Il y a maintenant pas loin de deux ans, nous étions à Saint-Jean d’Angely, en Charente Maritime, au côté d’un collectif de graffiteurs bordelais pour la réalisation d’une fresque. Pour ceux qui connaissent les lieux, c’est à côté du kiosque, sur un mur militaire. La thématique était le voyage et nous avions réalisé un petit garçon en doudoune avec des jumelles et avions questionné les gens autour de cette thématique et réécrit ces phrases. Nous avions fait déjà à ce moment une conférence sur notre travail et notre démarche dans la médiathèque de cette belle petite ville. Nous avions alors été repérés par les coachs et très vite nous avons été contactés par Antoine Lamarche qui travaille à la culture de la ville pour un grand, gros et long projet très intéressant.
C’est alors qu’au côté de la ville de Saint-Jean d’Angely et la Communauté de Commune des Vals de Saintonge, nous formons une nouvelle équipe pour créer une résidence artistique de deux mois où nous devrons réaliser trois missions.
La première mission est de créer plusieurs œuvres artistiques sur la communauté de communes. Trois murs seront alors investis dans trois communes des Vals de Saintonge, et ce seront des œuvres personnelles où nous avons entièrement carte blanche. Début juillet, alors que presque tout est calé, nous viendrons jusqu’ici afin de faire des repérages et valider les murs à peindre. Nous arrêterons notre choix sur trois murs. Le premier, que nous venons de terminer est à Saint-Jean d’Angely sur le fronton proche du lycée et du collège ainsi que du stade de rugby ou de football. Ensuite, nous réaliserons une peinture à Ballans sur la salle municipale. Ce sera tout début novembre, puis début février, nous serons à La Jarrie Audouin, aussi sur la salle polyvalente. Ensuite nous aurons des temps de rencontre avec le grand public. Ces quatre temps seront proposés afin de venir à notre rencontre avec pour but d’explorer notre univers artistique et notre démarche de travail.
La première conférence se déroulera au cinéma Le Forum de Matha. Appuyés de plusieurs vidéos, nous axerons cette conférence autour de la place des écrits et de la photographie dans notre travail et plus largement sur l’évolution de notre démarche artistique. Celle ci est maintenant passée. Même s’il n’y a pas eu le monde que nous attendions, nous avons passé deux belles heures avec des personnes de tout âge à échanger autour de notre travail. C’était dans un cinéma de campagne qui a 20 ans et avant la conférence, nous avons passé un super moment avec Yann, le projectionniste. Ces petites choses, nous ne sommes pas prêts de les oublier.
La deuxième conférence se tiendra le 14 octobre à 20h30 au local jeune de Saint-Savinien et traitera de la peinture murale et de la place pour nous des graffitis et peinture murale en milieu rural. Lors de notre parcours, nous sommes intervenus dans plusieurs petits villages. Il est très important pour nous de raconter ces histoires, ainsi que d’expliquer comment les gens perçoivent notre pratique et son application souvent inconnue dans les zones rurales. Le troisième temps de rencontre se fera à la médiathèque de Saint-Jean d’Angely, endroit que nous connaissons bien et que nous sommes ravis de retrouver puisque c’est ici que nous avons fait la première conférence de notre vie, qui nous a donné envie d’en faire plein et c’est ici que nous avons passé le week end en début de résidence pour les journées du patrimoine. L’échange se fera autour de notre livre. Intitulé La vie va vite en vrai, il évoque une pratique propre au graffiti : le flop. L’essentiel de ces peintures-graffiti est réalisé dans des usines désaffectées, lieux que nous affectons particulièrement, couplé à une recherche graphique, photographique et colorimétrique. Et enfin, notre passion pour la peinture et nos graffitis nous aimons la transmettre. Au fil des ans, nous développons une manière bien particulière d’ateliers. Nous parlerons alors dans la dernière conférence de toutes nos interventions avec différents publics tels que les écoles maternelles et élémentaires, collèges, lycées, études spécialisées, maisons d’arrêt, maison de retraite… Nous insisterons sur l’évolution de nos ateliers et les méthodes de transmissions de l’enseignement.
