter : police, force de l’ordre, bailleur social, mairie n’ont pas toujours des bonnes intentions et se croient très souvent au-dessus. Au-dessus de quoi ? Nous nous poserons toujours la question. Le climat de rejet est donc toujours présent, cette sensation de différence aussi. Comme toutes les actions de la mairie de rappelle que tu n’es pas né au bon endroit, que tu n’as pas la bonne adresse ou le bon prénom.
C’est important d’arriver ici sans aucun préjugé, se laisser guider et aussi rester soi. C’est une force énorme ça. N’oublions pas qui nous sommes. Ni inférieur, ni supérieur, ouvert au partage et à l’échange.
Ici ce qui a été le plus marquant pour nous c’est l’environnement dans lequel nous nous sommes retrouvés. La misère sociale et la pauvreté sont bel et bien présente mais cachées derrière des palmiers, des parterres de fleurs, des pierres rosées, un ciel bien bleu et un soleil qui chauffe dès le matin. Lorsque nous sommes arrivés on a pas compris. On aurait presque cru qu’on s’était trompé d’adresse. Selon l’heure à laquelle on peut passer en tant que touriste, on pourrait imaginer des résidences de quartier riche. En plus le quartier a été réhabilité il y a une dizaine d’années mais croyez-nous au fond c’est toujours « la même merde derrière la dernière couche de peinture. » On comprend aussi que de base l’intention première n’était pas des plus paisible quand on sait que la cité à été construite sur une ancienne décharge dans les années 60 / 70. Aujourd’hui encore il y a des traces, des bouts de ferrailles ou de pneu ressorte du talus.
Familles monoparentales, enfants livrés à soi-même, personnes illettrées, présence d’alcool, problème d’argent, pauvreté, passé difficile, ou tout à la fois, bref nous nous sommes vite rendu compte qu’ici ce n’est pas les résidences de bord de mer.., Ça n’a pas été simple mais nous avons réussi à nous intégrer, nous faire accepter. Très vite nous nous sommes fais notre place… C’était pas vraiment gagné car une fois de plus il y a eu un réel manque de communication et les jeunes ont senti très rapidement qu’on voulait leur imposer un dessin. Comme si il n’y avait aucun travail artistique et comme si c’était la mairie qui avait choisi pour eux… Bien sûr loin de tout ça nous avons essayé au maximum de garder les commandes de notre travail. On ne nous a jamais rien imposé et c’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Sinon autant rester à la maison… Si le genre de projet que nous avons mené peut ouvrir des portes pour les années à venir c’est génial.
Nous ne voulons pas décrire le projet heure par heure comme ça nous est déjà arrivé de le faire car parfois il y a eu des changements, nous sommes laissés portés de rebondissements en rebondissements tel une telenovela ou une série sur Tf1 le samedi à 18H… Nous oublierions plein de choses, on se mélangerait les pédales et nous même serions perdus.
Ce que l’on a envie de faire pour marquer cette histoire à tout jamais c’est de laisser aller à la plume lister des anecdotes jusqu’à être épuisé, garder un souvenir merveilleux, ne penser qu’aux bons moments… et à toutes ces choses qui feront qu’il y aura toujours un petit bout des Luquettes dans notre cœur et dans l’histoire de Sismikazot.
Nous sommes hyper fiers d’être allés au bout de cette aventure et contents du message que nous voyons derrière cette peinture. Même si pour beaucoup c’est déjà fait, nous souhaitons de tout cœur que tout le quartier s’appropriera cette œuvre et qu’elle deviendra même une emblème pour certain. La Côte d’Azur est réputée pour être « bling-bling », l’argent est présent partout… Dans la ville de Saint-Raphaël il y a un seul quartier populaire, et c’est ici que nous avons voulu représenter le plus gros bouquet de fleurs que personne ne pourra jamais s’offrir, ni offrir à quelqu’un. L’argent contribue au bonheur pour certains mais c’est aussi avec les choses simples que nous pouvons y accéder. Nous voyons aussi dans ce bouquet assez anarchique, un mélange de plein de fleurs différentes, une cohérence assez anarchique, une vie entassés mais tellement belle. La photo d’origine est un cliché argentique en noir et blanc. On y retrouve le temps qui passe, la beauté de la tristesse et des choses parfois figées. Ce bouquet de fleurs coupées parle aussi et évoque des souvenirs, les souvenirs qui s’entassent. Les couleurs sont belles mais on a grandi en noir et blanc.
