JOUR APRES JOUR @ Saint Pierre de Trivisy (81)

Nous sommes très heureux, très émus et extrêmement fiers de vous présenter ce projet « Jour après jour ». Il y a énormément de choses à dire et nous avons eu un groupe de jeunes exceptionnels lors de cette colonie de vacances dans le petit village de Saint-Pierre de Trivisy dans le Tarn. Nous les avons trouvés tellement bons que nous leur avons laissé la parole et c’est eux qui ont construit tout ce texte. C’est la première fois que nous fonctionnons de la sorte. Chaque paragraphe a été écrit par un jeune et nous avons mis un titre afin que vous compreniez la construction de cet article. Enfin, nous laissons de la place à leurs ressentis et nous espérons de tout cœur que vous percevrez un minimum ce que nous avons vécu lors de cette aventure hors du commun.

Nous avons réalisé ce projet en partenariat avec la CCAS et l’ONEE, l’un en France et l’autre au Maroc. Nous avons eu six jeunes français et cinq jeunes marocains. Ce mélange culturel a été un plus pour ce projet et l’encadrement irréprochable a poussé l’équipe vers le haut. Nous ressortons encore plus forts.

Nous souhaitons faire le plus beau et le plus sincère des mercis à toute notre équipe. Merci Khaoula, Ghita, Mika, Tymo, Lulu, Cassandre, Momo, Reda, Nadège, Emma et Hafsa. Nous sommes tellement fiers de vous. Vous avez été exceptionnels. Merci à Marion la directrice, Yannick son adjoint et les animateurs Marina, Emchou et Margaux.

Merci à tout le village et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au véritable succés de ces fresques et tout ce qu’il y a eu autour.

LA RENCONTRE

Ayant eu des échos sur Paul et Rémi sur la session dernière j’avais plus que hâte de rencontrer ces personnages complètement dingues et d’une grande motivation.

Lorsque nous avons fait leurs rencontres nous nous sommes vite aperçus que nous allions devoir faire face à de nombreux clash et blagues dans des humeurs particulières mais qui nous a vite mis à l’aise. Au début nous avions du mal à ne pas confondre Paul et Rémi mais une fois qu’on assimile la barbe à Paul et mini pour Rémi c’était dans la poche. Il sont vraiment tarés et fous, en premier quand ils nous ont expliqué le travail et le projet, on pensait qu’on n’allait pas s’en sortir on s’est dit : On est tous foutus surtout au niveau du planning mais jour après jour…

PEINDRE EN BLANC

Après avoir choisi le mur et eu la permission de ses propriétaires, nous avons commencé à peindre le mur dans une ambiance particulière. Tout d’abord, on a scotché la fenêtre et puis on a commencé le travail. C’était une journée inoubliable.

LA PHOTOGRAPHIE

L’atelier photographique a été le premier que Paul et Rémi nous ont présenté. Ils nous ont tout d’abord fait découvrir les différents types d’appareils photos (Compact, Bridge, Hybride et Reflex) ainsi que les deux techniques existantes (Argentique et Numérique). Nous nous sommes concentrés sur l’appareil photo Reflex Numérique afin d ‘en comprendre le fonctionnement et pouvoir faire des photos par la suite. Nous avons donc vu les différents réglages qu’il était possible de modifier afin de tirer le meilleur de l’appareil pour la réalisation d’une photo. Il y avait tout d’abord la vitesse d’obscuration, puis la profondeur de champs ( L’ouverture) et ensuite les ISO. Cela nous a permis de comprendre les différentes possibilités de la prise de vue photographique, et que les réglages pouvaient changer toute la photo. Nous avons apprécié cette activité car cela nous a permis par la suite de photographier tout notre séjour correctement, nous avons d’ailleurs des souvenirs bien sympathiques, dont une photo polaroïd d’Hafsa que Rémi a pris durant ce cours !

LA PRESSE

Pour préparer notre dossier de presse et contacter la presse, nous nous sommes divisés en 3 groupes.

Le premier groupe s’est occupé de contacter la presse et de chercher leur Email afin de pouvoir envoyer notre dossier de presse. Pendant ce temps l’autre groupe a choisi la mise en page, le lieu, la date et l’heure pour la confection des affiches et des flyers. Et le troisième groupe s’est chargé de rédiger le dossier de presse. Pour ça ils ont décrit notre projet, présenté les acteurs, choisi la photo de groupe ainsi que d’autres étapes importantes pour donner envie aux journalistes de nous rencontrer, mais au mois d’août c’est très difficile de trouver une presse disponible car ils sont très souvent en vacances. Mais en fin de compte, nous allons avoir deux articles. Ensuite nous avons aussi communiqué sur les réseaux sociaux afin que notre projet soit vu le plus de fois possible.

SHOOTING PHOTO

Paul et Rémi travaillent toujours à partir de leur propre photo. Nous savions alors que nous passerions tous sous les flashs des deux amis et artistes peintres. Nous avons fait un shooting photo pour avoir un modèle pour la fresque. Nous posions devant Rémi et Paul dans des costumes traditionnels prêtés. Nous avons tous aimé faire ce shooting photo car pour certain c’était une première de passer devant l’appareil ou encore quand on a enfilé des costumes traditionnels et qu’on a mis des tissus sur la tête de Lucie et de Emma c’était plein de fous rires. C’était une très bonne expérience qu’on n’est pas prêt d’oublier.

