Nous sommes très heureux de vous présenter la nouvelle et dernière saison des colos « graffs » pour 2018 en partenariat avec la CCAS Midi Pyrénées. De belles aventures se terminent et les vacances se rapprochent petit à petit. Nos jeunes, en juillet ou en août, nous ont comblés de bonheur et ont malgré eux rechargé les batteries pour la suite. Après avoir visionné toutes ces belles photos et vous être plongés dans tous ces travaux et ces moments de détentes, voici quelques lignes sur nos ressentis à tous et sur le fond de notre projet. Nous vous invitons dans nos reportages à vivre, revivre ou découvrir les coulisses de nos réalisations. Lors de ce mois d’août, nous avons mis de côté l’élément figuratif afin de nous concentrer sur l’abstrait, le graffiti et l’écriture. A travers différents ateliers, nous proposons en quelque sorte un « vis ma vie » de Paul et Rémi, plus précisément de Sismikazot. Nous voilà alors embarqués dans quatorze jours prêts à peindre, parler, communiquer, jouer, se baigner, graffiter, graviter les échelons, essayer de monter le plus haut possible, et pourquoi pas ne pas aller jusqu’à la lune ? Avec notre team,, même pas peur.
Nous voilà alors repartis pour une deuxième session. Après quelques jours de repos dans nos foyers respectifs, nous nous retrouvons en milieu de semaine pour affronter la suite mais surtout la vivre, vivre ce moment sans se poser de questions, mettre un pas l’un devant l’autre, y arriver sans se retourner. Au final, nous nous rendons vite compte que c’est compliqué de ne pas comparer avec ce que nous avons vécu dans l’autre session. C’était génial, c’était ouf et pourquoi ce ne serait pas pareil ? Qu’est ce qui fait qu’avec notre nouvelle équipe, nous n’aurions pas le droit de la vivre notre « putain de belle histoire». Soyons honnête avec vous, la balle est dans notre camp, mais il n’y a pas mal de choses plutôt compliquées. Notre atelier, (colo, stage) que nous pouvons appeler de plusieurs manières, est ouvert à une dizaine de jeunes. Disons même que nous pouvons aller jusqu’à douze. Or, nous en avons seulement trois. Eva et Léonie sont deux sœurs jumelles, grandes, fines, cheveux mi- long, châtains. Elles sont belles, souriantes et disons assez timides, voir même très timides. Nous n’avons jamais vu ça. Ute, la troisième jeune, dernière candidate, merveilleuse (tout autant que les autres), avec ces beaux cheveux bouclés, nous relate de petits problèmes de concentration mais rien de méchant. Elle peut réaliser des crises mais rien d’impossible à surmonter. Elle a les plus beaux cheveux du camping et un sourire exceptionnel. Autant dire que nous avons du taf avec cette équipe de « bras cassés » mais un potentiel tellement exceptionnel que pourquoi le gâcher et ne pas s’en servir. Nous faisons exprès de pas être très cool parce que vous allez voir que la suite l’est. A la fois, nous sentons que dans cette équipe, il va y avoir une bonne énergie et tant de choses à partager. Petit à petit la mayonnaise prend, cette belle mayonnaise maison que nos grands mère réussissent si bien. Nous embarquons tout le monde sur notre bateau, enfin sur un petit radeau qui va être plus solide que n’importe quel navire et avec lequel nous pourrons affronter toutes les tempêtes. Nous n’avons pas peur et nous avons confiance, confiance en nous mais, surtout confiance en elles. La deuxième partie de la colo est composée d’une dizaine de jeunes venus d’un peu partout. Tous différents, mais chacun avec sa personnalité. Nous sommes très heureux chaque jour de partager tous ces moments de vie quotidiens ensemble, les réveils, les repas, les petits déjeuners, les retours d’activités. Au bout d’à peine quelques jours, les repas deviennent formidables. Chaque soir, nous avons