Enfin, cette dernière conférence fait une belle transition avec notre dernière mission car en tout, nous ferons 90 heures dans des établissements scolaires. C’est comme ça que les collèges de Loulay, Matha, Saint-Savinien, Saint-Jean d’Angély et les lycées Louis Audoin Dubreuil et Blaise Pascal de Saint-Jean d’Angely bénéficieront de 15 heures d’interventions artistiques où nous montrerons aux jeunes que notre travail est bien plus complet qu’il n’en paraît.
Voilà pour toutes nos interventions et maintenant, nous pouvons revenir à nos moutons en vous parlant de notre première aventure dans la communauté de communes des Vals de Saintonge et pas des moindres.
Nous nous retrouvons dans notre atelier après trois semaines de vacances. Nous avons des multitudes de choses à régler mais aussi préparer nos deux mois de résidence ici. Tout notre planning est déjà prêt mais il faut maintenant gérer notre première fresque, sa thématique et choisir le sujet que nous peindrons. Puis aussi préparer pour le week end, car nous interviendrons pour les journées nationales du patrimoine.
Le samedi matin, très exactement le 17 du mois de Septembre nous nous réveillons une dernière fois dans notre atelier avant le grand départ . Il est tôt et nous avons peu dormi mais nos deux voitures sont chargées au maximum et vers 7h30 nous prenons enfin la route pour vivre cette nouvelle aventure. En toute fin de matinée nous nous retrouvons à Saint-Jean d’Angely et plus exactement 8 rue Laurent Tourneur où nous serons hébergés dans un appartement tout le temps de notre résidence. Nous retrouvons Antoine Lamarche qui nous fait faire le tour du propriétaire. C’est la première fois que nous avons ce type de logement où nous passerons beaucoup de temps et où nous vivrons. Nous avons une chambre chacun, un grand garage, important pour notre matériel et une cuisine que nous investirons régulièrement et dans laquelle nous passerons du temps pour se faire des bons petits plats le soir après des longues journées de peinture. Nous tenons d’ores et déjà à remercier tout le monde ici ainsi que Antoine et Cécilia pour ce très bel accueil. En début d’après midi, nous nous installerons à la médiathèque de la ville ainsi qu’au musée où nous réaliserons deux interventions. Nous peindrons deux fois des toiles de 3m par 2m de haut et le dimanche nous ferons la même chose. C’est le week-end du patrimoine et même si nous ne sommes plus habitués à ce genre de prestation la magie opère et aussi bien dans la cour du musée que pendant un café philo au cœur de la médiathèque et au côté d’une philosophe praticienne nous avons passé d’agréables moments. Une belle pensée aussi à nos amis de Niort, Marie Sophie et Marc ainsi que toute la famille pour nous avoir rendu visite et pour l’excellente soirée que nous avons passée chez eux.
Puis le lundi nous passons clairement aux choses sérieuses. Nous allons enfin pouvoir peindre et attaquer ce mur plutôt impressionnant !!! La surface a été entièrement préparée par la ville mais le mur étant brut avant leur première couche de peinture, nous préférons en mettre une seconde couche de blanc afin de se retrouver dans des conditions de travail idéales. Le lancement de ce projet est plutôt long et difficile mais c’est souvent comme ça et en plus là c’est la reprise. C’est notre rentrée scolaire. Comme à notre habitude, le sujet peint est une photo prise par nos soins. C’est bizarre mais le fait de savoir dessiner nous importe peu. En revanche, c’est vraiment très important pour nous de rechercher et trouver certaines expressions et attitudes chez différentes personnes. Nous travaillons beaucoup à l’affect. Nous voulions pour cette réalisation, quelque chose qui se passe dans le regard. Nous avions fait quelques temps auparavant un projet dans la maison de retraite de notre ville d’origine Saint-Céré. Et dans une ancienne photo à nous, nous avons senti un regard et une personne qui nous a plu. Nous y sommes alors retournés pendant les trois jours que nous avons passés dans notre atelier et avons recherché cette lumière que nous avions trouvée dans le regard de Suzy, résidente endurcie de la maison de retraite de Saint-Céré, puis nous apprécions beaucoup sa fille. Après avoir passé un petit temps autour d’un chocolat ou un café au lait et avoir admiré nos vieux amis jouer aux cartes, nous demandons à Suzy de jouer les cobayes et nous avons