On repart une fois de plus avec des souvenirs en pagailles, des souvenirs que seul le temps effacera doucement mais il y aura toujours des marques dans notre cœur. C’est comme ça. Le bruit des scooters couvert par celui de la nacelle résonne encore, les heures supplémentaires du conducteur, les arbres par dizaine qui encercle les bâtiments, la cité vu d’en haut, les jeunes qui traînent en bande, les claquettes, les casquettes, les lunettes de soleil qui cachent aussi bien les cernes que les marques de la vie, cette même vie qui nous cache la vue. Il y a le bruit de la ville, et le sourire de nos mères en fond d’écran. On aura eu pendant une semaine notre cachette pour l’échelle et nos baskets ont encore la marque du grillage sur le toit… Les voitures cramées par les rayons, les carrosseries froissées, les nuages qui se comptent sur les doigts d’une main, le vent qui fait sécher plus vite les pinceaux que le soleil, l’odeur du béton après la pluie… Le linge sèche au balcon, les fleurs regardent le ciel en comptant les jours de sécheresse, les rencards en bas du bloc et les copines qui sortent les animaux parfois à la même heure. Quand le lendemain est plus important que la veille. Le soleil s’est caché, la police est en planque et certains se planquent de la police… Les enfants court lorsqu’ils voient les gyrophares, peur d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Les gamins jouent dans la rue et se retrouve après l’école. Chaque tranche d’âge a un jeu différent. Le jeu des grands peut laisser plus de traces. Les ombres et les lumières tatouent le corps entier des routes déjà marquées par des traits jaunes. On n’oubliera pas tous ces moments, seul ou à tous, les longues discussions à l’atelier d’écriture, la polémique autour de la phrase et la phrase qui fait polémique, la découverte de nombreux rappeurs du quartier. Ils passe du temps sur YouTube à analyser toutes les punchlines et à miser sur le meilleur flow. Il y a aussi le coin des petites canailles, les brochettes de bonbons, les sushis en pagaille, les palmiers qui touchent le ciel, le rideau de fer très accueillant pour les enfants, la loge du gardien et les volets fermés jour et nuit, été et hiver. Le sourire des enfants contents remplit de joie, les groupes de jeunes se dessinent en bas, la peinture sur le mur ne laisse plus beaucoup de blanc. Maintenant les gens aimerait voir des fresques sur d’autres bâtiments. On se questionne, on grandit, on repense à l’atelier d’abstrait, les genoux rappés comme le scooter et les promenades avec le chien, l’apéro avec Claude, les fous rires avec Théo. Il y a aussi le centre social, les gens qui grattent un café, les sangliers qui se baladent pépér dans la tess, la fuite d’huile qui se propage sur le macadam, les double journées de Jérôme, le chauffeur de la nacelle, la visite de Monsieur Féron, les moments sur l’escalier avec Martine… On oubliera pas les repas sur le béton, les longues discussions encore et encore, les jeunes adolescents qui rentrent de la plage alors que nous on est sur notre perchoir. Tant de choses gravées à tout jamais : le soleil, le vent, le ciel bleu, les repas de fou avec le centre social, les merguez comme au resto, ceux qui râlent, le sourire de Manel mais aussi Manel qui râle, le sourire du chef, nous qui avons le sourire quand on voit son 4×4 ou l’autre chef qui arrive en scoot ou en surf, les klaxons d’Yanis, Chem’s torse nu, le thé de Hassiba, la bienveillance de Souad qui trouve des solutions à tout, les enfants et leur petite moto, les secrets bien gardés des Luquettes d’en haut, les histoires des anciens, les anecdotes par milliers, la conférence, la visite des élus, le avant et le après, les petits dèj de fou à l’hôtel, le resto indien, le K put*** de burger tout fait maison, incroyable et validé par la Street. On repart épuisé, fatigué, rincé mais heureux d’avoir vécu ce truc… ce truc qui n’appartient qu’à nous et que chaque personne qui l’a vécu pour de vrai en gardera un bout pour toujours.
En conclusion, nous sommes vraiment très heureux d’être allé au bout de cette aventure, avoir réussi à faire passer le message que nous voulions et heureux d’offrir au quartier des Luquettes cette réalisation. Cette peinture c’est la votre. Nous espérons fortement qu’avec le temps elle vous plaira autant que nous avons mis du cœur à l’ouvrage. Nous sommes infiniment convaincu que cette peinture à sa place ici autant qu’ailleurs et au fond même que beaucoup aimerait l’avoir. Les quartiers dit « populaire » mérite autant que les autres d’être vu et mis en avant. On a vu ici des choses compliquées mais au final autant que dans le dernier village en pleine campagne que nous ferons la semaine prochaine ou celui à la montagne sur le projet d’avant. Une fois de plus nous ne pouvions pas connaître la fin du film avant de l’avoir vu ou la fin du match avant de l’avoir joué. Nous sommes hyper heureux de tout ce que nous avons vécu ici, de tous les moments partagés et les rencontres que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Les cartes postales ne reflètent pas nos vies et ça se confirme ici.
Une des parties les plus longues et la plus compliquée est celle qui arrive, celle des remerciements. Il faut essayé au mieux de penser à tout le monde, n’oublier personne. La partie humaine est très importante pour nous et parfois il peut arriver qu’on ait pas envie de remercier certaines personnes mais nous savons aussi très objectivement que nous ne serions pas là sans elles. On arrondit alors les angles mais on fait tout pour être bien dans nos baskets et nous regarder dans un miroir, sans un soupçon de doute et de culpabilité. On remercie toujours tout le monde et la liste des rancœurs, des non-remerciements s’entassent juste dans le coin de notre tête et s’effacera avec le temps, avant les bons souvenirs nous espérons. On avance la tête haute guettant au loin la sortie du tunnel.