LA THEMATIQUE

La thématique de notre projet se porte sur le travail dans les champs des années 20 aux années 60. Pour cela nous avons récolté auprès de quelques habitants des vêtements de l’époque pour un shooting photo. Celui-ci nous a permis d’avoir un modèle pour la fresque que nous avons peinte sous les directives et avec l’aide des artistes peintre Sismikazot. Pour compléter notre fresque, nous avons récolté des témoignages auprès des habitants lors de la conférence ou dans le village. Voici quelques questions que nous leur avons posées : Pouvez-vous nous raconter comment se passait le travail dans les champs autrefois ? Avez-vous une anecdote ou un souvenir qui vous a particulièrement marqué ? Comment étaient rythmées vos journées ? Comment faisiez-vous pour connaître la météo ? Pouvez-vous raconter des traditions d’avant qui se sont perdues ? Avez-vous connu la transition animaux / machines. Pouvez nous vous l’expliquer ? Les anciens vous ont-ils déjà raconté leur vie d’avant, quels étaient leurs secrets ?

Puis au fil des jours et des questionnements, nous avons eu des dizaines et des dizaines de témoignages. Les gens nous ont parlé de leur histoire, nous ont raconté leur vie et leur passé. Voici un extrait de quelques phrases dont certaines sont aujourd’hui réécrites sur un des murs de Saint Pierre de Trivisy.

« On jouait sur les trottoirs à une sorte de marelle.  / On connaissait le français à l’école mais à la maison on parlait tous le patois. / Par ici, on essaie de garder les traditions. / On labourait avec des bœufs car les chevaux étaient réquisitionnés par l’armée allemande. / Les foins se faisaient à la faux. On chargeait tout en vrac sur les chariots. / Que j’ai eu chaud, que j’avais soif. / En 1956, j’ai vu arriver le premier tracteur dans la ferme. / Aujourd’hui je l’ai toujours et il fonctionne. / Maintenant ça a évolué, c’est plus pareil. / Avant les paysans travaillaient avec des sabots avec seulement de la paille et c’était dur. / Tout jeune je gardais les vaches à partir de douze ans. / Même quand il pleuvait. / 1953 et 1954, il y a eu quelques tracteurs mais les terrains étaient trop petits. / On faisait avec la météo du jour, on ne pouvait pas savoir pour le lendemain, mais les vieux savaient grâce aux vents et au comportement des bêtes. / Des gros gerbiers de vingt mètres de long et de six mètres de haut. / Avant une famille s’occupait de six vaches et c’était déjà des grands agriculteurs. / Elle avait un grand terrain avec des chevaux. C’était signe de richesse. / Le seul travail d’équipe se faisait lors des battages. / Les plus riches vivaient dans un château un peu plus haut que Saint Pierre, ils avaient des chevaux avec trois tracteurs et ne les prêtaient pas. / Depuis notre plus jeune âge on participait à tous les travaux des champs. / C’est souvent vers l’âge de douze ans que l’on conduit seul les engins agricoles. / Tout était fait à la main. / On n’était pas malheureux, on se déplaçait à vélo. / Entre avril et octobre, on voyait dans les vieilles maisons s’il allait pleuvoir à l’humidité sur les marches de l’escalier. / On se réunissait tous à la fin des moissons, pour faire la fête et des grands repas. / J’étais une petite fille qui faisait énormément de bêtises, des bêtises calculées à l’avance. / On n’avait pas besoin d’appareil comme maintenant. / Avant c’était plus cool, deux mois de travail puis après c’était tranquille, maintenant le temps c’est de l’argent. / Autrefois, il y avait le terrain de boules où il y avait une foire avec une vente de bêtes, certains faisaient sept ou huit kilomètres pour y venir. / Tous les mois de juillet avec le brouillard je perdais les vaches parce que l’on ne voyait plus les maisons en face. / Sur des grandes remorques, tout se faisait à la fourche, dans l’étable c’était au premier étage. On le passait par une trappe. »

LA MAQUETTE

On nous a montré un montage sur l’ordinateur pour voir ce que ça donnait sur le mur .Certains ne pensaient pas que ça allait être si grand, mais pour d’autre c’ était difficile d’imaginer la fresque avec la séparation des couleurs.

CONFERENCE

Afin de partager à la population notre projet, nous avons organisé au foyer du village une conférence. Ça a été un moment très fort de toute l’aventure pour plusieurs raisons. Nous nous sommes régalés et avons pris un vrai plaisir. Même si nous étions déjà un groupe soudé, c’est ce jour que nous avons compris que nous serions inébranlables et un groupe soudé comme jamais. Nous avons tous pris la parole devant les gens venus très nombreux. Il y avait une part de dérision lors de nos présentations personnelles puis il y a eu un plus de sérieux lorsque nous avons présenté le projet. Les premières larmes et les moments d’émotions se sont fait sentir. Ce jour, c’était officiel, nous allons réaliser quelque chose de grand et faire des fresques de ouf. Plus rien ne pourra nous arrêter.

