H A Z I T I K B I Z I A (De la graine vient la vie)
Un projet de plus s’achève, une histoire de plus à raconter. Après de nombreuses photos, voici quelques mots pour parler un peu de ce projet. Merci d’être si nombreux à nous suivre. Même si en priorité nous faisons tout ce travail pour nous et pour avancer nous sommes toujours très heureux de le partager pour aller encore plus loin. Bonne lecture et belle découverte à vous de notre dernière peinture au Pays Basque.
A quelques centaines de mètres du village d’Espelette au cœur du Pays Basque, nous avons découvert une exploitation agricole peu commune « L’Atelier du Piment ». Comme l’indique son nom ici nous ne trouvons pas seulement du piment mais aussi et surtout tout un concept autour de cet or rouge connu du monde entier qui est devenu AOP il n’y a pas si longtemps.
L’idée générale de « L’Atelier du Piment » est de pouvoir faire découvrir aux visiteurs et simples spectateurs leur histoire, l’histoire d’un cultivateur de piment de la plantation à la vente en passant par la phase conditionnement. Une dizaine de personnes travaillent ici avec pour unique et seul point commun, honoré un blazon, se battre pour une même enseigne et croire en ce qu’ils disent et ce qu’ils font. A la tête du bateau, il y a Ramuntxo. Très vite nous apprécions à découvrir Maddalen, Louis et Marion qui sont des personnages forts de l’exploitation. Ils poussent les équipes à faire vibrer les bâtiments d’ondes positives et vivre les choses de la meilleures des manières. L’esprit d’équipe et nous intégrons pour quelques jours la « dream team » de l’Atelier du Piment.
Ce projet est assez particulier dans le fond et dans la forme. Ramuntxo nous a contacté il y a moins de deux mois car il souhaite fortement nous compter parmi eux avant l’été. Nous devions enchaîner après l’Albanie avec un projet au Kazakhstan. Finalement ce projet pourtant prévu depuis longtemps n’a finalement pas abouti. Très motivés pour venir à « l’Atelier du Piment ». Nous avons alors avant de partir à Tirana validé notre venue ici.
Nous avons quelques jours de repos et une fois les batteries rechargées à bloc, nous débarquons dans le Pays Basque pour la réalisation de ce projet. Nous sommes mardi quand nous arrivons à Espelette. Les deux premiers jours sous un ciel gris et une atmosphère très pluvieuse, nous ont fortement servis pour prendre nos marques ici. Nous avons feuille et carte blanche. C’est maintenant à nous de les remplir au mieux. Nous découvrons le village d’Espelette que nous ne connaissons pas et la maison « L’Atelier du Piment ». Nous ne perdrons pas une miette et on dévore tel des ogres ce que l’on voit et qu’on entend. Il y a beaucoup d’informations. On prend tout. On se promène avec Ramuntxo. Il y a beaucoup de choses que l’on doit intégrer et digérer. L’histoire du piment, l’identité du village, la mythologie Basque, la transmission, la forte indépendance, l’amour de la terre, et tant de choses encore se mélangent dans notre cerveau et nourrissent notre projet. On prend plein de photos et nous passons une journée entière à trouver une thématique et imaginer ce que nous pourrions peindre. Ce qui ressort de ce que l’on voit et ce que transpire l’atelier du piment sont multiples. Nous allons donc spontanément explorer plusieurs facettes : les corps de métier que l’on trouve ici, la notion de transmission, de découverte pour les enfants, l’appartenance à une région avec une forte identité, mais aussi certains objets ou choses phares comme la corde de piment que l’on trouvait sur les maisons à la période de la récolte. On test alors beaucoup de choses et nous prenons des centaines de photos. Toutes les possibilités y passent. Chaque vendeur à la boutique nous consacre un petit temps afin de faire face à l’appareil tout ce qu’ils font à longueur de journée devant le client : faire goûter le piment, le mettre sur une spatule en bois, manipuler plein d’ingrédients, les mettre dans des poches à l’effigie de la boutique, jongler avec des piments, danser avec des cordes, mais il y a aussi la partie conditionnement ou encore plantation. On se dit que peut être on aura la bonne photo. Nous faisons aussi venir les enfants de Ramuntxo et surtout sa fille avec qui nous passons beaucoup de temps et à qui nous faisons prendre des centaines de poses. Enfin nous n’oublions pas toute la partie « visiteurs » et clients de la boutique. Nous prenons alors plusieurs photos à la volée de toutes les personnes qui montent et descendent de leur bus. Plusieurs scènes sont alors très intéressantes avec des couleurs et et des textures qui nous plaisent fortement.