des nouvelles ambiances et une atmosphère apaisante. Après avoir créé tous ces liens, nous voilà prêts à affronter la suite. Puis arrive les activités communes. Nous avons réalisé une conférence sur notre livre LA VIE VA VITE EN VRAI en ville. Il n’y avait personne de l’extérieur, mais tous nos jeunes étaient présents. C’était génial, avec beaucoup de chaleur, il ne faut pas se le cacher mais pas que dans la salle, dans le cœur aussi. Chacun d’entre nous était intéressé et le lendemain tous les retours étaient merveilleux. Nous avons même eu les félicitations de Jojo. Quelques jours plus tard, nous avons rendez-vous avec tous pour un « Battle » que nous organisons. Graffitis et tags sont alors au rendez-vous. Ils vont bercer notre matinée et guider nos pas. Les uns affrontent les autres et les autres affrontent les uns. Il y a parfois des équipes évidentes et d’autres un peu forcées qui agitent la foule et le jury. Il y a plusieurs compétitions de lettres et de mots avec des contraintes que nous mettons sur des musiques américaines à nous casser la nuque. Louna prend vite le large et sera en tête jusqu’à la fin de la compétition qu’elle remporte haut la main avec onze points. Dans le top 3, nous retrouvons, Pierre Alexandre, Evan et Laura.
Les journées défilent à toute allure et les 400 ML de nos bombes aérosols se vident à la vitesse de la lumière sur les sanitaires du camping. Les gens sont réactifs et heureux du moment que nous partageons avec eux, des échanges simples, des blagues de campeurs, tous les enfants contents, des parents apaisés et des vacanciers qui profitent à fond de ce moment qu’ils attendent déjà depuis un an et qu’ils voient se consumer à vue d’œil comme une cigarette dans un cendrier. Nous sommes aussi très heureux de nos jeunes qui ont réussi à surmonter leur timidité et parler en public dans le bar du camping ou lors de l’inauguration. Les gens étaient contents de découvrir leur présentation, de parcourir nos aventures depuis le début et de se laisser transporter par nos anecdotes. Mais très vite, nous voyons arriver la fin à grands pas. Au fond ce qui nous rassure et nous soulage, c’est de savoir que nos treize colons ne se quittent pas de suite. Il leur reste encore du temps pour profiter, pour continuer de s’épanouir et pour fumer le Game sans nous, les vieux. Concernant les derniers jours, nous consacrerons beaucoup de nos journées à faire de la peinture abstraite sur des murs ou sur des feuilles lors d’ateliers. Il y a aussi eu cette fameuse soirée du Kiki Burger. Le temps d’une soirée, la cuisine sous tente de la CCAS devient un vrai Snack / Kebab / Américain et les meilleurs chefs cuisiniers de France et même du monde n’ont qu’à bien se tenir car nous pourrions changer d’activité à tout moment.
Le temps d’une soirée estivale, nous mettons de côté nos échelles, nos pinceaux et nos litrons de peinture pour les remplacer par des poêles, des steaks et des sauces burgers pour le plus grand plaisir de nos convives. la soirée s’enchaine, au rythme des boums baps et de la culture hip hop que nous animons tout un bordel autour de ça. Nous avons passé un excellent moment autour de questions, Blind tests, musique, Battle et démo en tout genre. Une soirée, que nous sommes tous loin d’imaginer, que seul le temps pourra l’enlever de nos têtes et de nos cœurs. Et puis, cette fin de semaine est arrivée, peut être même plus vite que prévue, les adieux et les aux revoir crispent nos visages et rendent nos sourires ternes et fermés. Mais c’est le cœur rempli de souvenirs que nous quittons cette colonie pour de nouvelles aventures, mais celles qui viennent de s’achever, resteront gravées à tout jamais dans le coin de nos cerveaux et dans une place bien choisie au fond de nos cœurs.