BATTLE GRAFF

Quand nous avons fait le battle de graff nous nous étions mis dans les conditions réelles de la « street » sans la rue en fond, au milieu des arbres mais ça nous a permis pour certains de sortir de notre zone de confort et de nous surpasser. De plus nous avons appris à se servir de l’arme des sismikazot et d’apprendre les techniques diverses des différents capuchons tels que le fat cap ou la banana. Paul nous a appris notre cri de battle « 3, 2, 1 Battle » et a voulu essayer de gagner enfin sa première bataille de graff face à Rémi mais en vain… L’ambiance était tellement cool, et la passion du graff tellement intense que notre premier achat en ville fut des bombes de peinture ! Cette expérience restera à jamais gravée dans nos mémoires et eux dans nos cœurs. La vie va vite en vrai alors merci !

TRACER SUR LE MUR

Nous revenions de la conférence qui avait duré 2h, nous étions fatigués mais vraiment motivés pour le traçage qui est une étape importante dans la réalisation de la fresque. Seule Cassandre est partie se coucher, en même temps celle-ci dormait debout. Rémi avait projeté la maquette avec un vieux rétroprojecteur comme ceux que nous avions au collège, rien que de voir la photo puis la maquette projetée sur le mur était déjà impressionnant. On en venait à se demander si nous allions réussir à tracer les différentes zones de couleurs. Nous avons fait deux groupes pour passer chacun notre tour, un groupe traçait alors que l’autre regardait ou se reposait. Nous nous étions organisés de façon à ce qu’il y en ait qui tracent sur des escabeaux et d’autres au sol. Un groupe d’habitants du village était resté après la conférence pour nous regarder, il y a même une ado de notre âge, Pauline qui a tracé avec nous. Nous aurions dû tracer la veille mais avec la pluie nous avons repoussé au lendemain. Ce soir-là ce n’est pas la pluie qui nous a accueillis mais le froid, celui-ci nous a un peu compliqué la tâche. Ceux qui traçaient au sol ont fini trempé à cause des bâches qui avaient pris l’humidité des jours précédents, ils rageaient très souvent car il y avait toujours quelqu’un pour passer devant le rétroprojecteur ou pour faire bouger celui-ci. Paul et Rémi, eux traçaient en hauteur car nous n’étions pas autorisés à tracer trop haut. Lors d’un roulement, Nadège a laissé sa place à Réda qui a commencé à tracer le bracelet alors que c’était la seule chose que l’on nous avait demandé de ne pas faire, quand nous lui avons fait remarquer, il s’est contenté de nous regarder en souriant avant de continuer. Pour ceux qui ne traçaient pas, certains dormaient comme notre animatrice Marina qui a dormi sur une valise, d’autres se battaient pour des couvertures mais Mika et Emma avaient trouvé la bonne technique qui consistait à s’en partager une. Je pense que Nadège s’est sentie stupide lorsqu’une mouche s’est posée sur le rétroprojecteur et qu’elle a cru qu’elle était réellement sur le mur. Sauf qu’une mouche aussi grosse ce n’est pas prêt d’exister mais bon on va mettre ça sur le compte de la fatigue. Pour finir il y avait Em’chou, Tymoté, Margaux et Nadège qui ont joué aux ninjas, bien qu’ils se soient fait reprendre à plusieurs reprises pour avoir fait bouger le rétroprojecteur. Je pense que ce qui nous a, à tous fait du bien, c’est lorsque des animateurs ont amené du café bien qu’il soit froid, du thé, du chocolat chaud et de la nourriture. Il devait être au alentour de 1h et demi, 2h lorsque nous avons fini ce travail sur la fresque et que nous avons pu enfin aller dormir.

JOUR APRES JOUR

Une des fresques réalisée s’intitule Jour après jour. Nous y avons tous contribué et chacun en a fait un peu. Nous avons tous travaillé malgré une réelle contrainte de hauteur. Il y avait des rôles bien définis. Certains ont bossé sur le figuratif, d’autres sur le fond abstrait. Lorsque nous avons commencé les mains, nous avons tout d’abord réalisé des à plats en peignant de la couleur la plus claire à la plus foncée. Il y avait 9 teintes de couleurs pour la peau. Nous avons travaillé plus de 3 heures dessus et comme le travail s’effectue à la bombe nous avons eu mal au doigt après. Mais malgré ça j’ai vraiment adoré ce travail à la bombe car je trouve que le travail au pinceau est trop strict. Paul et Rémi n’utilisent quasiment plus de bombes et peignent beaucoup au pinceau, mais ici Après notre passage Rémi a fait les dégradés car c’est un peu plus technique. Les dégradés servent à donner plus de réalisme à la peinture et casser le côté graphique.

LA PEINTURE ABSTRAITE

Après avoir fini le traçage, on est passé à la peinture abstraite. On a choisi des couleurs sépia et on a utilisé des rouleaux pour la peinture. Et pour peindre le haut du mur, on avait besoin des perches pour aller le plus haut possible. Nous avons réalisé aussi de manière abstraite la peinture du bloc piscine, et pour ceci, on avait besoin des témoignages des gens pour écrire quelques phrases sur un fond bleu et vert au milieu des arbres, de la nature et de la piscine Aquamonts. Nous avons décidé d’appeler cette peinture, Par-dessus les vagues. C’était une belle journée, de bons moments et surtout un résultat dont on est tous et toutes satisfaits. Ce jour-là, comme beaucoup d’autres moments les gens venaient nous voir en grand nombre. Beaucoup de touristes venaient d’arriver et c’était hyper drôle de les voir au bout de quelques heures avoir une phrase à eux su un mur. C’était un accueil digne de ce nom.

