Certaines photos de l’article que vous venez de regarder ont été prises par Olivier Soulier, aka 28mm photo qui nous a suivis toute la semaine et même réalisé un timelapse.
Nous revenons à Brive La Gaillarde après plus d’un mois et demi où il s’est passé plein de choses de notre côté, des choses personnelles et professionnelles, et de belles vacances de Noël. Nous avions réalisé plusieurs fresques et c’est la toute première fois de notre courte carrière que nous avions préparé notre support avant de le commencer et de partir en congés. Nous étions venus dans un premier temps au mois de décembre prendre de l’avance et sur cette période de janvier, ce sera seulement la réalisation de la partie peinture. Nous n’aurons alors ni à peindre en blanc, ni à tracer au rétroprojecteur. Pour resituer le contexte en quelques lignes, cette peinture s’inscrit dans le projet « Retour aux Sources » en écho à l’art pariétal et à la grande histoire des grottes de Lascaux. Nous avons déjà réalisé plusieurs peintures et celle-ci sera la dernière d’une belle et longue série. Vous pouvez d’ores et déjà visiter et découvrir au fil des rues gaillardes plusieurs réalisations mêlant abstrait, figuratif et écriture autour de la même thématique. Nous vous invitons à vous rendre à l’office de tourisme, place de la Guierle et vous laisser guider sur un plan qu’ils prendront le soin de vous confectionner. Cette dernière fresque est pour nous une belle conclusion à notre travail de réflexion autour de Lascaux. Nous n’avions aucune connaissance de cette thématique et nous avons eu beaucoup de chance de croiser le chemin de Thierry Felix qui lors d’un déjeuner plutôt agréable a réussi à nous plonger dans la chose qui l’a bercé tout au long de sa vie et qui l’animera jusqu’à la fin de nos jours. Mis à part la calvitie, nous avons rapidement trouvé un point commun avec Thierry qui est la passion.
Comme vous pouvez le constater sur cette fresque que nous vous présentons ici, le personnage tient une photo datée de 1986. Afin que les gens comprennent notre démarche et la fresque, nous avons fait imprimer un cartel qui sera soigneusement placé en bas de notre fresque. Au côté de la photo que regarde Simon, voici le texte qui l’accompagne :
« Voilà le recto de la photo que regarde Simon sur cette fresque murale.
Pour le projet «Retour aux Sources» en écho à l’art pariétal et aux grottes de Lascaux initié par l’Office du tourisme de Brive et Les Treize Arches nous avons voulu, sur une de ses sept peintures, rendre hommage à l’histoire vécue par les quatre garçons au travers de Simon Coencas, seul survivant de cette aventure humaine extraordinaire.
Sur le recto de la photo que Simon regarde, c’est une photo qui a été prise en novembre 1986 devant l’entrée de la grotte de Lascaux, 46 ans après la découverte. Ce fut la première fois que les 4 inventeurs furent réunis sur l’initiative de Thierry Félix, jeune montignacois alors guide de Lascaux 2 et étudiant en préhistoire.
De gauche à droite : Marcel Ravidat, Simon Coencas, Jacques Marsal, Georges Agniel (dessous: Thierry Felix).
Autour de cette photo, beaucoup de choses se sont passées : au-delà de l’émotion, les souvenirs ont pu se croiser et s’enrichir, un moment précieux pour enregistrer leurs témoignages. C’est ce jour-là que les 4 inventeurs ont donné leur caution morale à Thierry pour qu’il retrace leur véritable histoire et en assure la pérennité. L’histoire a d’abord été adaptée en BD (Le secret des bois de Lascaux) pour retranscrire au plus près la réalité des événements, des lieux et le rôle des acteurs principaux. L’album intègre aussi les archives personnelles des inventeurs. Une adaptation en court métrage est à l’étude.