Voilà, une page se tourne, un livre se termine, une belle histoire s’arrête. Malheureusement, chaque belle histoire a une fin, mais c’est peut être aussi ce qui les rendent belles. Nous avons fait le choix au tout début de ne pas lire le résumé et de se laisser porter. Aujourd’hui, nous ne regrettons pas une minute. La couverture et la page d’accueil n’étaient pas des plus affriolantes mais, au fil des lignes et des chapitres très rapidement, nous nous sommes laissés emporter, bercer et nous avons voyagé avec un immense plaisir et une certaine spontanéité qui fait tant de bien. Le cœur vers les étoiles, les mains tendues les unes vers les autres, les bras ouverts à l’inconnu prêt à la découverte, l’envie de crier et de hurler, de sentir vibrer tous nos membres. Si c’était à refaire, nous le referions. Si nous pouvions le refaire de la même manière, nous signons direct. Notre vie artistique nous réserve parfois de belles surprises, c’est clairement le cas ici. Il nous reste un dernier projet à Capdenac Gare Nous serons enfin en vacances afin de nous reposer, prendre du bon temps et recharger les batteries pour reprendre le match avec la plus belle et sincère des énergies.
Encore plus qu’au mois de juillet, nous tenons à remercier dans un premier temps la CCAS. Un grand merci de nous faire vivre de si belles expériences. Parfois, nous avons peur de nous essouffler mais nos jeunes, enfin, vos jeunes nous donnent tant d’énergie que nous trouverions facile de déplacer une montagne à leurs côtés. Merci de nous faire confiance, nous avons hâte pour notre prochain rendez-vous et connaître notre devenir et notre destination du prochain été. Grosse et belle dédicace à Séverine, merci de nous avoir propulsé vers le haut, nous te devons toute notre célébrité au sein de la CCAS, merci Nelly aussi, merci Sandra, la meilleure des coordinatrices de tous les temps. Merci Benoît, à nos yeux le vrai président c’est toi. E. Macron à côté c’est une pompe à vélo. Nous nous voyons vite pour le bilan et nous avons hâte de passer à la suite. Merci aussi au camping Campéole de Saint Antonin Noble Val, à Martin et Nathalie, c’était génial de se côtoyer et d’avoir partagé ce projet ensemble, merci Yanis et Aymeric que nous croisons chaque jour et chaque matin. C’est eux qui ont fait que notre réveil a été musical en chantonnant à tue-tête le casque sur les oreilles. Et c’est aussi grâce à eux que nous vivons dans une ambiance saine. C’est eux qui gèrent l’entretien du camping et ils sont merveilleux. Merci Gaël et Marine pour le snack/bar et le straciatella ristreto du matin, qui remettent les idées en place et connectent les neurones pour la suite de la journée. Merci aussi de tout cœur de nous avoir accueillis, nous et nos petits lors de nos longues conférences et nos histoires de graffiteurs sans queue ni tête.
Merci beaucoup à la mairie de Saint Antonin pour nous avoir prêté la salle des termes pour notre conférence LA VIE VA VITE EN VRAI. Nous avons été très heureux de pouvoir venir dans celle-ci pour partager nos aventures. Une très belle pensée à toutes les personnes sans qui nous n’aurions pas pu écrire tant de mots dans le camping et sur nos fresques, tous les gens avec qui nous avons échangés sur notre art et notre manière de communiquer. Merci d’avoir pris votre temps et de ne pas avoir trop râlé. Maintenant, il y a un peu de vous et de nous dans le camping et nous en sommes ravis. Bravo et merci infiniment. Enfin, nous ne remercierons jamais assez toute cette colonie, tout ce mois d’août passé à vos côtés, une fois de plus, une expérience incroyable que nous ne sommes pas prêts d’oublier, et c’est grâce à vous. Merci Clémentine pour ta bonne humeur, ton côté enfant et ta spontanéité. Tu as fait une très belle affiche qui restera gravée longtemps dans