ON A PEINT DES ECRITURES

Pour cette nouvelle étape, Paul s’est principalement occupé d’écrire les témoignages, Rémi a aidé à tracer les lignes accompagnés de Yannick, le directeur adjoint et d’une seule jeune : Lucie. Donc vers 17h, après avoir enchaîné dans la journée les ateliers théâtre et écriture slam, Paul et Rémi ont tracés les premières lignes au niveau pour pouvoir écrire droit sur le fond abstrait peint deux jours avant. Un habitant faisant de la peinture a eu la gentillesse de prêter son échafaudage pour faciliter à écrire en hauteur. Tout le monde le surnomme Pin trou. Sachant que le mur était assez haut et le sol en pente et avec un échafaudage très stable, Paul n’était pas en super confiance ! Il faut dire qu’il combat à chaque projet sa peur du vide. Mais heureusement que l’échafaudage a été prêté car nous y aurions passé la nuit avec une seule échelle. Paul a donc commencé à écrire les phrases de certains témoignages récoltés par les jeunes, présélectionnés par le duo d’artistes et donc sélectionnés et dictés par Lucie. Celle-ci et Yannick devaient aussi corriger les fautes d’orthographe assez présentes ! Paul, qui d’habitude ne prête que rarement son appareil photo, a proposé de le prêter à Lucie pour que celle-ci puisse capturer quelques instants de cette nouvelle étape. Pendant ce temps, Rémi finissait les détails de la paille sur la fresque principale et Yannick parlait ou comme d’habitude racontait des blagues et comme d’habitude pas très très drôles. Beaucoup de passants se sont arrêtés pour assister à l’avancement de la fresque. Nous avons donc terminé les écritures vers 20h30 et donc il ne restait plus qu’à ranger tout le matériel, démonter l’échafaudage et tant de choses. Au final nous y avons passé pas loin de 3h30 mais le temps est passé super rapidement. Nous avons bien rigolé et c’était une superbe fin de journée et un super début de soirée, on a partagé de super moments et un bon apéro après tout ce travail.

LA JOURNEE DU 15 AOUT

Le 15 Août était une journée différente de toutes les autres qu’on a vécue dans cette colonie.

C’était magnifique de vivre la joie de cette fête régionale avec des centaines de gens venus de plusieurs régions de France pour vivre de bons moments avec les villageois. La fête était géante, toutes les petites rues étaient remplies de vendeurs pour le vide grenier. En parallèle du shopping on avait d’autres missions. Il fallait continuer de communiquer sur le projet et récolter d’autres témoignages. Nous avons senti une grande satisfaction des visiteurs concernant notre projet. Les personnes âgées ont été touchées par cette œuvre artistique car ils ont pu remonter le temps et revivre des sentiments qu’ils avaient enterrés par le temps et surtout par l’évolution technologie.

Il y avait d’un côté Paul et Momo et de l’autre Nadège et son équipe pendant que Rémi finissait les mains de la fresque .On a fini cette journée en beauté avec le bal où on a tous appris les danses traditionnelles avec les habitants.

ECRITURE SLAM

Nous avons participé à un atelier écriture /slam avec Paul. Nous avons donc fait plusieurs exercices. Pour commencer il fallait que chacun écrive 12 mots qui nous correspondent ou qui nous parlent comme un sentiment, une couleur, un prénom voir une ville. Ensuite, chacun a tiré un de ses mots et avec ses mots nous avons eu 15 minutes pour écrire un texte d’une longueur et d’une forme libre. Puis nous avons chacun lu à tour de rôle nos textes. Ils étaient tous différents malgré la même consigne et tous aussi intéressants les uns des autres : certains en ont fait avec des rimes ou ont mis des phrases sans rapport bout à bout et ont raconté une histoire. Pour le 2ème exercice, chacun devait passer à l’oral : en faisant un tour de table chaque personne montrait un de ses mots et la personne à l’oral devait construire un texte ou une histoire avec. Finalement tout le monde ne l’a pas fait car nous n’avions pas forcément tous de facilités à l’oral. La majorité a trouvé cet exercice plutôt difficile mais formant. Nous sommes plus à l’aise à l’oral. Pour le dernier exercice, Paul a demandé à certains un mot ou un chiffre et nous en sommes venus à faire un texte en 8 minutes avec les mots : Maroc, hypocrisie, 104 et placer 8 fois le mot écrire et 5 fois le mot matin. Avec un temps aussi court, ça a été difficile et rare sont ceux qui ont réussi à placer tous les mots mais ça nous a encore plus aidés à s’exercer. Les textes étaient encore très différents bien sûr. Pour beaucoup, certains textes nous ont touchés plus que d’autres et en tout cas cet atelier a été très formant et super enrichissant.

ATELIER THEATRE

Pour l’atelier théâtre, Paul nous a fait un échauffement très intéressant qui consistait à souder notre groupe et à nous mettre en confiance les uns les autres. Un exercice pas toujours facile mais qui semble primordial pour arriver à un certain lâché prise et une bonne cohésion de groupe…

par exemple se mettre face à quelqu’un et lui crier «je t’aime!!!!!» ou bien se masser entre nous sans connaître les gênes de l’autre. Le théâtre était une activité géniale un bon moment tous ensemble ça permet de se délivrer à autre chose, à faire rire le public, mais pas que. Ensuite, nous avons fait des groupes de trois et nous devions choisir un thème par groupe comme «Partir en vacances» «Dîner en famille» « accident de voiture cause de l’alcool» etc… Puis nous avons joué des scènes en essayant de faire une chute, nous avons bien rigolé.