Finalement le mur et son positionnement, sa conjoncture guident notre choix. Nous garderons au final une petite dizaine de photos contre 2000 qui ont été prises pendant ces deux jours. Deux choses très importantes interviennent dans notre choix final, l’occupation de l’espace sur le mur et dans l’environnement global et le fait de pouvoir trouver une thématique et une explication à notre choix. Nous pensons très rapidement que réaliser un piment ou une corde de piment est un peu « téléphoné » et peut être trop attendu. Nous allons alors mettre en avant les plants sans qui il n’y aurait pas de piments au final. Nous faisons alors un clin d’œil à nos racines, de là où l’on vient pour mieux savoir où l’on veut aller. Cette fresque évoque aussi l’importance de ne pas uniquement se satisfaire de la finalité des choses mais de connaitre l’ensemble d’un sujet pour mieux l’apprecier.
Les jours défilent et nous sommes très heureux de la tournure que la fresque prend aussi bien sur son fond, avec la thématique qui nous parle de plus en plus que sur la forme avec des choses techniques que nous expérimentons et développons de plus en plus.
On commence à avoir des habitudes et on se laisse porter par le rythme redondant de nos journées de travail. Les rencontres et les discussions agrémentent notre séjour et le rendent encore meilleur.
La liste des moments et des petites choses du quotidien qui guident nos pas s’agrandit chaque jour. Les repas dans les restos basques, les produits locaux, les overdoses de jambon, les surplus d’Oxoa, le village d’Espelette, les cordes de piments pendues par la tête aux fenêtres des habitations, les belles maisons basques toutes blanches avec leurs forêts de volets verts ou rouges, la pluie et les couchers de soleil, la montagne en fond, la brume du matin, la plus fortes des pentes qui nous menées à notre premier logement, les piments secs et l’odeur du foin, les légumes séchers, le shooting photo, les soirées pizza, la réflexion sur notre projet, les deux premières heures de la journée à la fraîche et les deux dernière savant que le soleil se couche pour quelques heures, les dizaines de bus, leurs guides et leurs chauffeurs, la longue présentation du piment et de l’atelier du piment qui tourne encore dans nos têtes. Il y a aussi le fromage, le chocolat, le berret basque, l’office de tourisme, le musée, le big boss avec sa fille, ses deux grands garçons et son épouse, tous les messages de Corse pour veiller que tout se passe bien et surtout connaître l’avancée des travaux. On oubliera pas non plus la go pro à brancher et débrancher matin et soir, les plants de piments par centaine, les histoires de David, le C15 de Loulou, la bouteille de champagne du voisin, les assiettes de charcuterie, le film explicatif, le café du matin à la terrasse en plein soleil au pied de la fresque, les pizzas jusqu’à la nuit et bien après, les lasagnes et la victoire de Toulouse chez nos potes François et Caro, le soleil qui frappe, guetter l’ombre qui arrive au ralenti avant de reprendre ou la joie dès qu’un nuage venu de nulle part joue à cache cache avec le soleil, les repas ouvriers, les desserts… Tous ces moments et ces belles choses seront gravés en nous et marquerons l’histoire de notre binôme à tout jamais. On avance un pas après l’autre et tous ces petits moments restent des piliers fondateurs, des trésors qui nous font avancer. La famille « Sismikazot » jour après jour, projet après projet. Ici nous avons rencontré de nouvelles personnes et si ils ne sont pas prêts de nous oublier avec les traces que nous avons laissé sur leur mur, nous ne sommes pas prêts de les oublier avec les traces qu’ils ont laissé sur notre cœur.