les annales. Les gens se la sont arrachés ou même l’ont arrachée. Nous ne savons pas trop. Pierrick, merci aussi à toi d’avoir contribué à la réussite de cette aventure, merci pour ta folie mais aussi ton professionnalisme. Pour un mec aussi flemmard tu bosses quand même pas mal. Tu as bien mérité tes quatre années sabbatiques et ton tour du monde en moustache et marcel. Quant à toi Lucas, ton dynamisme mélangé à ton calme et la sérénité de ton travail, nous a poussé dans de nouveau retranchement. Nous ne nous sommes pas vus énormément mais c’était génial. Nous nous refaisons un petit foot bientôt et crois moi ta soirée orientale reste une des meilleures de toute notre vie. Enfin, pour terminer sur l’équipe d’animations et sur les animateurs, Arnaud nous avons adoré bosser avec toi et toute l’équipe en fait. Vous avez été au top. Cette histoire reste gravée dans la roche et mérite un peu d’exercice de style en référence à la première chanson de sniper. Merci aussi pour ton professionnalisme, toutes ces heures passées avec les jumelles, pas de différences seulement l’envie d’avancer et de persévérer. T’as été au top avec nous et les jeunes. Enfin, pour terminer sur l’équipe d’encadrement, nous tenons à remercier tout particulièrement Manon, big boss et directrice en or. Ça fait bizarre et du bien de passer du « carton » à la dorure (désolé elle était assez facile). C’était génial de bosser avec toi. Simplicité, écoute, échange, tolérance. Merci infiniment d’avoir joué le jeu et respecté notre démarche ainsi que l’implication que nous demandons à tous. Merci pour ton petit spectacle de fin, l’ambiance était merveilleuse, les couleurs, les lumières et la musique resteront pendant longtemps dans nos têtes. Si nous étions sur blabla car ou du moins le blabla car de l’animation, nous te mettrions : « excellent » sans hésiter et nous te recommanderions direct. Avoir fait un petit bout de route à tes côtés est génial. Tu es partie plus-tôt, nous quasiment en même temps sinon, c’est sur que ça nous aurait manqué. Merci aussi à Benjamin, le nouveau directeur, que nous connaissions d’avant. Il ne pouvait pas y avoir meilleur remplaçant.
Extérieurement, nous sommes conscients que ça fait beaucoup de mercis mais il n’y en aura jamais assez.
Et les jeunes, dans cette histoire ?… Et oui les jeunes… Le moteur de tout ça, la cerise sur le gâteau et même le gâteau en entier avec de la couleur, plusieurs épaisseurs, des centaines de dessins, de la gélatine et beaucoup plus encore. Merci un million de fois pour cette bonne humeur, ces discussions de geek ou de petites culottes. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons eu très peur mais très rapidement la magie a opéré et nous ne voulions plus partir. Avec notre équipe ou l’équipe au complet nous étions, grâce à vous, heureux de partager cette aventure tous ensemble. Parfois, nous disons quelques mots sur chacun, mais ici l’équipe est tellement ouf que nous préférons faire la plus belle des dédicaces globales à vous tous. Merci mille fois les enfants. Bonne fin de colo et bonne rentrée à tous. Nous penserons longtemps à vous et nous en sommes persuadés. Cet été, ce mois d’août 2018 restera gravé à jamais dans nos cœurs. C’est l’année du mariage de Paul, l’année où la France a été championne du monde, et a remporté sa deuxième étoile, mais grâce à vous, notre étoile est gravée directement à l’intérieur du cœur et non sur un tee shirt.
Avant de vous quitter, nous avons plusieurs choses à partager avec vous. Dans un premier temps, vous trouverez trois textes que nos trois chouchoutes ont travaillées en atelier d’écriture puis vous pourrez par la suite être attentifs aux ressentis des filles et alors découvrir les choses qui leur ont le plus plues dans cette expérience. Merci encore et à très vite.