PETITES TOILES

Après avoir fini la fresque, chacun de nous a dessiné une toile pour lui sous les instructions de Paul et Rémi. C’était une expérience qui nous a permis de découvrir de nouvelles techniques dans l’art et le graffiti. La plupart des jeunes pensent que cette activité était intéressante et vraiment magnifique grâce aux techniques utilisées, ainsi que les autres l’ont bien aimée car chacun a utilisé son propre style. C’était un moment très convivial, et presque une des dernières activités. Il y avait beaucoup d’émotion dans un groupe soudé.

SOIREE HIP HOP

Cette soirée, on ne l’oubliera jamais. On devait tous se déguiser, le thème : Hip-Hop. Khaoula a gagné le prix de la meilleure tenue. Ensuite on a fait un battle de Beatbox, c’était le pire BeatBox du monde et Micka en a été le roi. Après il y a eu le Battle Rap de Paul et Tymo remplie de Clash mais au final gentille. L’enchaînement de DJ Goya, Dogs et Ghita, le meilleure DJ étant Goya.

C’est là que notre cri de guerre est né : « L’équipe est toka, isch isch ;  L’équipe est toka, isch isch ; Alger, Maroc, La France, ouai ; Alger, Maroc, La France, ouai » C’était vraiment un moment inoubliable et une ambiance de folie. On a dû terminé en chuchotant parce que il commençait à être tard et les voisins du camping voulaient dormir.

LES OFF

A part les ateliers et les activités que l’on a faits avec Paul et Rémi, on avait des journées de off qui ont aussi étaient des journées de ouf comme un jour où on a fait le airbag jump qui nous a permis de voir le côté peureux de chacun d’entre nous et la catapulte qui a aidé Reda a inventé le « iskou cava » aussi le paint Ball qui a fini par me gonfler le doigt et qui a laissé des marques partout sur notre peau. On n’oubliera jamais le beau jour qu’on a passé à Toulouse qui a débuté par un merveilleux moment et il s’est achevé en ambulance. Tant de choses qui ont nourri une ambiance particulière, très positive et un esprit de groupe des meilleurs.

VERNISSAGE

Le vernissage était un moment plein d’émotion, les discours de la ccas, de la municipalité, de Paul et Rémi et de nous-même nous ont tous touchés .Nous avons pu être davantage en contact avec les habitants du village et les vacanciers .Cette aventure s’est terminée devant un buffet offert par la mairie, qui fut un moment très convivial.

Nous allons conclure avec le discours que les jeunes ont écrit pour la soirée de l’inauguration. Un moment incroyable où nous ne formions plus qu’un. Merci à Khaoula, Lulu, Hafsa et Nadège d’avoir pris la parole devant tous les gens venus spécialement pour nous tous. Vous avez été merveilleux, si beaux et votre regard, tout comme vos sourires nous ont rendus si fiers de vous… Vous êtes les meilleurs et gravés à tout jamais dans notre cœur.

LE DISCOURS

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de ce projet et qui nous ont aidés matériellement et moralement. En premier lieu, nous remercions la CCAS et l’ONEE qui ont financé ce projet à bien, et les artistes-peintres Paul et Rémi pour nous avoir aidés à mener ce projet à bien. Nous tenons à remercier vivement toute l’équipe de la colo, directeurs et animateurs, Marion, Yanick, Marina, M.Shou, Nora et Margaux. Nous remercions également monsieur le maire, son équipe et tous les employés communaux. Merci aussi aux propriétaires de ce mur Michel et Sylvie pour avoir accepté que l’on fasse la peinture mais aussi pour les bonnes crêpes. Merci à tous les gens qui ont assisté à la conférence. Nous souhaitons également remercier le restaurant le Parissou pour sa collaboration pour les repas et aussi Jérôme plus connu sous le nom de Pintrou qui nous a prêté l’échafaudage et sans lequel nous n’aurions pas pu monter aussi haut. Pour le shooting photo, nous adressons particulièrement nos remerciements aux habitants du village qui nous ont prêté les vêtements et les accessoires, merci Mathieu qui nous a expliqué les battages à l’ancienne et Monique qui est venue nous habiller. Et pour la fresque, nous tenons aussi à remercier les personnes qui ont donné un témoignage ce qui nous a aidé à écrire les phrases sur le mur. Merci aussi Pauline, qui a tracé avec nous, et ses parents qui nous ont accueillis chez eux à la ferme. Merci aux gens qui nous ont encouragés en bas du mur et surtout merci à tout le monde du fond du cœur.

Sismikazot c’est deux potes qui sont fans de compotes en fait c’était juste pour faire une rime en plus juste pour la frime. Vous êtes des rencontres exceptionnelles comme tombés du ciel, des supers gars toujours avec une bonne blague sous le bras. Vous nous avez fait connaître votre passion, c’est simple et peut-être con mais on a appris à vivre comme vous et c’était une superbe expérience pour nous. Nous aurions tous voulu rester plus longtemps avec vous , profiter encore plus de chaque instant. Jour après jour on a vécu ensembles, partagés pleins de bons moments, on se rend compte que la vie va vite en vrai et c’est une si belle morale d’avoir rencontré tant de personnes formidables. Tous extraordinaires et ce qui nous rend tous complémentaires. Dans notre équipe nous sommes tous égaux malgré le fait qu’on soit tous différents même si on a tous toutes nos dents. J’espère qu’un jour on se reverra, on profitera, on se fera un petit pique-nique et on se remémorera les fameuses blagues de Yannick. Au final vous nous avez prouvé que vivre de sa passion est possible, c’est beau et absolument pas banal. Dans tous les cas, nous repartirons des souvenirs pleins la tête et le sourire aux lèvres rien qu’à se dire qu’on s’est rencontrés.