son autorisation pour aller dans sa chambre choisir sa plus belle robe qu’elle portera pour le « shooting photo ». Nous travaillons la maquette le lundi. Nous avions acheté cinq pots de blanc nécessaires pour les mois de travaux à venir et à l’ouverture, nous nous rendons compte que nous nous sommes trompés d’un chiffre dans le ral et nous avons pris du noir. Le soir, nous reviendrons afin de tracer au rétroprojecteur et dès le lendemain, nous commencerons à mettre nos couleurs et travailler notre fresque. Pour le choix des couleurs, il y a une toile que nous avions réalisée lors de notre expo sur laquelle nous voulions nous inspirer. Cette toile est même devenue l’affiche et le fly de ce projet. Mais une fois de plus c’est un simple hasard. Puis au fil des jours, nous faisons des rencontres et la fresque se construit tranquillement. Nous essayons (en grandissant) de prendre plus de temps et d’être moins speed. Nous avons une seule nacelle, ce qui est déjà beaucoup et à certains moments même à beaucoup de moments, nous ne pouvons pas peindre à deux. Ce qui laissera le temps à un de faire des mélanges, de gérer la com, d’aller au lycée récolter des phrases et communiquer au maximum sur notre venue et ce que nous faisons ici… Nous adaptons alors à fond à cette contrainte. Mais nous avons tout de même un petit échafaudage et une grande échelle ce qui nous permet tout de même de travailler. Le week-end nous nous arrêterons deux jours, chose que nous n’avons pas forcément le temps, ou surtout que nous ne prenons pas le temps de faire habituellement. Cette fresque et cette création sont donc pleines de nouveautés et de résolutions. Le spot était vraiment bien pour nous car en plus de générer du passage, d’être proche des lycéens, notamment ceux qui prennent le bus en fin d’après midi, nous avions un grand espace pour les chiens et un grand espace de travail aussi bien au sol que sur le mur. Une autre contrainte que nous avons subie est le soleil. Ça peut paraître bizarre mais il était présent quasi à longueur de journée et notre technique de réalisation nous gênait beaucoup mais on s’y est habitué et avons parfois trouvé des systèmes plutôt farfelus pour y remédier.
Voilà, à cette écoute on pourrait croire que ce projet fut long et difficile mais bien au contraire, on a besoin de ces petites contraintes pour apprécier un projet et aimer au mieux. Nous n’ oublierons jamais toutes ces heures à faire des va et vient entre le sol et le ciel, ces longues heures en fin de journée à discuter de notre peinture, à parler de son évolution et de ce qu’on aimerait faire, à faire des choix, prendre même des grosses décisions. Il nous tardait parfois d’arriver en fin de journée pour avoir fini de ranger et donner un dernier effort sur le stade de foot à faire des battles de coup franc ou simplement des jongles. Nous n’ oublierons jamais la couleur du ciel lors des nombreux couchers de soleil. Nous avons passé comme à chaque fois des heures et des heures à préparer notre matériel, et à le ranger. Ça fait partie du jeu et quelque chose qui marque forcément. Nous avons passé des heures à faire des tests. On essaie toujours d’évoluer et nous avons bien rigolé notamment lors de la construction des plus gros pinceaux jamais vus dans la courte histoire de notre carrière. Nous aimons essayer des choses et voulons y arriver, mais certaines étapes sont parfois drôles. Pour l’élément figuratif il y a aussi une nouveauté car il a été réalisé entièrement à la peinture acrylique. Une belle pensée aussi à tous les lycéens et certaines classes qui ont passé du temps avec nous. Les 3ème prépa pro sont même arrivés alors qu’il était sur la nacelle en bas pour souhaiter un joyeux anniversaire à Paul avec un gâteau spécialement concocté pour l’occasion. On se rappelle aussi de Léa et Zoé qui ont peint le petit muret ou tous ces moments d’échanges avec les lycéens. Une très belle aventure qu’on aura du mal à oublier. C’était la première fresque d’une série qui nous met bien en jambe pour la suite des événements. On a hâte de s’y remettre et de continuer. En attendant la suite, on vous donne rendez vous pour la prochaine conférence vendredi soir à 20h30 au local jeune de Saint-Savinien. Et c’est ouvert à tous. Pour le reste du temps on se plaît beaucoup à aller de lycée en lycée sur le territoire des Vals de Saintonge. A très vite pour les prochaines étapes.