Quand Simon regarde cette image, c’est un épisode marquant de sa vie qui remonte. Malgré le temps qui passe, les événements de la guerre qui ont meurtri sa famille, la vie courante, Simon n’a rien oublié de l’aventure vécue avec ses trois copains de découverte. Pour la réalisation de cette fresque murale, Paul et Rémi sont allés à Paris rencontrer Simon pour réaliser cet instant où Simon se plonge dans ses souvenirs. »
On se souviendra pendant bien longtemps de cette belle journée de décembre où nous avons fait l’aller retour Brive Paris dans la journée. Nous sommes un mardi soir du mois de décembre et en pleine réalisation dans la ville de Brive pour le même projet. Nous ne rentrons pas trop tard de notre journée de travail et venons tout juste de terminer notre fresque en écho à la vache rouge des grottes de Lascaux intitulée « Retour aux Sources ». Nous allons chez Capucine, chef et coordinatrice du projet, qui dans un bel appartement de la ville et une déco très vintage et familiale nous avait accueillis très chaleureusement et nous avait préparé d’excellentes lasagnes. Après avoir partagé tous ensemble un bon repas, il nous tardait d’aller nous reposer car le lendemain, nous avons pris le train à la première heure, enfin là ce n’est plus la première heure c’est la troisième car le premier train en direction de la capitale part très très tôt. Il fait un froid glacial et nous arriverons en tout début de matinée à la gare d’Austerlitz prêts pour l’aventure. Nous sommes tous les deux très stressés et attendons ce moment avec impatience. C’est un peu comme un fan de la première heure qui rencontre sa star préférée, comme le sozy de Johnny Haliday qui rencontrait Johnny ou encore notre neveu face à Soprano. C’est incroyable, nous avons une chance énorme. Nous pouvons remercier Thierry Felix pour avoir tout mis en œuvre pour cela. Nous avons rendez vous à 11h dans un restaurant pizzeria avenue des Champs Elysées non loin de là où vit Simon. Simon commence à être vieux et à avoir pas mal de bouteille, non pas parce qu’il les collectionne mais parce qu’il commence à avoir plusieurs vécus plusieurs printemps. Après un trajet en métro, nous nous retrouvons sur la célèbre voie parisienne considérée par beaucoup comme la plus belle avenue de la capitale et pour beaucoup la plus belle mondiale. Bref, c’est loin d’être notre préoccupation principale et on s’en fout. Nous cherchons l’adresse et après quelques minutes de marche, nous trouvons notre point de rendez vous. Nous nous asseyons à une table proche de l’entrée et commandons deux boissons. Les minutes nous paraissent bien plus longues que des journées. Nous regardons chaque personne qui passe dans la rue à travers la vitrine transparente et au milieu du couple qui déguste un café noir. Nous ne savons pas de quel côté Simon et Thierry vont arriver. Paul regarde à gauche, Rémi à droite et nous ne pouvons pas nous empêcher de vérifier si chacun fait bien son boulot. Notre cœur bat plutôt fort et le nombre de pulsations à la minute est bien plus importante que le tic tac de nos montres. On a l’impression d’être au premier rendez vous amoureux avec la jeune fille qui plus tard deviendra votre femme, ou le même sentiment qu’avant un entretien d’embauche ou un oral important pour votre avenir. Puis comme s’ils étaient tombés du ciel ils sont là juste à côté de nous. Nous n’expliquons toujours pas pourquoi nous avons loupé cette entrée, certainement le stress ou le temps d’attente qui nous a paru si long. Puis nos amis s’installèrent à notre table. Nous voulions bien faire comprendre à Simon que nous n’étions pas des médias, que nous ne voulions pas lui soutirer des informations, faire un article médiocre dans un journal lu par les mauvaises personnes. Thierry que nous ne connaissons pas depuis très longtemps mais avec qui le feeling est très bien passé depuis le début et qui a bien compris notre démarche a accéléré les choses pour qu’elles se fassent. Il a dit à Simon que nous étions des amis, choses devenues vraies, en tous cas dans notre cœur. Puis, au bout d’une toute petite minute Simon a demandé à Thierry pourquoi il ne nous avait pas fait venir chez lui et c’est à ce moment que nous avons compris que nous étions les bienvenus et surtout à ce moment que nous avons compris que Simon était prêt à nous écouter et que nous avons toute son attention. Ce vieil homme nous touche avec une vie forte et pleine d’histoires aussi émouvantes les unes que les autres. Son souhait le plus cher est que nous fassions, avec notre fresque un clin d’œil aux quatre garçons qui ont découvert la grotte. C’est un hommage à lui, dernier survivant mais aussi à ses camarades, à leur histoire. Et c’est comme ça qu’est né le titre : « Des quatre, j’étais le plus jeune… » pour que les gens comprennent bien qu’il n’était pas seul, et ça peut donner des pistes aux spectateurs. Sur cette réalisation, c’est important pour nous de vraiment rendre hommage aux quatre garçons, à travers le dernier survivant qui est Simon. Nous aimons raconter des histoires et celle ci est formidable. C’est lorsque nous vivons ce genre de choses que nous aimons notre métier et que