C’était agréable de vivre ensemble, jours après jours on est devenu une famille.

On oubliera jamais nos fous-rire sur Reda qui dort avec son jean, les ronflements de Paul et Rémi, parler avec tout le monde dans la rue pour la fresque, s’habiller comme autrefois pour le shooting-photo, peindre l’abstrait pour le mur, la journée et la soirée du 15 août dans ce village qui fut le notre pendant 3 semaines. Nous n’oublierons jamais les ateliers impro théâtre, l’écriture et le Slam, la peinture du mur, le brunch de ce matin, la sortie à Toulouse qui a fini à l’Hôpital, moi Hafsa qui met des chaussettes sur les mains et beaucoup de pulls tellement il faisait froid les premiers jours. Nous n’oublierons jamais le soir où l’on a tracé la fresque après une journée de 15h de travail. Puis il y a tout ce que nous n’avez pu voir qui restera gravé à jamais dans nos mémoires comme le Beatbox de Micka et le clash entre Paul et Tymo et toute la soirée Hip-Hop, le Battle Graph, Paul et Rémi en compétition, Nadège qui se fait soigner dans l’ambulance, la catapulte, les repas au Parisou, les cris de guerre, le « esqu’où ça va » de Reda, « L’Equipe est toka », et toutes les expressions et tant de choses encore qui resteront écrites à tout jamais dans nos cœurs comme cette peinture sur le mur.

RESSENTIS :

Enfin nous souhaitons terminer avec les ressentis de tout le monde. Chaque jeune, animateur ou directeur ou intervenant s’est livré et a écrit ce qu’il ressent en ce dernier jour de colo .« Une fresque. Un projet. Une aventure. 11 jeunes différents. Par leur caractère. Par leurs intérêts. Par leur culture. Par leur langue. Par leur pays de provenance : « Alger/Maroc/La France – L’équipe est Toca’ Ich’Ich’» !

Français et Marocains sont regroupés sur la grosse ville internationale de Saint Pierre De Trivisy pour peindre son histoire. Un mois d’août qui va monter crescendo pour eux en émotions, en apprentissage de la culture « hip hop », en enthousiasme face à l’évolution de leur fresque, et bien sûr, en complicité et amitié !

Accompagnés par les SISMIKAZOT,deux graffeurs dynamiques, décalés, avec le cœur sur la main qui leur proposent une palette d’activités polyvalentes et bouleversantes. Les animateurs ambiancent chaque moment de la colo et la rendent crevante (minuit, tous au lit) !

Quand des larmes de nostalgie et de bonheur s’échappent sur les joues des ados à une semaine de la fin (départ des 9/11ans), à J-2 de la fin (vernissage + dernière veillée « Hip Hop »), c’est que leurs 3 semaines de colo ont déjà marqué leurs cœurs de passion et de souvenirs. GRAFF 4EVER ! » Marion, directrice

« Août 2017 aura été une expérience extraordinaire à de nombreux égards.

Artistiquement, j’ai découvert le monde du graff et me suis ouvert à certains de ces aspects, pour lesquels j’avais quelques préjugés dont j’avais du mal à me débarrasser.

Professionnellement, je vais piquer pas mal d’idées à Paul et Rémi. Je crois beaucoup dans l’implication de chacun dans les projets mais Sismikazot pousse l’idée jusqu’au maximum : les jeunes ont mené toutes les actions du projet, de la prise de contact avec différentes agences de presse aux habitants à interroger en passant par la peinture, la conférence de presse et le vernissage.

Humainement, j’ai complètement revu ma manière d’appréhender les ados de 15-17. J’ai connu une mauvaise expérience l’année dernière avec un groupe un peu plus sportif à gérer et là, c’était vraiment un groupe génial : des individualités différentes mais ô combien intéressantes, le tout formant une tribu soudée sans petits clans, avec le plus souvent Marocains et Français mélangés sans aucune distinction. Même les habitants, qui ne nous voyaient pourtant pas souvent, nous ont spontanément exprimé qu’ils voyaient une nette différence d’ambiance par rapport à la session précédente. Ils étaient bien nos Bisounours 🙂

Bien plus que de simples liens inter-culturels qui se sont tissés entre les ados marocains et français, les échanges entre citadins et ruraux ainsi qu’entre jeunes et anciens ont été riches au-delà de toute espérance. »  Yannick directeur adjoint

« Pour moi ce fut ma première colonie et grâce à vous tout ça ne sera certainement pas la dernière. Alors certes la vie va vite en vrai , mais tous ensemble vous m’avez rappelé ce que c’était d’éprouver un bonheur intense que j’avais oublié… ,une joie inconditionnelle que je pensais ne plus ressentir et des fous rire surdimensionnés que je n’avais plus éprouvés depuis plus d’une année … Vous m’avez montré malgré vous que la vie est dure mais tellement intense et jouissive qu’elle vaut la peine qu’on se batte pour elle … Le sang ne fait pas la famille et j’en ai la preuve avec vous aujourd’hui alors Merci ! » Marina animatrice