« Je ne voudrais pas crever avant d’avoir réussi à vaincre mes peurs, vaincre ces putains de voix qui me disent que je ne peux rien faire, que je suis inutile et qui me gâche la vie, qui me disent même d’y mettre fin. Je ne veux pas crever avant d’avoir fait fuir ces démons même, si eux, ne le veulent pas. Je n’abandonnerai pas avant d’avoir vécu ma foutue vie avec eux qui comptent le plus, pas avant d’avoir voyagé, découvert le monde et ses merveilles. Je ne veux pas m’en aller. Plus maintenant, je ne veux plus mourir. Je veux vivre. Je veux juste vivre avec mes amis, ma famille, loin de lui et d’eux juste en Paix. Je voudrais avant de mourir être enfin libérée, j’aimerais arriver à t’oublier, oublier ce que tu m’as fait… Oublier que je me sens sale. C’est à cause de toi que je veux encore mourir, à cause de toi je n’arrive presque pas à vivre. J’avais déjà une difficulté avec ça. Merci. Si je me meurs, tu auras gagné. Si je me tue les voix, elles aussi auront gagnées. Alors oui désolé mais je suis coriace. Je ne veux pas crever avant d’avoir vécu ma putain d’existence. Alors à toi Rafaëlle et à vous mes chers démons je vous dis adieu. Je pars vivre. » Ute
« Je ne voudrais pas partir avant d’avoir sauté ou de faire des manèges à sensation forte, de réussir à prendre mon indépendance. Je voudrais réussir à sauter en parachute, retourner dans cet endroit que je préfère, revoir toutes les personnes que j’aime, revoir toute ma famille. Je voudrais aussi réussir à sauter à l’élastique. Je ne voudrais pas partir avant d’avoir refait les choses que j’adore, par exemple refaire des manèges à petite sensation forte ou de manger un gâteau que j’aime ou encore de me remémorer des souvenirs drôles ou tristes. Je ne voudrais pas partir avant d’avoir réuni toute la famille du côté de mon père et de ma mère et tous les amis autour d’un bon repas dans une bonne ambiance familiale en se racontant ou en regardant des vidéos de tous les souvenirs que nous avons tous vécu. Je veux voyager au Canada, les îles françaises ou refaire Londres mais avec quelqu’un, pas toute seule ou en famille. Les bons moments, c’est quand nous jouons aux cartes avec les grands parents ou quand nous regardons des vidéos où nos parents étaient petits et des repas de famille où tout le monde rigolait, toutes ces choses qui ne s’arrêtent pas et que je veux vivre encore et encore. » Léonie
« Je ne voudrais pas crever avant de réaliser mon rêve, nager avec des dauphins en milieu naturel, faire de la plongée sous marine pour découvrir des animaux que je ne connais pas et découvrir les fonds marins. Je ne voudrais pas crever avant de manger ce que je n’ai pas encore mangé, découvrir la nourriture des autres pays, découvrir des nouveaux aliments. Je ne voudrais pas crever avant de découvrir différents pays comme les Etats Unis, visiter la capitale, les îles françaises, découvrir les décors paradisiaques et la culture de chacun. Je ne voudrais pas crever avant de partir en vacances et même refaire les destinations que j’ai aimées, le ski ou Londres par exemple. Il y a aussi tout ce que je connais, que j’apprécie, que je sais qui me plaît, l’odeur des plats, la choucroute, les crêpes, le poulet avec les patates, l’air pur dans les montagnes, l’odeur et la chaleur du pain quand je viens de le récupérer à la boulangerie. Il y a aussi tout ce que je connais, que j’apprécie, que je sais qui me plaît, l’odeur des aliments, l’odeur des parfums, l’odeur des arbres, l’odeur des fruits, l’odeur de la mer et du sable, l’odeur de ma famille, l’odeur de ma ville et celle de ma vie. » Eva
RESSENTIS /
UTE
J’ai été durant la semaine que nous avons passée… Comment dire.. Comme si mes émotions et mes pensées faisaient des montagnes russes. Des fois, j’étais très heureuse, déterminée et super motivée et parfois très déprimée pessimiste… Je suis assez émotive et impulsive. J’ai globalement été assez heureuse durant ce projet malgré quelques désagréments. J’ai aimé quand nous avons fait les petites toiles au début. J’ai aimé faire de l’art abstrait parce que j’ai pu me libérer de certaines émotions qui étaient bloquées un peu dans mon esprit. Je ne regrette rien. Avec l’atelier de théâtre, j’ai pu savoir, et réussir à me contrôler et me foutre du regard des autres même si c’est difficile. Ce projet m’a permis de réussir certaines choses comme avoir un peu plus confiance en moi.