nous sommes fiers, très fiers d’être artiste avant artisan d’art. Personne ne nous impose nos visuels et toute notre démarche se confirme ici. Nous finirons notre entrevue parisienne autour d’excellentes pizzas et d’escalopes milanaises (plat préféré de Simon) avec des pâtes et un apéritif offert par la direction. Nous ferons une photo de famille tous les quatre et nous nous souviendrons longtemps de ce moment avec beaucoup de rires. Nous nous faisons confirmer par Simon que ce n’est pas lui et ses camarades qui ont dessiné les figures animales dans les grottes. Pour d’autres petites anecdotes vu que nous adorons ça, il faut savoir, que c’est la photo de toute notre histoire, qui nous a coûté le plus cher. Nous avons fait l’aller-retour jusqu’à Paris de Brive, puis tellement heureux et contents nous avons offert à nos convives le restaurant mais deux pizzas et deux escalopes milanaises sur les Champs à Paris ce n’est pas le même prix que quatre repas à Saint-Céré mais tout ce qu’il s’est passé ce jour, ça n’a pas de prix !!! Puis ce qui fut très drôle aussi c’est que lorsque nous arrivons à Brive à la nuit tombée, presque 17 heures après notre départ, nous ne trouvons plus les clés dans les poches de nos vestes simplement parce qu’elles ont passé la journée sur la portière côté conducteur du jumpy Sismikazot. Voici un petit résumé de notre journée hors du temps qui inconsciemment nous garantissait une fresque prometteuse.
Avant de faire, une multitude de remerciements, nous sommes très heureux de vous présenter la fresque « Des quatre j’étais le plus jeune… » en hommage à Simon Coencas un des quatre inventeurs de la grotte mais aussi et surtout à ces trois camarades…. Simon imaginait du bleu pour décrire ce qu’il a vécu. Il pensait, que c’était une journée incroyable, quelque chose de grand et fort. Il nous a même dit qu’il avait fait tous les véhicules de sa société en bleu par rapport à ça. Le mur que nous allons réaliser va rentrer dans notre histoire car il est à ce jour le plus haut jamais peint par notre binôme. Le point culminant de cette peinture se situe à 18 mètres. Avant d’oublier nous voulions remercier Locamax46 qui nous ont permis d’aller presque aussi haut que la lune, de pouvoir mettre notre nacelle dans un dénivelé puis nous avoir fourni un barnum qui a résisté aux tempêtes de vent !!! En plus de cette dernière fresque, nous ne pouvons pas ne pas parler de toute l’aventure « Retour aux Sources » qui ne fut pas de tout repos et assez compliquée nous qui aimons avoir de la proximité avec les commanditaires de nos projets et les financeurs. Hors, ici ils ne sont pas venus nous rencontrer au pied du mur et c’est peut être quelque chose qui nous dérange un peu quand on voit comment ça se passe ailleurs et surtout l’argent qui a été investit sur ce projet. Ah si, une seule fois le directeur de l’office de tourisme est venu nous visiter, mais quinze minutes sur 300 heures de travail, est ce assez ? Il devait certainement avoir d’autres chats à fouetter ou peut être même se faire fouetter par d’autres chats. Puis le directeur des Treize Arches que nous n’avons pas vu une seule fois sur le terrain. Nous détestons avoir seulement une étiquette « Street art » sur le dos. Il est clair que nous n’avons pas les mêmes objectifs et que pour nous le partage se vit les yeux dans les yeux. Avant d’anticiper ce qu’une peinture peut rapporter économiquement, il faut peut être en comprendre son sens et la faire vivre pour ce qu’elle est. Sans parler de Mr le maire, avec tout le respect que nous lui devons qui à fixer la date du vernissage et n’était pas présent, même s’il a forcément une bonne raison d’avoir séché. Nous avons quand même fait pas loin de huit heures de routes à nos frais pour être présents et même si ces personnes pensent que notre agenda est moins rempli que le leur ils se trompent certainement. Puis, nous aurions souhaité du fond du cœur la présence de Simon. On aurait tout fait pour, mais avec du recul heureusement qu’il n’était pas là car nous aurions certainement eu un peu de honte. Mais beaucoup de belles personnes et des gens sincères était présents. Voilà c’était une petite parenthèse car nous si on se rappellera longtemps de ces 30 jours à Brive la Gaillarde c’est parce qu’on a arpenté les rues et fait différentes fresques, on n’ oubliera jamais toutes ces heures à discuter avec les passants et attraper au vol leurs ressentis, les repas et les pique nique au pied du mur, toutes les musiques en boucle qui ont guidé nos pas et nos coups de pinceaux. Nous nous souviendrons toujours des chocolatines du matin et les pouces vers le ciel des gens qui croisent notre travail, les aller retour en haut de l’échelle, le froid, le vent, les nacelles, les litres de peintures et de mélanges réalisés spécialement pour ce projet, tous les aléas auxquels nous avons dû faire face, aux madeleines de la boulangerie rue de la République, les cafés, les dîners, les heures de réflexion dans notre atelier, les séances photos, les vaches, les couleurs froides opposées aux couleurs chaudes et tant de choses encore, de moments et de temps qui s’arrêtent sur une ville bien active.