« Cette colonie a été pour moi une expérience tout simplement extraordinaire que je n’oublierai jamais ! Du partage, des rires, de la joie, de l’envie, et de l’amour, ça aura été pour moi un réel plaisir de partager tous ces moments avec vous, ainsi que d’apprendre à connaître vos histoires, de vous voir évoluer au fur et à mesure des jours. Que ce soit au niveau de l’équipe d’animation et de direction, des jeunes, de Paul et Rémi, ainsi que tous ceux que nous avons croisés sur notre route, vous m’avez tous touché en plein cœur et je vous remercie sincèrement de m’avoir tant apporté tout au long du séjour ! Même si je n’étais pas en bon état à Toulouse, je suis ravie de pouvoir vous imaginer dans ma ville rose ! Vos bouilles vont me manquer, votre présence va me manquer, vos voix et vos rires résonnent déjà dans ma tête ! Restez comme vous êtes, je vous aime fort ! » Emchou animatrice

« Cette colonie a débuté calmement avant l’arrivée de Paul et Rémi, que nous attendions pour mettre en place le planning de la colonie. Lorsqu’ils sont arrivés nous avons compris l’ampleur de la tâche qui nous attendait. Mais au fur et à mesure, et par les différentes activités qu’ils nous ont proposés, nous avons vu la décomposition de leur travail qui a amené à la fresque finale. A leur côté nous avons appris autant humainement que pédagogiquement, les jeunes se sont épanouis dans ce projet qui est rapidement devenu le leur et non plus seulement celui du village & de Sismikazot. Ils ont réussi à nous intégrer (l’équipe d’animation) dans leur projet sans que l’on touche pour autant aux pinceaux/bombes, nous étions un soutien pour les jeunes afin qu’ils puissent s’épanouir dans ce projet. Merci à vous d’avoir autant apporté à cette colonie, c’est un réel plaisir d’avoir pu vous rencontrer, j’espère vous recroiser et que vous continuiez à vous épanouir dans votre Art. » Margaux animatrice

« Ce séjour permet en effet au groupe composé des jeunes et d’équipe d’animation de vivre une expérience unique à travers la réalisation de projet, la fresque. J’ai passé des moments éphémères durant les quels tout va plus vite et pendant lesquels les relations entre les personnes se tissent beaucoup plus rapidement qu’à l’accoutumée, je garde de beaux et jolis souvenirs : les endroits que j’y ai découvert, les activités que j’y ai faites, les jeux de l’aventure parc surtout la catapulte. Tout ce souvenir reste gravé dans mon petit cœur à jamais. Ces vingt jours nous ont permis de passer des bons moments plein d’amour et solidarité et merci d’avoir partagé ces vacances avec nous. » Nora, accompagnatrice du groupe marocain

Et enfin nous donnons la parole aux jeunes qui eux aussi vont nous raconter ce qu’ils ont vécu, comment ils l’ont vécu et surtout savoir ce qu’ils en ont pensé. Nous laissons place à leurs ressentis…

« J’ai adoré participer à ce projet, parmi les activités proposées par Paul et Rémi mes préférées étaient la battle graff et les petites toiles qui sont un souvenir d’eux. Ce projet me renforce dans l’idée de faire un métier en rapport avec l’art. » Cassandre

« Mon ressenti par rapport à la colo c’est que l’émotion dégagée était très forte. Paul et Rémi nous ont fait découvrir leur passion et leur très grande histoire. » Mika

« Pour moi, cette colonie de vacances était une expérience exceptionnelle. En fait, vivre avec des Français nous a permis d’enrichir notre vocabulaire et s’ouvrir sur une nouvelle culture. J’ai adoré le travail avec Paul et Rémi, car grâce à eux on a pu découvrir des nouvelles techniques dans l’art du graffiti. J’ai bien aimé le fait de parler avec les gens à propos du projet car ça m’a permis de développer ma personnalité. Je ne vais jamais oublier les petites toiles qu’on a faites sous les instructions de Paul et Rémi. Je ne vais jamais oublier l’ambiance créée par les animatrices qui essayaient toujours de subvenir à nos besoins. Je n’oublierai aucun moment de cette colonie, et ça va rester pour toujours dans mon cœur. »Khaoula

« Cette colonie était très spéciale pour moi et aussi pour ma vie comme lycéen. Ça m’a aidé à ajouter plus d’expérience avec la vision d’un professionnel .Chaque jour, chaque lever du soleil, un nouveau sentiment naissait en moi. De bonnes pensées et sentiments nous ont fait s’attacher les uns aux autres. J’ai adoré tous les gens autour de moi, leur travail, leur ponctualité et leur sérieux .