LEONIE
Le premier jour, dès que j’ai vu Paul et Rémi, j’ai cru qu’ils étaient frères. Ils n’arrêtaient pas de faire des blagues. La différence entre aujourd’hui et le premier jour, c’est que je pensais faire que du graffiti tout le temps et j’ai été surprise de faire du tag, du figuratif, de l’abstrait et de l’écriture et surtout du théâtre parce que je me suis dit que le théâtre n’avait aucun rapport avec le graff mais il peut nous faire extérioriser beaucoup de choses. Moi, au début, je ne voulais pas trop faire du théâtre parce que je pensais que je n’aimerais pas ça et quand nous avons fait l’atelier, je me suis rendue compte que j’aimais bien en faire et que l’improvisation est à la fois simple et difficile et si nous avons peur de faire quelque chose, il ne faut pas hésiter, il faut y aller. Nous nous fichoons du regard des gens. C’est ce que tout le monde à fait à la soirée Hip Hop et à la battle de graff organisée par Paul et Rémi. Le ridicule ne tue pas, oser rend plus fort. Pendant ces semaines, ce qui m’a apporté, c’est qu’il faut y aller quoi qu’il en soit, prendre les choses quand on les reçoit, vaincre mes peurs, avoir confiance en moi, de savoir ce qu’est vraiment le graff. Ce n’est pas que des dessins, c’est de l’art. Ce que je vais retenir de cette semaine, c’est qu’il faut foncer, regarder devant soit et ne pas regarder le passé, de se faire confiance et après de faire confiance aux autres et de se concentrer. Mes ressentis, c’est qu’il faut être concentrée au maximum si l’on veut faire du bon travail, que le graff, c’est de l’art original. Tu peux le faire sur des grands ou petits murs, sur lesquels tu fais des portraits des mots et des phrases. Pour moi la chose la plus importante, c’est d’avoir fait du théâtre, de découvrir de nouvelles choses et peut-être les approfondir.
EVA
Pendant ce séjour j’ai appris, j’ai retenu, j’ai grandi, j’ai eu confiance.
Le séjour m’a appris qu’il faut se surpasser et se surprendre soi même et sur la vie en elle même. Il faut foncer sans regarder en arrière. Le futur se passe devant nous et non derrière, il nous a fait prendre confiance en nous, nous faire grandir, par exemple apprendre des nouvelles choses. Les différences entre aujourd’hui et le premier jour sont énormes. Au premier jour, je ne savais pas ce que ce séjour allait m’apporter et m’apprendre. Aujourd’hui, j’ai appris à découvrir des choses que j’ignorais dans le graff comme le style d’écritures, l’abstrait et le figuratif. Je retiens que dans la vie On peux changer si on y croit. Si on n’y croit pas, on ne pourra pas changer. Je retiens que dans la vie il faut faire confiance aux personnes qui nous entourent car si nous ne faisons pas confiance à personne, nous n’avancerons pas. Il faut aussi retenir les côtés positifs que la vie nous donne et c’est comme ça que nous avancerons. Les choses importantes dans ce séjour sont des moments de joie, de sérieux et de rigolade.
Paul et Rémi m’ont apporté de la connaissance sur leur métier et m’ont surtout appris que si l’on veut avoir une chose, il faut s’accrocher pour arriver à ses fins. Maintenant ils vivent de leur passion et arrive à procurer cette passion en la faisant découvrir et partager aux gens qu’ils croisent. Je retiendrais tous les bons moments passés à leurs côtés, je retiendrais aussi la découverte de leur métier.