Nous sommes très heureux d’avoir intégré l’équipe de l’atelier du piment pour plus d’une semaine et d’avoir et d’avoir contribué à ce projet complet. Nous espérons avoir répondu au mieux aux attentes de tous. Notre art reste une part de folie pour une entreprise car nous avons toujours carte blanche. Nous ferons maintenant partis de l’identité originale et atypique de l’Atelier du Piment. Lors de cette semaine de travail, nous nous sommes aussi nourrit de plein de nouvelles choses que nous ne connaissions pas et d’un univers quasi inconnu jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes venus ici pour la réalisation d’une fresque à la demande de Ramunxto et nous reviendrons peut être plus tôt que prévu. Et pourquoi pas se faire une saison en tant que guide car on commence à en connaître un rayon. ( on ne tiendra pas deux jours c’est sûr). Cette fresque et ce projet nous a fait grandir. On part découvrir de nouveaux horizons et en savoir un peu plus sur nous même. On reviendra au moins une fois dans notre vie « Hitza Hitz ».
Après cette belle semaine au Pays-Basque, nous ne pouvons pas repartir sans adresser des milliers de remerciements. Même s’il n’a pas envie d’être en haut de la pyramide et qu’il nous a quitté sur la dernière ligne droite pour aller bronzer sous le sol de Corse, nous devons bien commencer par quelqu’un. Nous remercions de manière simple et sincère, avec le cœur, Ramuntxo, le big boss. Merci de nous avoir fait confiance. On est arrivés sans maquette, sans projet et tu nous as suivi en respectant notre art et notre démarche. On a le sentiment que ça a fonctionné. Nous avons mûrit tout ça tous ensemble, parfois chacun dans notre coin, digérer et vu grandir jusqu’à en faire notre bébé et nous en sommes très fiers. Merci de nous avoir ouvert tes portes de tes deux maisons, celle du boulot et celle de la famille. Après Hitza Hitz à Bayonne, une petite intervention à Biarritz et aujourd’hui chez toi au cœur du Pays Basque on va pouvoir se revendiquer Basque. C’était incroyable cette semaine en immersion chez toi. Même si tu as loupé les quatre derniers jours et que tu n’as pas voulu nous amener en Corse, cette histoire restera gravée à l’encre pimentée d’Espelette dans nos cœurs et tous nos plats pour les années futures. Bravo à toi d’avoir réussi à monter cette ferme et trouver tout le concept qui tourne autour. On te félicite aussi pour ton équipe qui est le reflet des valeurs de l’Atelier du Piment.
Une belle pensée à ta famille, tes amis et tes employés si on peut les appeler comme ça. Aux deux garçons Yacoub et Mattin, c’était très cool de passer un peu de temps avec vous et aussi de dormir dans vos lits. On espère que vous avez fait du bon boulot avec le drone et la gopro et surtout que vous ne nous oublierez pas après une semaine de vacances et de sieste en Corse. Merci aussi à toi Julia, la petite dernière, qui nous a appris à compter jusqu’à dix en Basque et malgré ta timidité dans les premiers moments nous a quand même apprécié, du moins nous l’espérons. Merci pour ton investissement et le temps passé ensemble. Tu as bien joué le jeu et telle une petite mannequin, ton sourire nous a vite fait comprendre que peut être un jour nous aurons l’occasion de te peindre ailleurs sur un autre mur.
Merci aussi à Cathy, c’était trop bien avant votre départ en Corse de partager des repas et des discussions. Merci vraiment pour la maison. Promis la prochaine fois nous ferons le jardin et si tu nous laisse une petite pile de linge nous ferons le repassage avec grand plaisir.
Même si nous avons pas eu la chance de le croiser, on fait un gros big up à Napoléon, le chien immense.
Merci donc à ta famille. Et merci beaucoup aux employés et toute l’équipe de l’Atelier du Piment. Merci Louis, aka Loulou aka le man du Cristal. Merci pour ton investissement et ta motivation. Merci pour les repas passés ensemble et les repas pas passé ensemble qui était très bons aussi. C’était vraiment cool de te croiser et de passer du temps avec toi. Merci d’être allé nous chercher en last minute le joli pot de rouge basque, de nous avoir accompagné chez le boucher et d’avoir gérer quelques vidéos pour notre instagram. Si un jour tu n’as plus de travail contacte nous, nous pourrons peut être parler d’une embauche chez Sismikazot. On oubliera quand même pas que tu as préféré partir en week end à un mariage à Toulouse chez un soit disant ami à toi.