C’était hyper cool de vivre avec eux.  MERCI » Momo

« Pour moi cette colo a été la meilleure que j’ai passé ; une superbe ambiance de groupe et plein de petits délires entre nous les jeunes mais aussi entre nous et les animateurs. Beaucoup de petits moments qui resteront gravés dans le temps. Et même si quelques fois il y eut des personnes tristes ou énervés, on arrivait toujours à passer au-dessus et à rendre le sourire à ceux qui l’avaient perdu. Au début nous ne sommes pas tous arrivés en même temps alors on a appris à se connaître à partir du deuxième jour. Certains avaient un super feeling dès les premiers jours et d’autres avaient un peu plus de mal. La rencontre avec Paul et Rémi était plutôt surprenante et ils ont réussi à nous mettre à l’aise dès les premières minutes. Même si au début personnes ne se connaissaient, c’est avec le cœur gros que l’on se quitte et que l’on quitte ce séjour magnifique. » Tymoté

« C’était une expérience humaine enrichissante qui m’a fait grandir dans l’art et moi. » Emma

« Le premier jour c’était une rencontre avec des individus de culture étrangère. J’avais peur qu’on ne puisse pas se comprendre entre nous. Mais jour après jour on est devenu une famille. On a passé des moments de folie comme on a passé des moments bien plus rares. On a pleuré ensemble, on a ri et profité ensemble de tous les bons moments. Je suis enchantée de connaître les jeunes avec moi et les monitrices. Je les aime vraiment. J’oublierais jamais miss Margaux ou le monstre Marina ou mes fous rire dans la catapulte avec M-Chou et les blagues de Yannick et surtout Paul et Rémi vous qui avez donné à ma vie un sens et vous m’avez montré que vivre de sa passion est possible et que l’art n’a pas de limites. J’écris avec de la peine parce que j’aimerais bien rester encore avec vous. Merci, merci pour tout et j’espère bien vous revoir une autre fois inchallah. » Hafsa

« Durant 20 jours, je n’oublierais pas l’équipe d’organisation des 15 17 ans qui a permis de passer un été plein de joie et découverte sans distinction entre les Français et les Marocains ,Je tiens à remercie Paul et Rémi pour aider à découvrir les types de peinture : sur les murs, sur le corps humain, sur le papier c’est vraiment une grande surprise pour moi. Sans oublier le jour de départ des petits (les enfants) c’est un sentiment qui est gravé dans mon cœur, Mais après ces tristes sentiments, Le jour de Toulouse et efface tout ça, On a passé une très bonne journée dans le monde. C’est un très bon séjour. » Reda

« En vérité avant l’arrivée de Sismikazot, Paul et Rémi, la colo était un peu ennuyeuse et quand on demande une activité ils nous disent, il faut attendre les graffeurs pour voir le planning. Et bien sûr on attendait le jour de leur arrivée avec impatience. Et quand ils sont là on était surpris par des graffeurs complètement fous et on a conclu que ce ne se sont pas que des bons artistes peintres mais ils sont aussi de bons humoristes. Après une longue discussion nous avons compris que nous allons faire une fresque au village. Et pour cela il fallait passer par plusieurs étapes. Mes premières pensées étaient que c’est impossible. Mais comme me dit toujours Paul, il n’y a pas d’impossible et je crois que Emma a aussi raison en disant, quand on veut on peut. Oui on a voulu le faire et on a pu réussir notre fresque. On a pu réussir à garder des souvenirs inoubliables et en vérité je ne suis pas prête d’oublier toutes les bêtises que l’on a faites et oublier les animateurs et animatrices, les blagues de Paul et Rémi et belle voie de Marina qui nous réveille chaque matin. Je ne vous oublierais jamais et c’est un honneur d’avoir fait votre connaissance. »   Ghita

« Cette colonie a été une expérience exceptionnelle, j’ai appris beaucoup de choses sur la vie d’avant, sur le travail en équipe et sur moi-même. J’ai rencontré des gens formidables, généreux, qui ont le cœur sur la main et qui nous ont beaucoup aidés dans la réalisation du projet même s’ils n’en n’ont pas forcément conscience. J’ai adoré de faire ce projet qui m’a beaucoup apporté, en compagnie de Rémi et Paul les artistes peintre Sismikazot. Ils sont uniques, humbles, et ont toujours le mot pour te faire rire. Ils nous ont fait faire diverses activités qui étaient aussi intéressantes les unes que les autres. Comme par exemple l’écriture slam qui m’a ouvert les yeux sur les choses du quotidien qui nous paraissent futiles mais qui peut être réutilisé sous forme d’art. Ils nous ont appris à sortir de nos zones de confort comme lors de la battle de graff ou dans un temps imparti, nous devions graffer, taguer, spontanément chose assez compliquée. Je suis heureuse de les avoir rencontrés, je ne suis pas prête de les oublier tout comme je n’ai pas envie de leur dire au revoir. J’ai passé quinze jours en leur compagnie à rire, à bosser dur, très dur, et à pleurer d’émotion. Une chose est sûre je vais ressortir changée de cette expérience. »   Nadège

« J’ai passé de super moments durant cette colonie, avec la mixité et toutes nos différences complémentaires. J’aurais voulu rester tellement plus longtemps avec vous profiter encore plus de chaque moment, chaque instant. Grâce à vous, j’ai encore plus envie de profiter, de vivre à fond jusqu’au bout parce que la vive va vite en vrai. Avec tout l’amour et le bonheur que vous dégagez, je me dis qu’il faut vivre jour après jour et voir ce que nous réserve le destin pour demain. Vous m’avez prouvé que vivre de sa passion est possible, c’est peut-être con mais c’est un but pour moi. Vous m’avez marqué à vie Paul et Rémi, je veux vraiment vous remercier et sincèrement ça vient du cœur, je veux tellement vraiment vous remercier pour ce que vous nous avez fait vivre, c’était une superbe expérience à vivre qui valait le coup et super enrichissante pour moi. Merci pour tout. » Lulu