Une autre question que l’on se pose toujours c’est l’ordre. Est ce que l’on se débarrasse des modalités en premier pour laisser la place aux plus importants ensuite ? La vérité c’est que nous avons très peu de principe et d’ordre dit « officiel ». On est juste dans la vraie vie !!
Ici, nous choisissons dans un premier de remercier les gens avec qui nous avons passé le plus de temps dans cette fameuse « vraie vie » et toutes ces personnes qui vivrons au quotidien avec la nouvelle fresque du quartier. Nous remercions de tout cœur et saluons tout le quartier de l’Aspé, les Luquettes, les Luquettes du Haut et les Luquettes du bas. On remercie tout le monde pour leur accueil, leurs sourires ou les sourcils froncés, les points levés, les pouces en l’air, les coups de klaxons, les coups de gueule, les inquiétudes, les moments de doutes ou de partage…
Merci à tous ceux qui nous ont préparé un gâteau, offert des dates, merci pour la Tropézienne, c’était ouf, pour les repas, les boissons, le thé, les cafés et tout le reste. Il y a eu plusieurs moments un peu compliqués mais qui ne sont pas prêts de l’emporter sur tout l’amour et la bienveillance que nous avons reçu.
Merci mille fois.
Merci infiniment au Centre Social, vous avez fait le job à merveille. On est hyper fiers et heureux d’avoir fait votre connaissance. Vous êtes une équipe de choc !!! On vous oublie pas et on espère vous revoir un jour. Merci pour et pour toutes les qualités que vous avez chacun de vous.
Mille mercis Souad, Adrii, Fred, Bérengère et Manel. Vous êtes les meilleurs.
Nous faisons une belle et douce dédicace à toutes ces personnes que nous avons vu quotidiennement, toujours quelques minutes par jour mais ça nous faisait toujours chaud au cœur. A dire vrai, vous nous manquez. Merci Claude, Mauricette, Katie, Lolita, Djeloul, Odette, Amel, Badia et tous les autres. A Nassima, Hassiba, merci mille fois, Zahia, Sihem, Samra, Simone, Clara, Sawsane, Yosr, Esra, Andrée, Christine, Cyrielle, Sarah, Inès, Maëlys, Marwan, Théo, prenez soin de vous les gars, Imen, Lina, Sacha, Momo, Mohamed, Sara, Samia, Anthonio, Syrine, Myriam, Jasser, Eddy, Marouane, Hamza, Albert, Leili, Chem’s, Sullyvan… et touts ceux et celles qu’on a pas cité désolé, promis on vous oublie pas.
Nous tenons aussi à saluer et remercier tous les gens venus nous rendre visite amis ou pas, à tous les passants, les conducteurs de l’extrême qui se sont permis de lâcher leurs volants pour nous prendre en photo…
Big up Sam aka Kotek avec qui nous avons partagé un peu de temps cette semaine. Pensée aussi bien sûr à sa famille.
La plus belle des dédicaces à Martine et sa cousine.
Nous remercions très chaleureusement Alexandre Guille organisateur avec la Mairie de Saint Raphaël du festival Résonances Urbaines dans lequel s’inscrit notre travail. Merci à toi. Nous sommes très heureux d’avoir appris à te connaître et d’avoir participé à cette édition du festival. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, peut être qu’un jour nous reviendrons seul ou à deux. Affaire à suivre.
Merci Thibaud vidéaste au top. Très heureux d’avoir fait ta connaissance et partagé quelques instants à tes côtés.
Merci à la mairie de Saint Raphaël, à Guillaume Decard, adjoint à la culture, Yolande Lopez, conseillère aux associations culturelles, Danièle Lombard, adjointe à l’Urbanisme.
Merci à Mathieu Serradorri pour la mise à disposition de la nacelle, machine de guerre malgré les fuites et gros gros big up à Jérôme chauffeur de l’extrême, merci pour avoir été hyper flex sur les horaires. T’es au top, toi aussi on est pas prêts de t’oublier. Homme de l’ombre… Sans toi on n’aurais jamais pu allé au bout de ce travail.
Merci Magali Penalver pour la mise à disposition du pont roulant le premier jour.
Grand grand merci à Jean Michel et toute l’équipe de l’hôtel unique, on a bien dormi mais on a surtout bien mangé au petit dej. C’était fou.
Merci Mr Féron et toute l’équipe de Logis Familial Varois pour nous avoir donner l’autorisation de peindre sur le mur…
Les cartes postales ne reflètent pas nos vies. Nous avons vu de Saint-Raphaël ni la mer ni le maire. Nous garderons en souvenir les bâtiments des Luquettes, les couchers de soleil au loin, les palmiers, les mouettes et les sangliers au milieu de la cité et surtout le sourire vrai de tous les habitants… On ne vous oublie pas.