Maintenant, comme d’habitude, même si nous avons peur d’oublier des gens, nous faisons place aux remerciements. Nous tenons dans un premier temps à remercier Antoine qui travaille à la culture de la mairie de Saint-Jean d’Angely et Cécilia qui a le même rôle mais pour la communauté de communes des Vals de Saintonge. Nous vous remercions une première fois de nous avoir choisis pour toutes ces missions et de nous faire confiance comme vous l’avez fait et comme vous le faîtes. Nous espérons vraiment être à la hauteur de vos attentes. En tous les cas nous mettrons tout en œuvre, au maximum pour faire au mieux ce que nous savons mieux faire. Nous espérons que les gens se rappelleront de nous encore plus que de nos peintures. Merci. Cécilia nous dédions cette première fresque à ton bébé qui a du voir le jour au moment où nous rédigeons ces quelques lignes. Puis Antoine, on t’attend quand tu veux pour ce 2 contre 2 en basket. Ça se jouera en deux fois, première partie dans vos conditions sur un parquet et la deuxième sera dans la street, sur le bitume chaud et granuleux.
Merci à la mairie et madame le maire, au président de la communauté de communes, à la médiathèque de Saint Jean, au musée, Delphine et toute son équipe.
Une spéciale dédicace à tous les jeunes des lycées, et du collège de Saint-Jean d’Angely. Nous avons passé quinze jours au top à vos côtés… Merci aussi aux professeurs et la directrice du lycée pour avoir joué le jeu et nous avoir laissés nous introduire dans l’établissement et passé du temps avec vos jeunes.
Un gros big up à Aymeric graphiste à la communauté de communes avec qui nous avons beaucoup travaillé et aussi passé de supers moments au travail. On va voir ce qu’on peut faire pour que tu es plus de moyens quant à la réalisation de tes projets vidéos…
Une belle pensée aussi à tous les gens qui ont suivi l’avancée du projet, sur les réseau sociaux ou sur le terrain, tous les gens dont on a fait la rencontre ou qui ont gravité autour du mur, ceux qui venaient se cacher pendant leur cours, ceux qui venaient exhiber leurs muscles en faisant des tractions sur les cages du city stade, tous les jeunes qui venaient faire du sport, une belle pensée à Lucas, son frère et son père…
Merci aussi à la classe de 3ème prépa pro, nos petits chouchous, pour leur super cadeau et surprise d’anniversaire pour Paul !! On va bientôt passer du temps avec vous et on vous prépare un emploi du temps très chargé !!!
Enfin, il y a un petit noyau dur de lycéens, beaucoup d’internes qui ont passé beaucoup de temps avec nous, avec qui nous avons bien rigolé et passé de supers moments beaux, sincères que nous n’ oublierons jamais. Merci infiniment pour la force que vous avez apportée au projet et merci de nous avoir soutenu dans notre démarche et dans notre réalisation !!! On nous avait aussi donné une petite liste avec plein de prénoms mais on l’a perdue ou juste égarée mais sachez qu’on sait exactement à qui nous pensons. Et nous savons que vous vous reconnaîtrez.
Sincèrement désolés à tous les gens que nous avons oubliés de citer mais qui resteront gravés longtemps dans nos esprits et dans l’histoire de Sismikazot.
Enfin voici toutes les phrases que nous avons reçues, récoltées ou même que les jeunes étudiants nous ont amenées directement sur place. Nous avons apprécié et adoré de voir à quel point certains pouvaient avoir de l’implication. Bonne fin de lecture à tous et à très vite pour un nouveau projet…
Pour rappel la question que nous posions aux gens était « A quoi ou à qui pensez vous le plus souvent en ce moment ? »
Je pense souvent à ma famille et à ma fille qui est loin.
Je pense aux personnes qui croient en moi, avec qui je pense parler de mes rêves les plus fous, de voyage. Je pense aussi à mon devoir de maths qui me stresse trop car c’est le premier depuis le début de l’année.
Je pense à mon avenir, à ce que je vais faire où je vais et ce que je vais faire.
Je pense à maintenant, souvent à rien. Je me laisse porter dfois par le passé même souvent mais surtout à ma famille.
Je me demande juste ce que vous allez peindre, en espérant que ça me motive à aller en cours, et que ça fasse parler de vous et de notre lycée. Restez comme vous êtes, vous ne vieillirez jamais.
Je pense à ma mère qui m’a élevée seule, qui donne tout pour moi, à mes frères que je ne vois pas. Je pense à tout ceux par quoi je suis passée, et je me dis que j’ai réussi à me relever.