Milesker à Maddalen, Marie-Madeleine, milesker pour tous tes conseils de vie. Tu a été une mère pour nous. Nous avons passé de très bons repas partagé à tes côtés, merci pour le petit tour en Fiat Punto, c’est quand même quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie. Nous avons été très touché par ton petit mot sur le pare brise du camion. Nous ne divulguerons pas son contenue devant tant de monde. Paul et Rémi, Ttoto ta lolo. Muxu. Prends soin de toi et de tes proches.
Une pensée à notre très cher Jérémy, personne unique et incroyable, même si ce n’est pas le but et qu’au font on s’en fout de savoir qui est représenté sur le mur, nous sommes très fiers que ce soit toi.
Merci mille fois à Marion, tu as été pour nous durant ces quelques jours une mère, une pote, une amie, une sœur… Comme on dit chez nous tu nous a mis bien. Ça nous a fait presque bizarre de partir et de tous vous laisser là, à la fois qui d’entre vous aimerait venir avec nous et quitter son pays basque. Merci pour ta générosité, ton sourire, ton humour, ta joie de vivre, ton professionnalisme et l’amour que tu portes à ton travail. Nous sommes ravis d’avoir croisé ton chemin. Prend soin de toi et repose toi parfois c’est pas mal tu verras.
Nous remercions aussi Dominique, Vincent, Robert, Nathalie, José, Emilie, Laura, Peio, Benat (1 et 2), Anaut, Mathilde, Jimmy, Denis, tous aussi nombreux que vous êtes, les jeux de Biarritz qui réalise les coffrets plus vite que quiconque, à David et Loulou qui font partis de l’aventure autant que les autres, à la ferme Ereka…. pour la mousse au chocolat et la coca extraordinaire (on en rêve encore), à Julie et Lucas le resto du centre ville, même Julie tu as faillit nous oublier une fois, nous on ne t’oubliera pas. A nos amis qu’on a vu durant notre séjour et avec qui on a passé de supers moments, à Jérôme, François et Caro, merci les potes c’était trop cool de vous voir.
La liste est longue et on pourrait écrire un article complet sur chacun alors nous allons couper court mais vraiment merci infiniment de tout notre cœur.
Pour finir ce long texte et pour les plus courageux, voici toutes les questions que nous avons posées aux employés et certains amis ou clients et un grand nombre de réponses. Merci à ceux qui ont joué le jeu et qui nous ont aidés à construire notre fresque et lui donner du sens.
> QUELLES SONT LES VALEURS QUE VOUS AIMERIEZ TRANSMETTRE AUX NOUVELLES GENERATIONS OU AU CONTRAIRE OU AU CONTRAIRE QUE L’ON VOUS A TRANSMISE ET QUI VOUS TIENNNENT A COEUR ?
Valeurs à transmettre aux nouvelles générations : respect, sens du travail bien fait, honnêteté. / Respect du travail et des autres./ Prendre soin des autres./ Prendre en compte les différences et les accepter./ Être gentille et être sympa./ Le savoir faire./ La persévérance./ Non jugement./ Pour moi il n’y a pas de valeurs sans le respect mutuel entre les individus. Il faut savoir écouter, analyser et récupérer le meilleur de tout ce qui a été transmis et l’adapter à la société : ne pas voler, ne pas être jaloux ou envieux de celui qui a plus que soi même, ne pas mentir… afin d’arriver au stade d’une personne modèle, apte à vivre en société. Actuellement, le manque d’éducation et la facilité sont les grands manquements à cette société française dîtes « développée »./ La famille est un pilier essentiel./ Le respect des aînés et des anciens, de la tradition, de nos coutumes, de notre pays : Euskal Herria./ Transmission de notre langue, de notre patrimoine./ Respect, le travail ,la satisfaction du travail bien fait ,la générosité./ Le passé est l’influence sur l avenir./ Les expériences malheureuses de la vie nous renforces et nous rend meilleur. Nous apprend la résilience ,la capacité à se relever./ Le passé heureux nous met en confiance pour l avenir et nous rend curieux./ Beaucoup de question d aujourd’hui ont leurs réponses dans le passée consciemment ou inconsciemment./ L’importance de la famille, le respect de notre culture, de notre terroir et la chance de vivre dans notre région./ Le respect d’autrui./ L’ouverture d’esprit, le respect et la loyauté font partis des valeurs qui m’ont été transmises et que je trouve très importantes./
> VOTRE PASSE A-T-IL UNE INFLUENCE SUR VOTRE AVENIR ? POURQUOI ? DEVELOPPEZ ?