Puis pour cette réalisation nous n’oublierons jamais notre arrivée le matin où la ville se réveille et les gens qui commencent tranquillement à se bouger. Le soleil est déjà là mais ne chauffera pas comme en plein été ou comme quelques heures après. Comme tous les matins, on décharge notre matériel et on profite encore des quelques minutes de la chaleur de la voiture avant de descendre. On est au pied du mur, les températures sont négatives et on a du mal à imaginer que c’est nous qui avons mis toute cette peinture en haut presque jusqu’au ciel. C’est avec passion et sincérité que nous avons réalisé ce projet, les étudiants, les plus courageux, ou ceux les plus addicts sont à l’extérieur en train de prendre leur shoot de nicotine et regardent l’ évolution de notre travail avec étonnement et plein de questionnements. Les premiers jours, tous les gens ne s’imaginent pas trop le résultat. Les spectateurs ne nous connaissent pas et découvrent le résultat petit à petit. Certaines personnes suivent des visites guidées amenées par des personnes en or de l’Office de Tourisme. Pour ces visites sur inscription, nous avons été très heureux de passer beaucoup de temps avec les gens. Nous répondons avec grand plaisir aux nombreuses questions. Il y a même des images que nous gardons juste dans notre tête et qu’il est impossible de retranscrire, des visions de la ville tout en haut de la nacelle. On voit le soleil se lever et on le voit se coucher, lui seul est le véritable spectateur de notre pièce de théâtre qui ne s’arrête jamais. Il doit vraiment se poser des questions sur notre santé mentale et physique. Nous sommes vidés mais heureux. Nous sommes arrivés au bout. Nous croisons la propriétaire du mur juste avant de repartir chez nous et on échange les derniers moments de bonheur et de satisfaction. La hauteur, les rafales de vent, le froid, le gel, les kilomètres quotidiens ne nous auront pas eu et nous repartons vainqueurs face au mur mais aussi face à nous même. Et c’est une belle victoire que nous essayons d’avoir chaque jour et à la fin de chaque projet. Nous terminons alors d’écrire une page supplémentaire à notre histoire et il nous reste encore beaucoup d’encre pour continuer notre histoire..
Dans un premier temps, nous faisons un immense clin d’œil à tous les jeunes, tous les étudiants qu’on a croisé et qui feront vivre notre fresque dans le futur de par sa proximité avec l’école de commerce. +, aussi qui vont choisir cette école à cause ou grâce à cette peinture. A tous les enseignants, les profs, les formateurs, la direction, aux femmes de ménage et leur magnifique scooter. A tout l’INISUP.
Merci à l’office de tourisme de Brive et aux Treize Arches pour nous avoir offert l’opportunité de réaliser ce projet. Sincèrement le fait d’avoir des thèmes imposés nous permettent de prendre des sentiers que nous n’aurions pas forcément empruntés même en voiture ou en vélo tout terrain alors merci du fond du cœur de nous avoir amenés sur la route de Lascaux, de l’art pariétal et de tout ce qui l’entoure. Puis Brive reste la grande ville proche de chez nous alors c’est toujours un honneur et un plaisir de pouvoir y poser nos valises pour quelque temps et vous montrer que nous, vos voisins campagnards on est des vrais gaillards. (ahaha)
Merci infiniment à toutes les personnes qui travaillent à l’office et qui à plusieurs reprises nous ont soutenus, nous avons partagé d’agréables moments. Merci Adélie, Clem, Franziska, Françoise Elodie vous êtes au top les filles. Caro aussi et toutes les personnes que nous avons croisées.