Je pense à toutes les issues possibles de la vie.
Je pense à mon papa qui est décédé il y a neuf ans et à ma grande sœur qui a tout fait pour moi.
Je pense à mon avenir, à ceux qui pourrait arriver après, comment vont être les cours demain.
Ma grande sœur est rentrée cette année à l’université à Paris. Je pense souvent à elle et j’imagine toujours ce qu’elle est en train de faire.
Je pense beaucoup à mon échange scolaire. Je pense beaucoup au Canada.
Je pense à voyager très loin.
Je pense beaucoup à mon avenir.
Je pense à la vie future.
Je pense beaucoup à mon ami parti trop tôt.
Je pense à mon copain.
Je pense aux jours suivants qui seront mieux que celui passé mais aussi à ma famille et mes amis proches qui seront toujours là pour nous quoi qu’il arrive.
Chaque jour je pense aux personnes qui me sont chères, celles sur qui je pourrais toujours compter. Celles que j’aime mais qu’on quittera.
Je me dis que sans mes amis et surtout ma famille je n’en serais pas là. Chaque jour est plus beau que le précedent.
Je pense à partir loin, tout quitter, aller loin, me vider la tête, laisser tous les problèmes derrière moi. Je pense à vivre, à profiter car nous sommes rien dans ce monde.
Je pense à l’avenir, à mes projets futurs en me disant que si je réussis c’est grâce à ceux qui me soutiennent mais aussi pour mes proches disparus.
Je pense à mes projets futurs, forgés grâce à mes expériences que j’ai vécues, ou à venir mauvaises ou bonnes qui font ce que je suis devenu.
C’est notre maison qui occupe mon esprit en ce moment, les travaux : les penser, les planifiers, les réaliser et imaginer avec mon binome. Ce qu’elle sera quand on aura terminé.
Je pense à mon papy qui a la maladie d’Alzheimer puisqu’il ne peut pas penser à moi.
Je pense à mon avenir, à mes études, mon copain. Je pense à mes amis de Toulouse. Je pense à comment je vais mourir.
Je pense à une chanson qui me rappelle de beaux souvenirs partagées avec mon amoureuse et je nous imagine toutes les deux en train de l’écouter ensemble.
La vie sans mon père est juste insupportable depuis qu’il a quitté ce monde en 2004.
A deux pieds sur mes étriers.
Mais j’irai quand chez l’esthéticienne.
Je veux voir ma mère elle me manque.
Je veux guérir de mon agression.
Je pense à Zoé qui restera à jamais ma pote de lycée.
Je pense à mon père il me manque.
Je suis pressé d’être à samedi pour pouvoir prendre du plaisir sur un terrain de football.
Retrouver ma marraine.
Je pense à Séverine pour le grand pavois.
Les sorties du week-end entre amis.
Je pense très fort à mon ami parti trop tôt.
Je voudrai une échelle pour monter au paradis et voir mes amis partit trop tôt.
J’attends la sonnerie finale.
Je pense au motocross qui est une passion depuis tout petit.
Je pense à mon entraînement de BMX car j’ai envie de me perfectionner.
Je pense à une amie qui n’est plus là.
Chaque jour je repense à ma famille du Vietnam.
J’aimerai oublier mon passé pour ne penser qu’à mon futur.
La distance entre nous est immense mais l’amour d’un père ne s’oublie pas.
Comment faire de la bonne bouffe à mes enfants.
Mon père a eu un accident et je pense à lui.
Je t’aime papa même si ça fait trois ans que je ne t’ai pas vu.
Je veux faire du rugby, car je veux devenir un rugbyman professionnel.
A ma grand mère, la vie nous a séparés et les années passent.
Je pense à mon jume car elle se fait vieille et peu de moins en moins galoper. Ma plus profonde pensée pour elle : si on pouvait galoper sur la plage ma jument et moi…
Quand mon esprit divague je pense à mes origines malgaches et j’aimerai aller voir mon pays d’origine.
J’attends le retour de mon marocain de cœur.
J’ai envie de voir ma famille car je suis interne et il y a ma petite sœur que je ne voit pas souvent.
Je ne sais pas ce qu’on va manger ce soir.
Faut que les vert battent Lyon.
A ce moment là je pense à mercredi soir pour aller à mon cour de danse, danser et s’évader.
Organiser une sortir paddle avec mes collègues.