Ayant beaucoup voyagé par le passé (et ce n’est que le début), je suis conscient des différences entre la vie des gens. Le voyage m’a appris à prendre du recul et à être plus tolérant et ouvert. Une personne confrontée à sa vie de tous les jours sans réel changement significatif, n’a pas la même vision : son monde est fermé et n’est pas prête à accepter le changement. Donc oui le passé a eu une réelle influence sur mon avenir et le futur continuera à l’avoir./ Le passé ne doit pas être un boulet mais un tremplin pour le futur./ Oui car (être ou ne pas être) le passé influence le futur donc le futur dépend du passé./ Bêtise dans le passé, punition dans le futur./ Connaître et expliquer le passé est le choix du métier que j’exerce. C’est donc primordial. Ce sont tes racines qui te permettent de t’envoler./ Le passé a une influence sur l’avenir car c’est ce qui fait de nous ce que nous sommes et nous oriente dans nos choix actuels et futurs./ Mon passé a une totale influence sur ma vie. Je dois tout à mes parents et grands parents qui m’ont inculqué des valeurs, un mode de vie, une langue, des traditions./ Tous les gens qui sont issues de l’adoption connaisse au moins une partie de leur passé heureux ou malheureux./ Les enfants issues de l abandon ou d une décision de justice (privation des droits parentaux ),pour beaucoup l avenir est très difficile car manque de repères,d éducation tous simplement d avoir était aimée./ Oui on peut avancer sans connaître nos origines mais à conditions d avoir eu un minimum d apprentissage de la vie (éducation?respect ,persévérance ..)/ L’origine des basques est inconnue à ce jour. Mais cela ne nous a pas empêché d avancer. Grâce à la famille ,aux valeurs enseignées par nos parents./ Mon passé a peut être une petite influence sur mon avenir car il m’a rendu plus méfiante mais aussi plus forte./ C’est évident, nous construisons notre vie par rapport à notre éducation./ Chaque choix effectué dans le passé a une influence sur l’avenir./
> PEUT ON AVANCER SANS SAVOIR D’OU ON VIENT ? POURQUOI ?
Pour moi, nous ne pouvons pas avancer sans savoir d’où on vient. Connaître son histoire et son passé t’aide à forcer ton identité et à aller de l’avant./ Savoir d’où on vient n’est pas un absolu. Ce qui compte est de savoir ce que l’on veut./ Ce n’est pas ça qui te fera avancer./ Sans ça nous ne connaîtrions pas nos valeurs et notre rôle dans la société./ Savoir qui on est réellement permet d’avoir des bases solides./ Savoir d’où on vient est facile dans les faits. Nous venons tous de la même planète. Mais notre attitude et nos motivations vont nous donner une idée de là où on veut aller vraiment, où l’on se sent le mieux pour vivre./ Impossible d’avancer sans savoir d’où l’on vient. Pour moi j’ai besoin de savoir où sont mes origines, mes racines. Et ainsi transmettre tout ça plus tard./ Tout individu a des origines lointaines ou proches. Toutes personnes veux connaître ses origines pour comprendre d où il vient et qui sont ses ancêtres !!/ Et pour mieux se connaître en finalité./
> QUELS SONT LES DOMAINES A NE PAS NEGLIGER DANS VOTRE VIE ? DEVELLOPPEZ
POURQUOI SONT-ILS IMPORTANTS ?
Les domaines importants sont selon moi la curiosité, la volonté de vouloir changer sa vision du monde et être capable de les accepter. Ces points mentionnés entraînent des actes de tolérance faisant de lui le point essentiel d’acceptation et d’autocritique de l’humain./ Ne pas négliger ses propres besoins tout en faisant attention à ceux des autres./ Oui elle peut être un moteur car elle nous soutient dans les bons moments comme dans les mauvais. Elle peut nous faire avancée lors d’un doute ou d’une erreur mais aussi le contraire pour notre bien lorsque nous ne voyons pas les choses objectivement./ A ne surtout pas négliger : amour de soi pour les autres, la famille au sens du cœur et non du sang, éduquer comme un partage de savoir et non une contrainte./ Selon la période de sa vie, ces domaines évoluent : famille, amis, travail et santé./ Ma famille car c est mon équilibre, ma raison de vivre./ Le travail ce qui permet de tous réaliser et de s’épanouir./ La famille, le travail, la vie sociale, le sport… Le bon mélange de ces domaines permet un équilibre nécessaire./ Le respect, l’hygiène de vie pour vivre en harmonie dans cette société./
> LA FAMILLE EST ELLE UN MOTEUR DANS VOTRE EVOLUTION ? EN QUOI VOUS AIDE-T-ELLE A AVANCER OU VOUS FREINE DANS VOS PROJETS ?