A tous les propriétaires de tous les murs que nous avons peints sur cette belle ville de Brive et une spéciale à Marie et son mari propriétaire de cette grande façade qui a accueilli Simon et notre peinture. Pour les autres, nous tenons à remercier Mme Bonnelie, Damien Bourdelle, encore Marie Agnes Carminati, l’agence Fontan, Mr et Mme Comas, Mathieu bien sur (dans quoi tu t’es embarqué poto!!!).
A Michel Pédamont, pour nous avoir suivis et accueillis dans ces locaux lors de notre conférence, et lors du vernissage. Merci d’ailleurs du fond du cœur à toutes les personnes qui sont venues à cette belle soirée, à Cornélia, à toute la direction et l’école de l’INISUP. Une pensée au carrefour Market juste derrière où nous avions pris nos repères et au kebab Le feeling pour son excellente restauration. A toutes les personnes qui vivent pas très loin d’ici et que l’on a croisées.
A Corinne des Treize Arches et les deux dames du buffet.
Merci à Ju le frangin et Tom le petit neveu d’être venu nous voir, comme d’habitude on est speed, on court partout et on aurait certainement aimé passer plus de temps ou venir vous voir à Tulle, à Cornélia qui devient une très grande fille, enfin une jeune adolescente, Alexia, on s’est loupé mais tu nous as donné beaucoup d’énergie. Merci à Jean Paul et Mathé pour la surprise et nous avoir soutenus pour l’inauguration. Merci à Perrine et Leeza d’être venues partager un repas du midi avec nous.
Il y a eu un concours Instagram d’organisé avec plus de 120 publications de nos œuvres photographiées dans tous les sens. Nous tenons à remercier les dix vainqueurs de ce concours : Monsieur Pop, Pocatte, Edouard19, Djeff, Féedebeauxrêves, HôtelcollongesBrive, Carlo0sari1as, Janyce_djl, urz_arthur… qui font vivre nos peintures sur les réseaux sociaux et qui les partagent avec leur communauté. Un spéciale dédicace à Arthur qui est le grand vainqueur avec une très belle photo place du Civoire. Merci à vous tous.
Comme à chaque longue liste nous avons forcément peur d’oublier des gens qui ont contribué à la réussite de ce projet. Nous nous en excusons d’avance mais sachez que chaque personne que nous croisons met sa pierre à l’édifice et est importante à la construction de chaque monument.
Enfin, il y a trois personnes que nous tenons à remercier de tout notre cœur. Dans un premier d’immenses applaudissements et sincères remerciements à Capucine, aka Chaton, aka Capu, aka la nouvelle boss du street art national et Briviste. Nous nous rappelons de ce premier coup de fil en juin et à peine quelques mois plus tard nous avons débuté le projet. Avec si peu de soutien de tes supérieurs tu as su faire beaucoup de choses. On n’ a pas dû être facile tous les jours et un peu exigeants mais nous avons toujours trouvé des solutions. Bravo à toi et nous te souhaitons tout le bonheur du monde et plein de projets intéressants à mener dans le futur.
Ensuite, nous ne pouvons pas finir cet article sans remercier le principal acteur de ce projet, Simon Coencas, merci de nous avoir accueillis, d’avoir accepté ce projet et aussi. Aujourd’hui, nous ressentons un méli mélo de fierté, d’émotion et de passion. Nous sommes si heureux d’avoir pu faire cette œuvre de ton vivant et d’avoir à notre échelle rendu cette hommage. Nous n’ oublierons jamais notre rencontre qui est bien plus forte que tout le reste.
Et enfin notre belle et sincère dédicace à une belle personne que nous avons croisée et qui a été celle qui nous a transmis tout ce que nous avons voulu retranscrire dans ce projet. Ce monsieur s’appelle Thierry Felix, c’est pour nous le nouveau pape de la préhistoire et sincèrement sans lui tout notre projet en pays gaillard n’aurait jamais été le même. Merci infiniment pour tout ce que tu nous as transmis et si nous devions retenir une seule chose ce serait ce premier jour avant le projet où nous avons déjeuné ensemble à Sarlat. C’est à ce moment que nous avons compris à quel point Lascaux est une histoire bien plus humaine que ce que les gens imaginent. Nous ne voulions pas survoler certaines thématiques mais bel et bien poser notre avion et explorer au mieux différents sujets qui nous tenaient à cœur. Alors encore merci et toutes nos fresques brivistes te sont entièrement dédiées. Si un jour nous sommes amenés à parler de l’art pariétal il te faut t’attendre à avoir ta tronche sur un mur. Ton sourire et celui de Simon sont gravés à jamais dans notre grotte à nous.