Famille : moteur ou frein ? Cela dépend des situations. La famille peut être un soutien, un appui dans les moments difficiles. Elle donne aussi un cadre. Mais parfois, elle peut aussi être un frein lorsqu’on veut sortir du moule./ Le seul moteur dans l’absolu. Entre névrose et énergie de chaque moment sombre./ Quand la famille est bienveillant, respectueuse, elle est un soutien important. En revanche si elle ne l’est pas elle peut être un frein à l’épanouissement de l’être./ La famille, en théorie, doit nous aider à avancer, sauf si celle ci est fermée. On doit tenir compte de ce qui se dit mais elle ne doit pas dicter notre vie car on entrera en conflit de génération. La société évolue et ce qu’il s’est passé il y a vingt ans est vraiment différent de la réalité actuelle. De mon côté, je n’ai pas toujours fait ce que l’on m’a dit et j’ai justement obtenu ce que je voulais./ Moteur essentiel. Rien n’a plus d’importance./ Oxygène./ Devoir de garder le patrimoine familiale et de le transmettre aux générations futures./ La famille n’est pas un moteur dans mon évolution mais elle m’aide à avancer dans le sens où ils me soutiennent dans mes choix ou au contraire me mettent en garde. Dans ce cas, je n’écoute pas forcément mais je sais qu’ils me relèveront si je tombe. C’est le côté rassurant./
> QUELLE ETAPE PREFEREZ VOUS DANS LA CONSTRUCTION D’UN PROJET QUEL QU’IL SOIT ? RACONTEZ NOUS POURQUOI…
Construire un projet, envisager les plus petites parcelles, se rendre compte que ça marche pas et après avoir beaucoup juré, recommencer./ Étape préférée dans la construction d’un projet : la réalisation car on met la main à la pâte, c’est du concret. On visualise, matérialise enfin ce qui a été imaginé auparavant./ L’étape préférée est le début de la réalisation car tout devient réel./ J’aime chaque étape : la créativité, l’idée qui jaillit telle une lumière qui brille dans l’obscurité, et de cette idée, naît le projet qui se construit peu à peu, avec parfois le soutien d’autres personnes et l’enrichissement et puis l’aboutissement final qui donne d’émotions et de contentement./ Un projet est quelque chose de pensé au début. Il prendra une tournure officielle quand nous serons capable de la construire. La première étape, c’est à dire celle de la vision du projet est la plus importante, après les étapes suivantes arriveront facilement./ Le mener de A à Z. Avoir un projet, l’établir, le mettre en forme, prendre les avis des autres, le concrétiser, lui donner vie et surtout à la fin voir la réaction des gens sur leur visage à dans leurs yeux./ Les étapes préférée dans les projets./ L’idée pour la créativité./ La réalisation pour l association des compétences et de différents intervenants à faire adhérer à un projet et à coordonner./ La réflexion et l’imagination./ Dans un projet, je préfère la partie de réflexion car tout est plus simple dans la tête./ Un projet c’est comme un petit rêve, mon étape préférée c’est le tout début, la recherche et le partage d’idées.
> Si vous deviez donner un titre en Basque pour notre fresque sur les valeurs familiales, la transmission et votre patrimoine ? Quel serait il ?
> Le piment, symbole d’adaptation intercontinentale depuis des siècles.
> Le piment, une échelle d’adaptation entre les peuples.
> Vers un monde meilleur.
> Le piment, fruit ancestral réconciliant le monde.
> Des uns aux autres
> Egon Xutih Erori Arte (Reste debout jusqu’à tomber)
> Segi Aurrera (Continue ainsi)
> Segida (Suite, transmission)
> Bizia (La vie)
> Sustraiah / Zainds (Les racines)
> La terre de nos ancêtres
> Ezpeletako Lurra